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 Le médaillon de Merville

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MadameMaxime
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MessageSujet: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMar 4 Avr - 8:38

Chapitre 1: Un cri sous l'orage.

Amber était le genre de jeune fille moldue à respecter son entourage et il le lui rendait bien : elle aidait ses parents dans les tâches quotidiennes du ménage, avait d’excellents résultats scolaires ainsi que, comme disaient ses professeurs, beaucoup d’imagination.
Ce jour-là, par une belle journée d’été, Amber demanda à ses parents s’ils n’avaient pas envie d’aller faire un pique-nique au bord du lac de cette manière, elle en profiterait pour admirer les insectes qui couvraient la campagne près de son village et ne pouvant rien lui refuser, ils acceptèrent.
Toute la petite famille partit en excursion et la journée se déroula sans problème.

- Mais maman, s’il te plait, le bois n’est qu’à cent mètres et je te promets d’y rester à l’entée comme ça te pourra me voir.
- D’accord, seulement à la condition que je te voie.
- Merci ma petite maman.

Amber n’était pas du genre à désobéir et sa mère le savait bien, toutefois ne cessant de la surveiller, elle et son mari ne virent pas que le temps se couvrait et qu’un violant orage arrivait.
Ce ne fut qu’au moment où l’orage était au-dessus d’eux qu’ils réalisèrent le changement brutal de temps.

- Amber, s’il te plait ma chérie, on rentre. Amber... Amber...
- J’arrive maman, je reprends ma loupe et j’arrive.

Malheureusement, elle n’eut pas le temps de la ramassée que la foudre tomba sur l’arbre à côté d’elle en brisant sur son passage une énorme branche qui alla s’écraser sur la jeune fille. Les parents de celle-ci n’entendirent plus qu’un cri qui étouffait la chute.

Le même jour plus tôt dans la matinée à plus de soixante kilomètre de là, un jeune garçon répondant au nom de Harry Potter se trouvait au premier étage d’une maison de Privet Drive, dans une minuscule chambre suffisamment grande pour y mettre un lit, un bureau, une garde-robe et dans un coin une malle. De cette malle ressortait : un ballet, des parchemins, des plumes et des livres scolaires.
Tout ce désordre pourrait vous paraître étrange pour un étudiant de seize ans qui allait débuter sa sixième année à Poudlard, mais pas aux yeux du jeune homme qui était assis à son Bureau.
En effet, la personne dont nous parlons était le plus célèbre des sorciers pour avoir survécu à l’attaque du plus terrifiant mage noir (CELUI DONT ON NE PRONONCE PAS LE NOM) : Voldemort.
Bien sur, il n’était pas du genre à attirer la sympathie sur lui, on dirait plus tôt qu’il la fuyait, mais le problème, c’est qu’aux suites de cet affrontement, il avait gardé une cicatrice en forme d’éclair sur son front et donc était reconnaissable par tous les sorciers.

Cela faisait une semaine qu’il avait seize ans et ni son oncle ni sa tante et encore moins son cousin ne lui avait fêté, mais cela lui était égale car il avait reçu beaucoup de cadeaux de la part de ses amis.
Son meilleur ami, Ron Weasley, lui avait envoyé un livre retraçant « L’histoire de toutes les équipes européennes de Quidditch » (le sport national des sorciers) ; Hermione Granger, également sa meilleure amie, un livre sur « Toutes les créatures étranges et dangereuses du monde des sorciers » ; Fred et Georges Weasley, quand à eux, lui avaient envoyé un assortiment de friandises qu’il pouvait trouver dans leur magasin de farces et attrapes, mais seulement, Harry n’avait pas encore osé y goûter ; Mrs Weasley avait préféré lui expédier des cakes et pâtés pour qu’il ne meurt pas de faim et Hagrid, une boite complète de dragées surprises de Bertie Crochu.
Avec tous ces paquets, il avait reçu des cartes d’anniversaires et une lettre de Ron lui disant qu’ils viendraient le chercher le dimanche à dix heures du matin pour passer le restant des vacances au Terrier. L’oncle Vernon avait accepté heureux de s’en débarrasser plus tôt.

- Harry Potter, descend tout de suite !

Pour ne pas changer à son mode de vie, l’oncle Vernon ne faisait même plus l’effort de se lever pour appeler son neveu et préférait crier après de son fauteil.

- Tu as intérêt que ces sois disantes personnes que tu appelles amis prennent tes bagages et s’en aillent. Ta tante et moi ne tenons pas à ce qu’ils attirent l’attention et au fait, à quelle heure doivent-ils arriver ?
- Si tout va bien, ils ne vont plus tarder, il est dix heures.
- Et en plus de ça il faut qu’on attende qu’ils se décident à venir.

Dudley à ces grandes habitudes ne cessait de ricaner à chaque fois que l’oncle Vernon passait ses nerfs sur Harry mais, il ne le faisait que dans son canapé devenu bien trop petit pour lui suite au gavage de chips, beignets et boissons sucrées.

- Pourquoi faut-il toujours qu’on se prive de partir quelque part tout ça pour attendre des gens bizarres comme eux.

L’oncle Vernon, tout en changeant de couleur passant du rouge au rouge foncé sous ses cris, vit sa femme sortir de la cuisine pour se rapprocher de la fenêtre de l’entrée afin de voir si les étrangers arrivaient.

- Et ne me dis pas qu’ils vont encore saccager notre living comme il y a deux ans et interdiction formelle d’approcher notre Dudley chériiiiiiiiii…. Ce fut sur ces mots que Vernon tomba de son fauteuil les jambes en l’air sous l’impact de l’explosion provenant de la cheminée.
- Et si, ils l’ont fait.

Harry n’en pouvait plus, il en pleurait même. Le fait de voir son oncle et sa tante vert de rage ne pouvait l’empêcher de rire et son cousin qui préférait lever le coude pour manger plutôt que d’utiliser ses jambes ne perdit pas une seconde de plus pour se réfugier dans sa chambre. Harry était persuadé que s’il y avait un chronomètre entre les mains, il aurait sûrement pu voir son cousin battre le record du cent mètres.
Après la dissipation de la poussière, Harry distinguait trois silhouettes coiffées d’une chevelure rousse flamboyante.

- Mr Weasley, Ron, Ginny… Ginny, mais tu es venue aussi ?
- Je t’expliquerais plus tard. Peux-tu nous montrer où se trouvent tes affaires, Ron et moi allons les emmener au terrier.
- Elles sont dans le couloir et Ron connaît le chemin. Harry fit un clein d’œil à son ami qui lui répondit par un sourire.

Pendant ce temps, Mr Weasley essayait tant bien que mal de calmer les deux adultes en aidant la tante Pétunia à relever l’oncle Vernon, il savait très bien quel tempérament possédait l’oncle et la tante d’harry suite à sa dernière visite et, comme deux de ses fils n’avaient pas arrangé les choses par leurs bêtises, la tâche en n’était que plus ardue.

-Vous ne trouvez pas que vous en avez assez fait la dernière fois, postionna Vernon à l’adresse de Mr Weasley, je trouve que nous sommes déjà suffisamment généreux de recueillir cet enfant, vous ne savez pas venir le chercher comme des gens civilisés. Nous ne voulons plus vous voir dans cette maison, alors prenez ces affaires et disparaissez.
- Mais Monsieur de vous énervez pas… essaya de dire Mr Weasley.
- Il n’y a pas de mais qui tienne. PARTEZ DE CHEZ MOI.
- Bon, si vous le prenez de cette façon, les enfants, on s’en va.

Ron et Ginny qui portaient les bagages de Harry arrivèrent près du feu que leur père avait allumé et sortir de leur poche un petit sac remplie de cendre qu’ils jetèrent dans celui-ci. Un à la suite de l’autre il prononcèrent « Le Terrier » et furent avalé par les flammes avec les objets qu’ils transportaient.

- Harry, c’est à toi.
- Bien sûrs Mr Weasley. Bon et bien …au revoir.
- C’est ça, bon vent. Et si tu pouvais oublier de revenir l’année prochaine cela nous ferait des vacances.

Sans aucun remord, harry prit la poudre de cheminette que lui proposait Mr Weasley et parti vers la plus belle maison qui soit à ses yeux.
Mr Weasley, gêné par la situation dans laquelle il était se dépêcha de tout remettre en ordre avant de transplaner devant ces deux personnes qu’il trouvait toujours aussi étrange.

- Harry !!!!

Pendant ce temps, Harry était accueilli par tous au Terrier. Il y avait Ron, les jumaux Fred et Georges, Mrs Weasley, Hermione et Ginny qui rougissait toujours autant à la vue du meilleur ami de son frère et celui-ci fut même étonné en se rendant compte que lui aussi rougissait devant un regard aussi familier.

- Mais Harry mon chéri vient, rentre et assieds toi que je frotte tes habits. Mrs Weasley prit une brosse qui se trouvait accrochée à la cheminée et entreprit son nettoyage.
- Comment allez-vous ? dit Harry en regardant ses amis un après l’autre.
- Oh, tu sais nous ça va, la routine quoi, lui répondit Ron.
- Et toi, Hermione ?
- Je vais bien Harry, j’étais justement en train de parler à Ron de Kréattur que je trouvais… AIIIIIEEEEE…Ron !!!

Ce fut à ce moment qu’Hermione se rendit compte de son erreur et vu Harry prendre un air triste. Pour Harry, penser à Kréattur l’elfe de maison de son parrain lui faisait revivre la mort de celui-ci et lui infligeait encore beaucoup de peine. Il se rappela cette fameuse nuit au ministère de la magie et ne cessait de se dire que si son parrain Sirius était mort s’était uniquement sa faute.

- Harry, je suis désolée, dit Hermione d’un air encore plus triste.
- Ce n’est pas grave Hermione, si on parlait d’autre chose.

A ce moment là, Mr Weasley entra dans la maison et tous le saluèrent.

- Pas commode ton oncle et ta tante, Harry.
- Vous savez avec les années, on si fait.

Harry se retourna à cet instant et remarqua le temps qu’il régnait à l’extérieur. Il faisait tellement noir qu’on aurait pu croire que la nuit était déjà tombée.

- On dirait qu’un gros orage se prépare, cela fait longtemps qu’il n’y en a pas eut d’aussi violent.

Et comme pour répondre à Mrs Weasley, on entendit au loin le tonnerre.

- Tu devrais monter tes affaires dans la chambre de Ron, Harry mon chéri.
- Maman a raison, tu sais Harry… Hermione ? Tu montes avec nous ?
- Oui, je viens et Ginny, tu viens aussi ?
- Mais certainement.


Hedwige était là, perchée au-dessus de la garde-robe de Ron. Harry lui avait proposé de rester au Terrier quand elle lui aurait apportée la confirmation qu’il venait bien passer le reste des vacances chez eux et n’en fut pas très ravie vu qu’elle devait partager la place avec le hibou de celui-ci « Coq ». Ils passèrent beaucoup de temps à discuter et Harry finit enfin par demander…

- Alors Ginny, pourquoi c’est toi qui est venu avec Ron tout à l’heure ?
- Papa préférait, il garde un mauvais souvenir de la dernière visite, répondit la jeune fille.

Ron et Hermione éclatèrent de rire et Harry ne comprenait pas pourquoi.

- Je disais donc, leur coupa Ginny, il faut te dire que maman à passer des heures à se disputer avec lui et les jumeaux à cause de leur farce sur ton cousin, que risquer d’endurer encore la même après-midi ne le tentait pas, j’espère que tu comprends ?
- Ne t’inquiète pas, j’imagine bien que ton père doit parfois avoir envie de minimiser les bêtises de tes frères pour que l’ambiance du Terrier ne ressemble pas à l’orage qui est en train de nous tomber dessus, dit Harry …et tous éclatèrent de rire.

Les quatre amis s’amusaient bien et Harry en oublia même tous ces moments de tristesse qu’il avait du passé dans sa famille au début des vacances et se surpris même de regarder Ginny entre deux fous rires. Mais qu’avait-elle de changée ?
Ce fut à ce moment là qu’ils eurent l’impression que tout s’arrêtait. Un souffle violent venait s’écraser contre la maison et Harry pensa qu’elle ne résisterait pas, puis ce fut la foudre qui s’écrasa sur un arbre dans la forêt à côté de la maison brisant sur le passage une énorme branche.
Le plus inquiétant n’était pas l’enchevètrement de tous ces accidents, mais plus tôt la suite. Un puissant éclair d’une couleur verte s’abattit sur la maison suivit d’un ...

- Harry ??? On aurait dit un cri !!!
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMar 4 Avr - 8:39

Chapitre 2 : Une inconnue au terrier

Les adolescents se précipitèrent dans les escaliers la baguette à la main pour parer à une attaque éventuelle. Arrivez en bas, ils croisèrent les jumeaux qui tout comme eux avait entendu le cri à l’extérieur de la maison.

- Vous avez entendu ? C’était quoi se cri ? demanda Ron à ses frères.
- On est comme toi, on l’ignore, dit Georges.
- Maman ? Que ce passe-t-il dehors, ce sont des mangemorts qui attaquent ? demanda Ginny.
- A vous êtes là les enfants, surtout vous ne bougez pas. Votre père et moi allons voir ce qui sait passée. Fred, Georges, vous surveillez tout le monde.
- Et on est pas des babysitters nous, on veux venir avec, dirent-ils tout deux.
- Il y en est or de question et Ron ça suffit, vous ne venez pas avec, inutile d’essayer de dire quelque chose. Arthur ??? On y va et vous, vous ne bougez pas, c’est compris ?

Il se passa au moins un bon quart d’heure avant que les parents Weasley ne reviennent dans leur maison et là, au grand étonnement de chacun, Mr Weasley tenait dans ces bras une jeune fille qui devait peut être n’avoir que seize ans tout au plus.
Elle avait de longs cheveux blonds, des yeux en amende et était assez jolie. Elle ne portait sur elle qu’un simple short, un t-shirt à moitié déchiré et aucune trace de chaussures.
Mais que pouvait bien faire une jeune fille seule et peu vêtue dans cet orage près du Terrier ?

- Nous l’avons retrouvé, votre père et moi, près de la branche d’arbre qui a été brisée par la foudre. Nous avons regardé autour de nous pour voir s’il n’y avait personne d’autre, apparemment elle était seule.
- Molly, je pense qu’il faudrait la monter dans la chambre des filles pour mieux pouvoir la soignée, je viens de remarqué, il y a du sang sur son t-shirt.
- Tu as raison mon chéri. Hermione et Ginny, venez avec moi vous allez m’aider. Vous les garçons, vous attendez dans le salon Arthur ? Peux-tu l’emmener en haut s’il te plait.

Harry et ses amis durent se résigner à obéir et ne pouvaient s’empêcher de se demander qui était cette inconnue qui de toute évidence était belle et bien seule.

- Hermione, pourrais-tu me prêter quelques uns de tes vêtements, je pense qu’elle doit avoir la même taille que toi.
- Certainement Mrs Weasley.
- Ginny, peux-tu aller me chercher des bandes et du désinfectant pour que je soigne ces blessures.
- je me dépêche et j’arrive.

Tous commencèrent à prendre soin d’elle. On la déshabilla et lava ces plaies pour terminer de la rhabiller. Quand soudain, Mrs Weasley eut un mouvement de recul.

- Maman, qui a-t-il ?
- Ginny, va immédiatement chercher ton père et Hermione et toi allez rejoindre les garçons.
- Mrs Weasley vous êtes sûr que…
- FAITES CE QUE JE VOUS DIS.

Etonnées de sa réaction, elles descendirent et expliquèrent à Mr Weasley ce qu’il venait de se passer. Les autres ne comprenaient pas non plus.
- Molly, mais qu’est ce qui t’arrive, les filles m’ont dit que tu voulais me voir ?

Sans rien dire, elle tira son mari vers Amber et lui dit…

- Arthur ?? Regarde, C’EST LA MARQUE !!!
- Mais quelle marque ?
- Quelle marque ? MAIS REGARDE.


Pendant ce temps, Hermione et Ginny expliquèrent ce qui s’était passé mais n’en comprenaient pas plus que Ron, Harry et les jumeaux au comportement de Mrs Weasley.
Les parents Weasley ne descendirent que lorsque la soirée était déjà bien entamée et que l’orage aille décidé de s’éloigner en ne laissant que sur son passage des arbres frappés par la foudre ou des branches arrachées par les rafales de vent.
Mr Weasley faisait comme à son habitude, c’est-à-dire, s’installer dans son fauteuil préféré et lire la gazette du sorcier avec une bonne bierraubeurre à côté de lui.
Tandis que Mrs Weasley s’afférait à ses fourneaux tout en prononçant une formule magique suivit d’un mouvement de baguette afin que les couverts et les assiettes se mettent d’eux même sur la table qui s’agrandissait en fonction du nombre de convives.

- Au lieu de faire semblant de rien, est-ce que vous allez finir par nous dire qui est cette fille et pourquoi, MAMAN, tu t’aies emporté sur Hermione et moi quand on était dans ma chambre ?
- Je ne vois ce que tu veux dire ?
- Tu nous as pourtant appris que le mensonge était un défaut et pas une qualité.
- GINERVA WEASLEY, OCCUPEZ-VOUS DE VOS AFFAIRES.

Ginny fut tellement choquée par ce que venait de lui dire sa mère qu’elle partit en pleurant dans le jardin sous le regard de l’assemblé qui n’osait plus bougée ou parlée.
Harry se décida quand même à aller rejoindre la jeune fille qui sanglotait près d’un rosier attaqué par des gnomes de jardin et pattenronds qui courrait tout au tour de celui-ci pour pouvoir les attraper.

- Harry ??? Mais que fais-tu là ?
- En fait, je suis venu voir si tu allais bien.
- Ah, et c’est tout ?

Harry se sentit soudain rougir et tout en hésitant lui dit et demanda.

- Je voulais également te dire merci pour être venu me chercher avec ton père et ton frère.
- Mais tu sais c’est tout à fait normale et puis comme je l’expliquais tout à l’heure…
- Ginny, coupa soudainement Harry.
- Oui ?
- Est-ce vraiment la seule raison ?
- Harry, je… je…
- C’est là que vous vous cachez, je vous dérange peut être ?
- Ron, au lieu de t’occuper de ce qui ne te regarde pas, occupe toi plutôt d’Hermione. Sur ce à plus tard.

Ginny se leva et laissa Ron et Harry dans le jardin.

- Qu’est ce que Hermione à avoir dans l’histoire, t’y comprends quelque chose ?
- Tu sais les filles, moi, depuis Cho, j’essaie depuis longtemps de ne plus les comprendre.

Mais Harry savait très bien ce que voulait dire Ginny et du retenir un petit rire.

- On m’a appelé ? Quelqu’un parle de moi ?
- Non, non, on se demandait juste où tu étais ? dit Ron sans trop quoi répondre.
- J’étais là où vous m’aviez laissé. Ta mère m’envoie te dire que nous allions Bientôt passer à table donc, si c’est messieurs se donnaient la peine de revenir à l’intérieur ?
- N’importe quoi les filles.

Ron rentra rouge comme une tomate au terrier sous les éclats de rire de Harry et Hermione qui se demandait pourquoi cette réaction.
Sous l’hésitation, Ron tenta de demander à sa mère…

- Maman excuse-moi mais c’est normal que la table soit mise pour dix personnes ?
- Nous attendons de la visite et d’ailleurs le voilà… Professeur, mais enfin rentrez, nous vous attendions !!!

L’homme qui fit son entrée était un homme d’un grand âge mais, cette âge ressemblait plus à de la sagesse qu’à de la vieillesse. Il possédait une longue chevelure et sa barbe semblait pratiquement aussi longue, ces yeux d’un bleu ciel et pénétrant étaient dissimulés par des lunettes en forme de demi-lune et sa robe de sorcier était noire avec des motifs de phénix : Dumbledore pénétrait dans la chaumière.

- Molly, Bonjour, je vous aie déjà dit de ne pas m’appeler Professeur. Comme je vois tout le monde est là. Harry, ton voyage pour venir au Terrier c’est bien passé ?
- Bonjour Professeur. Oui, très bien mais j’aurais préféré qu’il se passe plus tôt.

Sur ces mots, Dumbledore fit un sourire à Harry qui le lui rendit. Tous deux connaissaient les raisons qui l’obligeaient à retourner chez son oncle et sa tante chaque été. Et c’est ainsi qu’il continua par saluer toute l’assemblée.

- Arthur !!! Mon ami !!!
- Professeur !!! Eux? pardon… Albus.
- Albus? intervint Molly, elle se trouve en haut. Nous l’avons installé là haut pour mieux pouvoir la soigner. Si vous voulez bien nous suivre, nous vous montrons le chemin.

Mais qui pouvait bien être cette fille pour que Dumbledore, un des plus grand magicien au regard d’Harry, se déplace jusqu’au Terrier.
Le petit groupe se dirigea vers les escaliers et inutile de vous dire que malgré les demandes insécentes des enfants, aucun d’eux ne purent aller avec.

- Je vous en prie Albus, après vous.
- Merci, Molly.


Amber commença à se réveiller lorsque les trois inconnus entrèrent dans la chambre qui à ces yeux était aussi inconnue.

- Mais qui êtes vous et où suis-je ? dit-elle apeurée.
- N’aies pas peur Amber, nous ne te ferons pas de mal, lui rassura Molly.
- Comment connaissez vous mon prénom ? JE NE VOUS CONNAIS PAS ET JE NE VOUS AIE JAMAIS VU ? , hurla-t-elle à l’adresse des étrangés.
- Tu te trompes, nous nous sommes déjà rencontré mais il est vrai que tu n’avais que trois moi.

Le plus âgé des trois se rapprocha de la jeune fille pour essayer d’entamer la conversation.
Elle eut un mouvement de recul en le voyant et pensa qu’il ferait mieux de retourner dans son hospice boire du thé au lieu du lui raconter n’importe quoi.

- Tu sais, boire du thé ne me dérangerait pas, mais un hospice ? J’ai l’air si vieux que ça ? , dit-il avec un petit rire qui fut accompagné par celui des Weasley.
- Mais comment savez-vous ? Je n’aie rien dit ?
- Mais tu l’as pensé. L’art de la magie peut réserver des surprises…
- Je suis tombé chez des fous ma parole… La magie ça n’existe pas.
- Si la magie n’existe pas, peux-tu nous dire comment tu es arrivée ici ?

Sur ces mots, elle se remémora sa journée avec ses parents, l’orage, ces parents, la foudre, ces parents, la branche d’arbre arrachée, ces parents… mais où étaient ces parents.
Sur ces pensées un peu confuses, elle demanda…

- Pouvez-vous me dire où se trouvent mes parents ? Ils se trouvaient près de moi quand la foudre est tombée sur l’arbre.
- Amber, je suis persuadé que tes parents étaient près de toi lors de l’accident, mais maintenant, ils sont à plus de quarante Kilomètre, dit Mrs Weasley.
- Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ?
- Es-tu sûr de ne rien te souvenir à part de la foudre qui tombe sur l’arbre ? demanda Dumbledore.
- je me souviens de l’orage qui arrivait sur nous, de la foudre sur l’arbre et… d’un éclair vert pendant que la branche tombait sur moi. Après c’est un peu flou, je voyais une maison qui n’était pas là avant et puis… cette chambre ?

Les deux personnes à la chevelure rousse se rapprochèrent du plus âgé, ils étaient en grande discussion et Amber ne comprenait rien de ce qu’ils disaient : il était question de transplanage, de pouvoir magique, de parents moldus, d’une marque de naissance… quel rapport pouvait-il avoir avec son accident et sa tâche de naissance ?
Après cinq minutes d’attentes, Dumbledore s’approcha de la jeune fille et lui dit en la rassurant…

- Tu vois ces charmantes personnes sont Molly et Arthur Weasley et pour l’instant, ils vont nous laisser discuter pendant un petit moment mais rassure toi tes questions vont trouver des réponses.

Sur ce, les Weasley quittèrent la pièce sans oublier de fermer la porte et de la protéger par un sort d’impassabilité.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMer 5 Avr - 8:41

Chapitre 3 : Un joyeux repas de famille.

Tous s’attendaient à voir Dumbledore descendre avec les Weasley, mais il n’en était rien.
Les jeunes préféraient ne pas poser de questions, peur d’encore s’attirer les foudres de la matriarche, et continuèrent leurs discutions.
La soirée se passa bien dans l’ensemble, Mrs weasley vint présenter des excuses à sa fille qui sauta dans ces bras en pleurant, on décida que l’incident était clos et qu’il était temps de passer à table même si les invités surprises ne se décidaient à les rejoindre.

La table était décoré de mille et un plat, tout aussi beau que appétissant, qu’on ne savait par où commencer : Les différents pâtés, le ragout, les desserts…
La bonne humeur et le bonheur régnaient en maître et rien ne pouvait venir interrompre cette scène, si ce n’est que…

Il se passa un petit moment avant que quelqu’un ne se rendent compte qu’un Hibou tapotait à la fenêtre. C’était un grand duc, il apportait cinq grandes enveloppes de l’école de sorcellerie « Poudlard » où Harry et ses amis allaient rentrer en sixième année et Ginny en cinquième.
Ils attendaient depuis tellement longtemps ces lettres leur annonçant s’ils avaient réussi ou non leurs Buses passés en fin d’année précédente.

- Regardez, ce sont NOS RESULTATS !!! Georges, rends les moi, elles ne te sont pas adressées. Maman !!!
-Quoi, le Petit Roni à sa maman à peur que son grand frère se moque de lui.
- Georges, ton frère à raison, rend lui les lettres.

Ron lui arracha les lettres des mains en lui tirant la langue. Puis un petit détail vint le préoccuper.

- Maman ??? dit il inquiet.
- Oui Ron ? Il y a un problème ?
- On dirait que le hibou c’est trompé, il y a une lettre pour une certaine Amber Dewit ?
- Non mon chéri, il ne sait pas tromper. Tu peux me la donner, je la lui remettrais en main propre plus tard…

Un silence de mort s’était installé et plein de questions se bousculait dans les esprits de chacun.
Mrs Weasley s’aperçu de ce mal être et pour couper court à l’ambiance pesante demanda aux élèves d’ouvrir leur enveloppe.

- Alors Harry, combien tu en as réussi ? dit Georges et Fred en coeur
- En Fait, j’ai eut Optimal partout sauf en potion où j’ai eut Effort exceptionnel et Piètre pour divination. Ce qui signifie que je n’aurais plus cours dans ces deux branches à la rentrée. Ron ? Pour toi cela donne quoi ?
- Ca va nous faire des vacances de ne plus avoir cours avec Rogue. J’ai les mêmes résultats que toi.
- Et toi Hermione ? demanda Ginny.
- Optimal partout et je te rappel Ron que si Harry veut faire Aurore, il faudrait peut être qu’il suive le cours de potion.
- Tu sais très bien que Rogue n’accepte que les élèves qui ont eut optimal à leur Buse.
- Sur ce point, il n’a pas tord Hermione.
- Harry, tu pourrais peux être aller en parler au Professeur McGonagall. L’année passée, elle t’avait dit qu’elle ferait n’importe quoi pour t’aider à le devenir, quitte à perdre son poste à Poudlard.

Il est vrai que le désir le plus cher de Harry était de devenir Aurore comme ses parents et son parrain. Envisager son avenir vers une autre voie lui parut impensable.
Harry oublia un instant ce futur incertain pour remarquer un paragraphe supplémentaire à sa lettre.

- Harry, ne t’en fait pas, ça va s’arranger !
- C’est pas ça, c’est que…
- Quoi ? Tu as un problème ?
- J’AI ETE NOMME CAPITAINE DE L’EQUIPE DE QUIDDITCH !!!
- C’est GENIAL, éclata Ron qui était heureux pour son ami. Tu vas voir, l’année passée s’était de justesse qu’on a remporté LA COUPE mais cette fois-ci on les battra à plate couture, Malefoy n’en reviendra pas !

La fête était à son maximum quand les deux retardataires firent leur entrée dans le bruit, la joie et la bonne humeur.

- Comme je vois les fêtes n’ont pas changées ici ? Il y règne toujours autant d’amour.

Un silence coupa nette les rires et toute l’assemblée regardait Dumbledore qui était accompagné une jeune fille à l’air timide, cachée derrière lui.

- S’il vous plait ne vous arrêté pas pour moi, il m’est tellement rare de voir autant de joie dans une maison surtout par les temps qui cours.
- Albus, nous ferez nous le plaisir de manger quelque chose. Nous avons déjà fini mais, je peux vous servir une assiette, il y en a assez pour un régiment.
- C’est bien gentil Molly mais je n’ai pas le temps. L’ordre du phénix doit se rassembler ce soir. Arthur ? Pouvez-vous allez avertir tout le monde de se rassembler au quartier général, je règle deux ou trois petites chose s et j’arrive.
- Bien Albus. Je pense que Molly peut rester ce soir avec les enfants.
- J’allais justement vous le demander, répondit-elle.

Mr Weasley se dirigea vers la porte d’entrée et transplana une fois sortit.

- Les amis, je vous présente Amber Dewit. Viens, ne te cache pas !

En se glissant sur le côté, Dumbledore faisait place à une jeune fille un peu gênée de tous les regards qui se dirigeaient vers elle.

- Amber va rester un petit moment avec vous au Terrier. Maintenant, passons au présentation. Donc là tu as Molly mais elle tu la connais et puis ces enfants : les jumaux Fred et Georges, Ron, Ginny, Hermione et Harry qui sont des amis de la famille. Bon, je vais vous laissez faire connaissance car beaucoup d’affaires m’attendent ce soir. Harry ? Pourrais-je te voir une petite minute avant de m’en aller.
- Oui, Professeur.
- Heu ? Professeur, hésita Amber.
- Oui.
- Vous oubliez pas votre promesse de prévenir mes parents que tout va bien et que…
- Ne t’inquiète pas, lui coupa-t-il, je m’en occupe personnellement. Les enfants, je vous salue.
- Au revoir Professeur, dirent-ils tous en cœur.

Le groupe regarda avec attention Amber qui se senti diminuée au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Molly décida de venir à son secours.

- Vous n’avez pas honte ! Vous pourriez quand même lui proposer de s’asseoir. Je suis persuadé que tu dois mourir de faim. Désirs-tu Quelques choses en particulier ?
- Je ne veux pas abuser !
- Ma chérie, si tu restes ici un moment, il faudra bien que tu te nourrissent !
- Et bien, l’air confus, donnez moi ce que vous avez je ne suis pas difficile, je manges de tous.
- C’est parfais alors, je vais chercher et tu choisiras.

Amber n’en revenait pas Mrs Weasley lui apporta une dizaine de plat différent pour le repas principal et un nombre identique pour le dessert.

- Voilà, tu auras assez ?
- Je ne dois pas tout manger ? gênée par sa réaction.
- Non, fit-elle avec un éclat de rire, tu choisis et tu manges, je débarrasserais le reste. J’oubliais, je vais t’apporter de la bierraubeurre.
- Il faut que tu pardonnes ma mère, elle est toujours comme ça. Préparer de la nourriture pour tout le monde des sorciers est sa devise.
- Roni chéri, je t’ai entendue…
- Mais oui Roni chéri, soit donc plus discret la prochaine fois sinon c’est tout le monde des sorciers qui t’entendra, ironisa Georges.

Personne ne sut se retenir de rire sauf Ron qui tirait la langue à son frère.
Harry quand à lui, suivait Dumbledore jusqu’au jardin pour discuter plus calmement. Il se doutait de ce que le sorcier et lui allaient discuter.

- Harry, j’aimerais que tes amis et toi ne posiez de questions à Amber, surtout à propos de son passé et de l’accident d’aujourd’hui.
- Pourquoi me dites vous ça Professeur ?
- Parce que je te connais mieux que tu ne le crois et que même si Amber pouvait te répondre, elle ne serait le faire. Tu vois Harry, elle est un peu comme toi. Elle vient du monde moldu sans jamais n’avoir eut connaissance de la magie, la seule différence par rapport à ton histoire est que malheureusement cela ne se passe que maintenant.
- Est-ce normale de connaître si tard des dons chez une personne ?
- Amber n’a pas eut une vie aussi rude que toi et pour elle ce mode là lui suffisait, il n’a suffit que d’une petite étincelle pour allumer le feu qui était en elle, donc je te le redemande comme une faveur.
- Bien Professeur.
- Et de toute façon avec toutes les choses qu’elle a essayé de me demander sur la magie, je peux t’assurer que se sera elle qui posera toutes les questions. Maintenant il faut que je te laisse et profite bien de ta soirée.
- Merci Professeur.

Harry pénétra dans la salle à manger quand Ron tirait la langue à son frère et en déduit qu’il venait encore de se faire clouer le bec par celui-ci.

- Harry, tu tombes bien ! Veux- tu bien expliquer à Amber ici présent à quel point mon cher frère est un crétin et un âne bâté.

Ron fit une horrible et indescriptible grimace au jumeau.

- Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a encore fait ?
- Tu vois ! Ton meilleur ami l’avoue aussi.
- Il n’a rien avoué Fred.
- Si je puis me permettre Ron, il y avait des sous entendus qui…
- Ca y est, tu vas t’y mettre toi aussi. LES FILLES C’EST NIMPORTE QUOI.
- RONALD, je te ferais remarquer…

La dispute entre Ron et Hermione ne dura que quelques secondes car ils furent coupés dans leurs élans de rage par Mrs Weasley.

- Voilà ta bierraubeurre. Ah !!!J’ai failli oublier, tu as reçu du courrier.
- Moi ?? Du courrier ?? Le facteur passe tard chez vous et qui peut bien m’écrire ???
- Dans le monde des sorciers, le courrier est envoyé par hibou et on peut en recevoir à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit.

Amber restait plantée la bouche ouverte regardant Mrs Weasley, décidemment elle avait dur à comprendre certaines choses.

- Ne t’en fait pas, tu comprendras au fur et à mesure que tu passeras du temps avec nous, lui rassura-t-elle.
- Allez vas-y, ouvre !
- Ron laisse là !
- Ne recommencé pas vos disputes vous deux, clôtura Molly en retournant faire la vaisselle.

Avec quelques réserves, elle ouvrit la lettre.



Chère Mademoiselle Dewit,

Nous avons l’honneur de vous apprendre que vous êtes inscrite à la plus grande école de sorcellerie « Poudlard ». Vous débuterez votre 6ème année d’étude dans la maison des Griffons d’or et devrez assister aux cours suivant :

Potion
Sortilège
Défense contre les forces du mal
Soins aux créatures magiques
Etude des Runes
Histoire de la magie

De plus, vous suivrez quasi quotidiennement des cours de rattrapage avec le Professeur Dumbledore, Directeur de Poudlard.

Vous trouverez joint à cette lettre, la liste de tous les objets scolaires que vous aurez besoins et que vous pourrez acheter sur le Chemin de traverse.
D’autre part nous vous rappelons que la rentrée se fera le 1 septembre et que vous devrez prendre le Poudlard Express le 31 août à 11heures précise sur le quai 9 ¾.

Bien à vous.

Minerva Mcgonagall
Sous-directrice de Poudlard
Directrice de la maison de Griffon d’or.



- Je suis désolée, mais je ne comprends rien ? dit Amber.
- Ecoute, on fait un compromis, lui répondit Hermione, tu manges et bois tandis qu’on t’explique tous ce que tu veux savoir.
- Je suis d’accord, est-ce qu’on peut commencer par me dire ce qu’est de la bierraubeurre ?

Les amis se reléyèrent un après l’autre pour expliquer la vie de chacun et celle qu’on pouvait mener dans le monde des sorciers : la lutte contre Voldemort et de ses Mangemorts, le lourd passé de Harry, les épreuves endurées à Poudlard sans oublier les farces des jumeaux et de leur magasin.
La discussion se termina lorsque Mrs Weasley envoya les couches tard au lit.

- Il en est hors de question, demain on va sur le Chemin de Traverse tôt dans la matinée donc vous montez.
- Mais maman !!!
- Il n’a pas de mais et chacun dans sa chambre. Amber, je t’ai installé un lit dans la chambre de Ginny.
- Merci beaucoup, Mrs Weasley ? Eux, Molly ?
- Tu peux m’appeler Molly ma chérie.
- Merci Molly.

Ils se résignèrent à aller tous dormir en se promettant que leurs discutions devraient continuer le lendemain, exceptés peut être celles des filles…

- Maintenant que nous sommes entre filles… Pourriez-vous me dire où je peux trouver des garçons ??
- Que veux-tu dire par des garçons, dirent-elles avec une pointe d’amusement.
- DES GARCONS A DRAGUER !!! J’ai une réputation à garder moi et puis ce n’est pas pour te vexer Ginny mais les mâles de ta famille, je les considèrent déjà presque comme des frères et puis Ron est pris.
- Ron est pris ? s’étonna Hermione.
- Hermione ! Ne me prends pas pour une imbécile… Oh, mais ne rigole pas si vite Ginny, tu crois que je n’aie pas vu ton manège avec Harry. A chaque fois que tu le regardes, on dirait que tu vas fondre. Et puis, il me semblait qu’il te regardait souvent ce soir ?
- Tu racontes n’importe quoi, il me regardait tu dis ? C’est n’importe quoi.
- Tu voudrais que ce soit vrai ?
- Pourquoi ce ne l’était pas ? déçu de cette question.
- Mais si c’est vrai et il la tellement fait que je n’arrivais plus à compter le nombre de regard qu’ils te jetaient.
- Tu dis ça pour me taquiner.

Etait-ce vraiment la réalité ? Harry la regardait-elle ce soir ? Ginny sentit soudain une pointe d’espoir surgir en elle.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyJeu 6 Avr - 8:27

Chapitre 4 : Le Chemin de traverse.

Ce matin là, le réveil fut dur pour tout le monde, mais Harry ne s’en soucia pas car et cela faisait des mois que ce ne lui était arrivé : il avait dormi sans faire de cauchemars. Il avait également fait promettre à ses amis de ne pas poser de questions à la nouvelle invitée et résignés ils étaient descendu prendre un petit déjeuné, sauf Ron qui à son habitude prenait son temps à s’habiller.

- RON DEPECHE TOI !!! TU ES ENCORE LE DERNIER !!! hurla sa mère dans la cage d’escalier.
- J’arrive, j’arrive, on est plus à cinq minutes prêt.
- Ron, si tu appelles ça cinq minutes, moi je dirais plutôt trente.
- Hermione, tu veux bien un peu me lâcher.

Vexée, elle partit dans la cuisine près de Ginny.

- Dis-moi Harry, demanda Amber, ils sont toujours comme ça ?
- Hélas… oui.
- C’est bien ce qu’il me semblais, j’avais donc raison hier soir.
- De quoi parle-tu ?
- Oh !!! Rien du tout, uniquement une histoire entre filles.
- Qu’est-ce que vous cachez vous deux ?
- Cela ne te regarde pas et si je te le disais, tu le nierais, alors…
- Un jour à peine qu’elle est là, un jour !!! et elle imite déjà Hermione.

Ron se renfrogna encore plus quand il vit que ces amis rigolaient de lui. Harry savait où Amber en voulait en venir. Il lui fit comprendre par un clin d’œil qui ne passa pas inaperçu à Ginny.

- Maman demande que vous veniez près de la cheminée, sur un ton cassant, on s’en va.
- Tu étais là ?
- Je te dérange ? dit-elle, pour repartir après du salon.
- Encore une qui déteint sur Miss je sais tout, dit tout bas Ron pour qu’elle n’entende pas.

Amber n’en revenait pas, passer dans la cheminée pour ensuite être avalée par les flammes de celle-ci lui semblait irréel. Les explications devançaient une démonstration plus explicite.
Elle se retrouva dans une autre cheminée sur le chemin de traverse et rejoignis les quatre adolescents qui avaient déjà entreprit leur dépoussiérage, suivit de Mrs Weasley.
Devant chaque passage de vitrine, elle s’émerveillait de plus en plus en découvrant les trésors qui ruisselaient la magie lorsque soudain un doute traversa son esprit : comment diable allait-elle payer ses fournitures scolaires.

- Molly ? un peu gênée.
- Qui a-t-il ma chérie ?
- Je n’aie pas d’argent sur moi pour payer mes courses.
- Ne t’inquiète pas pour ça Dumbledore m’a donné de l’argent qui t’appartient et tu peux le dépenser. Les enfants, il va falloir que je vous laisse, je dois faire des courses et je compte sur vous pour guider Amber dans ces achats. Nous nous retrouverons… disons dans trois heures au magasin de Fred et Georges.

Au bout de deux heures de marches intensives, Amber, au grand soulagement de ces compagnons, décida enfin de faire une pause de cinq minutes devant le magasin d’assortiments et ventes en tous genres de balais magiques. Après inventaire de toutes leurs affaires, Ron, Hermione, Ginny et Harry se dirent enfin que la journée était terminée et qu’ils pouvaient soufflés un moment.

- C’est quoi ? Des balais volants ? Ca existe vraiment ailleurs que dans les livres ? fit-elle fascinée par la boutique.

Ils ne purent s’empêcher de sourire au regard d’admiration que portait Amber devant le magasin.

- Celui-là, c’est un éclair de feu. Il est le plus rapide au monde et aussi le plus cher. Harry en possède un, dit Ron dans un regard d’avidité.
- Harry, tu me le prêteras ? S’il te plait, avec un air de pitié et convoitise.
- Euh… d’accord, mais il faudrait peut être que tu apprennes à voler ?
- Pas de problème, dans le monde des Moudus il n’en existe pas, mais ne t’inquiète pas j’apprends vite.

Sous ces mots, les quatre amis se regardèrent sans comprendre et puis réagir dans un éclat de rire. Amber vexée…

- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dis de marrant?
- Moldus pas moudus, molllldus…lui rassura Ginny.

Ils n’en pouvaient plus, ils riaient de bon cœur et Amber réalisant de son erreur, rejoignit ces amis dans un fou rire historique, sous les regards interrogateurs des passants. Les éclats stoppèrent devant l’animalerie que l’enfant regardait avec envie.

- Ce sont des animaux magiques, lui confia Ron. Hermione a un chat, une salle bête entre parenthèse…
- RONALD !!!
- Je disais donc avant d’être coupé, un chat. Harry et moi, nous avons chacun un hibou.
- J’aimerais tellement en avoir un… Vous ne voulez pas regarder si j’ai encore assez d’argent ? Je ne m’y connais pas dans vos monnaies ?
- Ne t’inquiète pas, fait voir ta bourse. Ce ne devrait pas poser de problème, tu as largement assez pour t’en acheter deux. Si tu veux Ginny et moi pouvons t’aider à choisir.
- Merci, je ne m’y connais pas, votre aide me sera précieuse.
- Et pourquoi pas nous ?
- Parce que mon CHER RONALD, le magasin est trop petit pour ta GROSSE TETE, amer de la réflexion qu’il lui avait fait à propos de Pattenrond.

Harry dut se cacher pour rire afin de ne pas vexer son ami et se fut au moment de relever la tête, qu’il vu que Ginny avait sûrement fait de même. Qu’elle était belle quand elle souriait.

- Harry ??? Tu pourrais prendre ma défense ?
- Hein ? Quoi ?
- Je disais : tu peux prendre ma défense…
- Ron, si elles ont envie d’être entre fille, laisse les. Nous, on attendra, dit-il en regardant Ginny avec un petit sourire au coin des lèvres.
Est-ce vrai alors ? Harry la regardait bien de temps en temps.
Les garçons durent attendre un quart d’heure avant de les voir surgir de la boutique avec…

- Mais c’est pas vrai, dites moi que je rêve. Harry pince moi pour que je sorte de ce cauchemar… Aieeee, je disais ça pour rire.
- Je vous présente Léonor.
- C’est elle qui ta forcé, j’en suis sûr, dit-il en regardant Hermione.
- Elle ne m’a pas forcé !!! Je trouvais seulement sympa que comme vous aviez chacun un hibou, nous se serai un chat.
- Un chat, mais ce sont des cauchemars sur pattes ces bêtes…

Ron ne pu jamais terminer sa phrase car leur ennemi de toujours venait de l’interrompre.

- Alors Weasley, tu viens d’acheter de nouveaux frères et sœurs à ce qui je vois !
- ON NE TA RIEN DEMANDE MALFOY !!!
- A ce que je vois Weasley ne sait toujours pas se défendre seul, il a besoin d’une guenon pour le faire à sa place.

Hermione était verte de rage.

- Je vois que le cercle des babouins c’est agrandi, continua-t-il en regardant dans la direction d’Amber.
- Bonjour je m’appelle Amber Dewit et toi ? C’est Malefoy si je ne me trompe, mais à te voir je dirais plutôt « Malfagoté » !

Ron n’en pouvait plus de rire : voir la tête de Malfoy changer de couleur sous la réplique d’Amber, lui procurait une douce vengeance.

- Comment ose-tu me parler sur ce ton ? Mais à en croire tes connaissances, tu ne peux être qu’une salle SANG DE BOURBE !
- UNE QUOI ? UNE SANG DE…

Sans crier gare, Amber se jeta sur Malfoy qui prit de surprise et du choc, en tomba à la renverse. Elle savait se battre, elle le faisait souvent à son école pour défendre les plus petits qui étaient rackettés par des plus grands. Elle n’hésita pas à lui mettre quelques coups sous les regards stupéfaits de ses amis qui n’en revenaient pas de la tournure de cette histoire.

- Mais que se passe-t-il ici ?

Narcissia Malefoy sortit de la foule qui s’était amassée autour de la bagarre. Surprise par ce qu’elle voyait, elle se jeta sur les deux jeunes gens pour les séparer.

- Pourrait-on m’expliquer ce qui se passe ?
- C’est de la faute de votre fils qui nous a insulté.

Narcissia fut étonné de voir qui se trouvait derrière elle.

- Harry Potter !!! Pourquoi suis-je étonnée de vous voir, après tout, cela vous ressemble bien ce genre de bagarre. Drago, viens nous partons.

- Vous me le paierez, Potter, je me vengerais.
- Drago n’oublie pas de ramasser tes affaires !, lui dit sa mère.

Avant de partir, Narcissia dévisagea Amber des pieds à la tête pour s’arrêter sur son épaule mais personne ne le remarqua.
Il est vrai qu’elle était dans un salle état et Malefoy n’avait pas arrangé les choses en déchirant son t-shirt à elle quand il se défendait de ces coups. Il était pratiquement en lambeau au niveau de l’épaule gauche.

- Qu’est-ce qui ta pris de sauter sur lui ?
- C’est de la façon qu’il a dit « Sang de boue », je ne sais pas ce que ça veut dire mais cela n’a pas l’air d’être quelque chose de très gentil et vu que je suis du genre d’attaquer et puis poser les questions… ???

Devant les explications d’Amber, ils recommencèrent de se lancer dans un fou rire monumental.

- Qu’est ce que j’ai encore dit de marrant ?
- C’est « Sang de bourbe » et viens, on va t’expliquer sur le chemin. Il est temps d’y aller ma mère nous attend chez Fred et Georges. Surtout qu’elle va m’étranglée lorsqu’elle te verra.
- Et pourquoi, tu n’as rien fait Ron ?
- Elle m’avait demandé de te surveiller.
- Je lui expliquerais, ne t’en fait pas.

Ron était content de savoir qu’elle allait tout expliquer à sa mère et lui ramassa ces affaires pour la remercier de ce geste. Y compris le panier de Léonor qui crachait furieusement suite au choc qu’il en était résulté quand Amber l’avait lâché pour ce battre contre Malfoy.
Les cinq arrivèrent devant la boutique quand une femme cria derrière eux…

- Amber ? Ton t-shirt ?? RONALD WEASLEY !!!
- Euh, maman si cela ne te dérange pas, j’aimerais qu’on rentre dans le magasin. Tout le monde nous regarde.
- AINSI TU AS HONTE DE TA MERE…
- Maman, s’il te plait, supplia-t-il.
- Tu as intérêt de me fournir de bonnes explications, SINON…

Elle ne se calma que lorsqu’ils lui eurent tout expliqué mais à l’étonnement de chacun, paniqua quand elle vu l’épaule dénudée d’Amber.

- Ne t’inquiète pas ma chérie, je vais te réparer ta manche.

Elle prit sa baguette et d’un seul mouvement et formule, la recousu.

- Vous savez, ce n’est pas de la faute de Ron, il n’a pas eut le temps de m’empêcher de sauter sur Malfoy après les insultes qu’il m’aille dites. Il ne faut pas le punir.
- Je n’aie jamais dit que j’allais le punir… RONALD, qu’as-tu encore été dire à cette jeune fille.
- Oh, ça va !!! Les filles ont peut vraiment rien leur dire.

L’après-midi se termina comme pour le début de la matinée, dans la joie.
Fred et Georges avaient fait l’inventaire de leur magasin en montrant l’effet de certaines potions sur des clients qui pour finir rigolaient de leur aspect après avoir ingurgité le breuvage.
Ron dut souvent demander à l’adresse d’Amber et ses frères pourquoi ils le regardaient en se moquant de lui. Harry en eut une petite idée en voyant Fred glisser des objets dans la poche de la fille dissimulée par le comptoir.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyVen 7 Avr - 8:30

Chapitre 5 : Les belles choses ont toujours une fin.

Cela faisait maintenant plus de dix jours que Amber vivait Chez les Weasley, ses parents lui manquaient mais elle recevait de temps à autre des nouvelles d’eux que Dumbledore lui envoyaient par Hibou. Il lui avait demandé de ne plus les contacter pour leur et sa protection, elle comprenait et du moment qu’il prévenait que tout allait bien… Bref, elle était heureuse.
Elle en avait appris beaucoup sur le monde des sorciers, battait Ron aux échecs façon sorcier, connaissait par cœur les règles du quidditch et de toutes ces équipes, la composition de la famille Weasley et la vie d’étudiante qu’elle aurait dans peu de temps.
Malheureusement, au grand désespoir de Ron, le trio Amber, Ginny et Hermione s’entendait de mieux en mieux, il était courrant de les voir se faire des messes basses mais elles ripostaient aussi vite disant que ce n’était leur affaires.
En revanche, pour Harry, c’était une autre paire de manche…



Il était dans un couloir très faiblement éclairé. Le plus étrange était qui n’y marchait pas, il le survolait en s’approchant d’une porte. Soudain, il entendit du bruit dans les escaliers et des pas précipités qui venaient dans sa direction. Un homme passa en trombe en dessous de lui pour ouvrir brutalement la porte.

- Maître, nous avons réussi !!! Vos serviteurs les plus fidèles ont été libérés, ils ne vont plus tarder.
- Je te remercie Queudever, je vais enfin avoir ma vengeance… MA VENGEANCE !!! HAHAHAHAHAHAHA !!!!

Harry se réveilla en sueur, sa cicatrice lui brûlait affreusement et il avait compris ce que signifiait ce rêve « Voldemort avait un nouveau plan », son année scolaire allait encore être mouvementée.

Le lendemain matin, quand il se réveilla pour la deuxième fois, Harry avait recommencé à faire des cauchemars sur ses parents et très bizarrement : Amber.
Les filles étaient venues dans la chambre des garçons en entendant qu’ils étaient levés et Harry leur raconta sa nuit mouvementée.

- Tu es sûr que c’était la réalité ?
- J’en suis persuadé Ron, c’est le même genre de rêve que j’ai fait quand ton Père a été attaqué.
- Amber, tu as un problème ? Tu ne comprends peut être pas ?
- Si, si, j’ai compris, le problème est que…
- Tu sais que tu peux tout nous dire, la réconforta Hermione.
- C’est que… de la façon que Harry raconte ses cauchemars… ça me fait penser à moi.
- Là, c’est nous qui ne te comprenons pas ? , lui répondit Ron.
- Il y a maintenant cinq ans, j’ai commencé à faire des rêves étranges et si réels à la fois mais dont les personnes concernées restaient floues. Celui qui ma marquée le plus était dans un cimetière, il y avait des hommes avec des cagoules et un jeune garçon attaché à une tombe…

Harry se leva d’un bond et se recula de ses amis en marchant en arrière l’air terrorisé, on avait l’impression que quelque chose de monstrueux allait lui sauter dessus.

- Harry ??? demanda Hermione. Tu vas bien ?
- Il y avait aussi un autre homme ? N’EST-CE PAS AMBER ?
- Oui, un homme… un homme que je ne connais pas mais que j’ai toujours trouvé avide de pouvoir !

Dans un murmure, Harry prononça…

- Voldemort !!! Tu étais présente quand Voldemort a repris ses pouvoirs.

Sur ces mots, Hermione plaqua ses mains pour étouffer un cri, Ron et Ginny se regardaient consterné. Pourquoi ? Pourquoi Amber faisait le même genre de rêve à propos de Voldemort. Pour lui, c’était simple, on les reliait à sa cicatrice mais pour elle ?

Revivre l’histoire de la finale de la coupe de feu était pénible. Il s’efforça de la raconter en n’oubliant aucuns détails et Amber lui confirma son histoire. Elle était désolé pour lui et tomba en pleure dans ses bras en sachant toute la souffrance qu’il avait dut endurée.

Afin de ne pas inquiéter Mrs Weasley, ils décidèrent de descendre déjeuner et de ne pas en parler devant elle. Amber sécha ses larmes et lui demanda encore pardon pour avoir fait ressurgir de mauvais souvenirs.

- Ne t’inquiète pas, j’en verrais d’autre : pire ou meilleur mais il y en aura encore.

Ils avaient raison, à peine avaient-ils franchi la dernière marche que Mrs venait à leur rencontre.

- Enfin, il était temps ! Je pensais que jamais vous ne vous lèveriez.
Hermione, un hibou a apporté ta gazette du sorcier, elle est sur ton assiette.
- Merci Mrs Weasley.

Tout en déballant sa gazette, Hermione but une gorgée de son jus de citrouille qu’elle recracha automatiquement sur Ron en voyant les titres de la page principale.

- TU ES FOLLE OU QUOI !!!
- Heu, excuse-moi. Harry regarde.

Sur la première page, plusieurs photos de mangemorts étaient affichées. Les regards se posèrent sur le titre de l’article :


Invasions collectives à la prison d’Azkaban.

C’est dans les environs de 23h30 hier soir que la prison d’Azkaban a été prise d’assaut par une armée de Mangemorts. Les gardiens submergés par le nombre élevé d’assaillants n’ont pu empêché cette évasion. On ne déplore aucun mort mais nous savons qu’il y a au moins 10 blessés graves parmi les aurores appelés en renfort. Ils ont du être emmenés d’urgence à St Mangouste mais leurs jours ne sont pas en danger.
Nous vous rappelons que toutes informations pouvant menées à leur capture ainsi que de celle de CELUI-DONT-ON-NE-PEUT-PAS-PRONONCER-LE-NOM sera récompensée en conséquent par une somme de gallions…


Harry et ses amis n’en revenaient pas, il n’avait pas rêvé : Voldemort préparait bien une nouvelle attaque.
Un silence de mort régnait dans la salle à manger et le seul bruit qu’on entendait venait de la cuisine. Molly s’en inquiéta, elle qui avait toujours l’habitude d’entendre au moins son fils se disputer avec Hermione.

- Et bien, que se passe-t-il ici, même pas une petite querelle d’amoureux ? Vous êtes malade peut-être ?

Aucunes réactions ne se firent voir ou entendre.

- LES ENFANTS !!! J’ai demandé quelque chose.
- Ah… euh… quoi… pardon… Tu disais Maman ?
- Je vous demandais si tout allait bien !
- On réfléchissait, tu as lu la gazette ?
- Pas besoin de lire la gazette, Ron. J’étais déjà au courrant.
- Comment ça se fait ?
- Ton père était là-bas cette nuit avec les aurores et ceux de l’ordre.

En voyant l’inquiétude de ses deux enfants, elle les rassura.

- Ne vous en fait pas, il va très bien et n’a pas été blessé. Il m’a envoyé un hibou très tôt ce matin pour me prévenir de ne pas s’inquiéter mais qu’il allait directement travailler.
Vous ne devriez pas penser à ces choses là ou essayer d’intervenir, ce sont des guerres entre adultes et puis se n’est pas la première fois qu’il y a des évasions à Azkaban. N’est-ce pas Harry !!!, avec un petit clin d’œil auquel il répondit par un sourire.

Il pensa que si elle avait été au courrant de son cauchemar, elle n’aurait pas tenu le même discours. C’est vrai, Sirius avait pu s’échapper mais lui, il n’était pas sous les ordres de Voldemort et puis avait-elle également oublié que c’était en partie grâce à lui et les membres de l’AD que l’Ordre du Phénix avait pu stopper les mangemorts qui s’étaient évadés au début de sa cinquième année scolaire ?
A cette dernière remarque, Harry se sentit stupide. Après tout, elle avait raison, sa manie de toujours foncer sans réfléchir avait coûté la vie de son parrain.

Ils décidèrent d’envoyer un hibou à Dumbledore pour expliquer leurs découvertes du réveil à propos des rêves communs de Harry et Amber puis d’oublier momentanément, afin de terminer dans la bonne humeur les vacances, néanmoins…



La pièce était grande et uniquement éclairée par une bougie posée sur une table ronde qui trônait en son centre. C’était le seul meuble qu’il y avait à part un fauteuil mis n’importe comment près de la cheminée.
L’homme, était là, assis dans le noir, il réfléchissait ou plus tôt, il savourait les victoires qu’il était sûr de gagner et fut interrompu par une personne qui tapait à la porte.
La porte s’ouvrit et un homme aux cheveux d’un blond éclatant fit son apparition.

- Maître !!! , tout en s’inclinant
- Alors Lucius, mon serviteur, prêts à de nouveau me servir ?
- C’est avec un honneur…
- Queudever t’a-t-il mis au courrant de mes plans ?
- Oui Maître, mais puis-je me permettre…
- TE PERMETTRE !!!!
- Pardonnez-moi mon Seigneur, mais je viens avec la meilleure nouvelle qu’il soit.
- Ton audace de perdra Lucius, je t’écoute.
- Nous l’avons retrouvé…
- TU VEUX DIRE…
- OUI MAITRE !!!
- Dans ce cas, tu as eu raison de me prévenir, on va attendre le bon moment car il faudra peut être changer nos plans.
- Merci Maître.

Il faisait encore noir dehors et la maisonnée était très silencieuse, ce fut en cherchant ses pantoufles qu’elle vu l’heure : seulement deux heures du matin. Elle se rapprocha de la fenêtre et se demanda ce que voulait bien dire ce rêve.
Elle ne se recoucha qu’une demi heure plus tard et pensa que le mieux était de demander le matin à Harry.

- Bonjour Harry !
- Bonjour Amber !
- Dis-moi Harry, tu fais encore des cauchemars ?
- Bizarrement, j’ai bien dormi cette nuit. Pourquoi cette question ?
- C’est que…
- Amber, je t’aie expliqué que les cauchemars que je faisais n’étaient pas de ta faute, me rappeler de la coupe n’a rien à voir. Ils vont et viennent, je ne peux rien y faire.
- Donc, tu as bien dormi ?
- Mais oui ne temps fait pas.

Amber était rassurée, on lui avait fait comprendre que s’il se passait des évènements importants dans la vie de Voldemort, Harry le ressentirait et là : rien, la nuit avait été calme.

- Amber… alors… tu es prête pour demain !, dit-il.
- Juste un peu anxieuse.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptySam 8 Avr - 15:27

Chapitre 6 : A bord du Poudlard Express.

Le lendemain matin, Amber ne cessait de courir de tous les côtés, peur d’oublier quelque chose. Rentrer dans une école de sorcellerie lui semblait tellement extraordinaire.

- Mais ne tant fait pas, si tu oublies un truc, Maman nous l’enverra par hibou ! lui dit Ginny qui attendait de descendre avec elle.
- Je veux que se soit parfait.
- Ah, Hermione, tu tombes bien. Aide moi à persuader Amber qu’elle n’a rien oublié, cela fait au moins cinq fois qu’elle regarde en dessous du lit.
- De toute façon, je montais vous dire que les taxis étaient là, donc…

Mrs weasley avait fait venir deux taxis moldus, un pour elle et les deux garçons et l’autre pour les filles qui étaient accompagnées, pour la circonstance, de Maugrey Foloeil. Les animaux avaient été répartis dans chaque voiture.
Harry était étonné de ne pas voir plus de membres de l’ordre du phénix mais Molly lui avait répondu qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Ils étaient présents tout en étant discrets pour ne pas attirer l’attention.
L’ordre n’avait pas fait de grandes apparitions dans sa vie depuis qu’il était chez son ami et les discutions tournaient cours quand la nouvelle arrivante faisant son entrée dans une pièce.

Arrivés à la gare de King Cross, Ron et Hermione allèrent chercher des chariots et se mirent en route pour le quai 9 ¾ lorsque les mâles furent déposées dessus. Harry pensa avoir aperçu Lupin, son ancien professeur de défense contre les forces du mal, caché derrière une poutre mais n’en souffla mot à personne.

- Bon, les enfants, je vous demanderais de passer devant avec Mongrey pour lui montrer.
- Où va-t-on ?
- Ne t’inquiète pas, ma chérie! Regarde comment ils font et puis, je ferais le passage sur la bonne voie avec toi. Le plus important, c’est de courir droit devant.
- Devant ??? C’est un mur ???

Sur ces mots, les autres prirent leur élan en fonçant en direction de l’arche. Elle cru qu’ils étaient fous jusqu’au moment où un après l’autre, ils disparurent.

- Tu vois, ce n’est pas compliqué !

Elle prit le risque de se lancer en gardant les yeux fermés et ne les ouvrit qu’en entendant un bruit de foule. Le panneau au-dessus d’elle indiquait « Poudlard Express départ 11h ».

- Viens, rejoignons les autres. Ils sont là.
- Il faudrait se dépêcher Mrs Weasley ! Il n’y a déjà presque plus de place!
- Tu as raison Hermione. Allez, tout le monde monte dans le train.


Ils arrivèrent à trouver dans un compartiment où Neville leur avait gardé des places et mirent leurs bagages dans les filets pour ensuite aller saluer Mrs Weasley qui, ne perdit pas ses habitudes de pleurer en leur faisant signe au revoir une fois la locomotive mise en route.

Ron et Hermione se dirigèrent vers le compartiment des préfets en promettant de revenir plus tard, tandis que les trois autres retournaient près de Neville et … Luna, sûrement montée après eux.
Harry présenta Amber : Neville était rouge comme une tomate et Luna qui ne perdant pas à ses habitudes regarda la jeune fille de la tête aux pieds puis, replongea la tête dans le magazine de son père.
L’après-midi se passa sans encombre, les discutions planaient gaiement.
Ce ne fut que vers quinze heures que les deux préfets revinrent de leur réunion, accompagnés de Cho Chang croisée dans le couloir deux minutes plus tôt.

- Bonjour harry, Bonjour tout le monde.
- Salut Cho !, répondirent-ils en cœur.
- Mes amies et moi, on se demandait si tu allais reprendre les cours de défense cette année ?
- Oh, je ne sais pas… Ca dépendra du prof qu’on a et puis, Dumbledore est revenu, donc… je préfère attendre pour voir.
- Te me donnes des nouvelles dès que tu sais quoi ?
- Oui, oui, pas de problème. A plus !
- A plus…
- Je suppose que tu serais triste de ne plus donner de cours ? Tu n’auras plus l’occasion de la voir !


Sur ces mots Harry se retourna vers Ginny qui regardait par la fenêtre le paysage qui défilait à toute vitesse et tout en regardant son reflet affichant un air triste dans la vitre, il répondit à l’adresse de tous.

- J’espère que nous aurons un bon Professeur cette année car redonner des cours, surtout que je suis devenu capitaine de l’équipe de Qwidditch, cela risquerait de fort charger mon emploi du temps. Ensuite, Cho ne m’a jamais vraiment intéressé…

Il était content de voir le plus beau sourire du monde se dessiner sur la vitre en entendant la dernière phrase prononcée. Elle remarqua qu’il la regardait et vu que ces lèvres bougeaient en prononçant des mots uniquement pour elle « je préfère les rousses ».
Soudain, le reflet de Amber apparut à la place de celui d’Harry, elle avait remarqué le petit manège et c’était glissée entre les deux pour les regarder maintenant un après l’autre.

- Vous nous faites partager votre conversation vous deux.

Ginny se retourna en évitant le regard d’Harry.

- Que veux tu dire ? Je ne parlais pas !... je regardais par la fenêtre !
- Moi non plus, je ne sais pas de quoi tu parles.
- Dans ce cas, pourquoi tu es tout rouge ?
- JE… je… LES FILLES C’EST N’IMPORTE QUOI.

Les rires éclatèrent dans le wagon et ils ne s’arrêtèrent que lorsque la sorcière passa pour vendre des confiseries.

- VOUS AVEZ VU !!!
- Quoi ? PAS LA PEINE DE CRIER DANS MES OREILLES RON ! dit Hermione.
- Oups, pardon… Elle vend des « Sucitrons » de chez Fred et Georges.
- Je me souviens, ils m’en ont envoyés pour mon anniversaire. Mais je n’ai jamais osé les goûter, les connaissant…
- Tu as tord, ils sont délicieux. Le seul problème, c’est que ta langue reste jaune au moins trois jours. Cela dépend évidemment du nombre de bonbons que tu as mangé.

Harry préféra ne pas y toucher mangeant plutôt des chocos-grenouilles qu’il fit goûter à Amber demandant au passage, les raisons pour lesquelles il avait dû donner des cours.
Elle était fière du comportement de celui-ci face aux épreuves d’Ombrage et regretta ne pas être rentrée une année avant pour suivre ces leçons.

- Peut-être que si j’avais suivi tes cours, j’aurais eu des pouvoirs magiques.
- Pourquoi, tu ne sais pas lancer de sorts ? demanda Neville.
- Dumbledore ma dit que je ne devais m’en soucier pour le moment et que j’avais plus de pouvoir que je ne pensais…De plus, ce serait plus simple pour l’ordre du Phénix que je sois à Poudlard.
- Tu connais l’Ordre ? hanchèra Harry.
- Tout ce qu’il m’a dit est que, pour ma propre protection, je serais protégé par des membres à mon arrivée. En y pensant bien, je ne sais pas lancer de sorts mais je peux faire ça !

Elle joignit ses mains et les fit glisser pour qu’on croie que le pouce de sa main gauche recule petit à petit pour ensuite disparaître dans la main droite. Ils étaient tous à regarder les yeux grands ouverts, excepté Harry et Hermione qui connaissaient ce vieux tour.

- Pourquoi vous rigolez ? demanda Ron.
- C’est un truc moldu qu’on fait aux enfants, son pouce est caché derrière les autres doigts.
- En es-tu sûr, Harry ?

Elle retourna sa main dans tous les sens pour la montrée à l’assemblé, il n’avait belle et bien que quatre doigts.

- COM…COMMENT TU FAIS CA ???
- Je n’ai jamais vraiment su. Au début, mes parents étaient inquiets, mais ensuite… tant qu’il retournait à sa place, ils ne sont plus posés de questions.
- Pour qu’il revienne sur ta main, tu fais quoi ?
- Ce n’est pas compliqué, regarde Ginny…

Elle tapa deux fois dans ses mains, le pouce avait repris son emplacement d’origine. Sous les regards étonnés, elle commença à rire. Ron, par contre, l’admirait avec de la convoitise.

- Ne n’inquiète pas Ron, dès que je sais comment ça fonctionne, je te l’apprendrais.
- Tu veux bien… les jumeaux vont êtes jaloux de voir que je connais ce tour et pas eux. Je les imagine déjà à me supplier !
- Tu crois que nos frères te supplieront une fois quelque chose, je pense qu’ils préféreraient retourner vivre à la maison avec notre mère.

Sans rien dire, il se mit dans un coin afin de râler sous les éclats de rire.

Ils décidèrent de mettre leurs uniformes car le train n’allait pas tarder à arriver à Pré au Lard.
En préparant les bagages à la descente, le plus dur fut de replacer les deux chats dans leur panier respectif. Ils avaient été très calmes durant le trajet, à l’étonnement de Ron, par contre réintégrer leur logis, n’était pas la meilleure des choses… L’orage enfin dissipé, ils gagnèrent le quai de la gare.
Hagrid, à son habitude, accueillait les premières années et fit un signe en voyant Harry. Le restant des élèves se dirigea vers les calèches qui aux yeux de certains n’étaient tirées que par magie vu qu’aucunes créatures ne s’y trouvaient attelées. Les seules personnes à les apercevoir étaient celles ayant vu la mort de près.

- Ca s’appelle comment, ces créatures étranges ?
- Des sombrales… Tu… TU PEUX LES VOIR ? dit Harry.
- Bien sur que je peux les voir, je ne suis pas aveugle.
- Excuse-moi, c’est que… les seules personnes à pouvoir le faire, ce sont ceux qui ont failli connaître la mort.
- Ah, je vois…et crois tu que les trois gorilles là-bas vont finir par les voir, parce qu’à en déduire de la tête qu’ils font, on dirait qu’ils sont proche de la crise cardiaque.

Harry regarda dans la direction opposée. Il vit Malfoy, Crabbe et Goyle regarder Amber, leur expression était un mélange d’étonnement et de rage.

- Ne t’en fais pas, ce n’est que le début. Les attaques personnelles, ils connaissent… Viens, on monte avant qu’ils n’arrivent.

Lorsque Harry grimpa, elle se retourna vers Malfoy et lui fit signe. Ce n’était ni un signe de moquerie ni un de joie, c’était comme si quelqu’un disait bonjour.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyDim 9 Avr - 8:53

Chapitre 7 : Nouveaux professeurs, nouveaux cours.

Le château était comme elle l’avait imaginé « MAGNIFIQUE », à vrai dire ses amis lui en avaient tellement parlé.
Elle admirait les tapisseries, les armures et statues ; disait bonjour à tous les tableaux où des gens lui faisaient signe ; fit connaissance avec deux ou trois fantômes, pour s’arrêter net à la vue du plafond magique de la grande salle.

- Ne reste pas planter là la bouche ouverte, les autres te regarde.
- Heu… Quoi Hermione ?
- Viens, on va s’asseoir.

Certains élèves arrêtaient de parler ou se retournaient au passage de la nouvelle venue et, les chuchotements ne cessèrent qu’à l’arrivée du Professeur Mcgonagall suivie par les premières années.
Le choixpeau magique débuta sa chanson et une foie finie, on procéda à la répartition des maisons.
Dumbledore se leva enfin pour effectuer son discours.

- Mes chères amis, je suis heureux de vous accueillir pour une nouvelle année scolaire qui je l’espère se passera dans la joie et la bonne humeur. Je vous rappel, pour les nouveaux, que la forêt est interdite et qu’une liste d’objets… disons… frauduleux se trouve affichée sur la porte du bureau de Mr Rusard ici présent. J’ai également l’honneur de vous annoncer la venue d’un nouveau Professeur de Défense contre les forces du mal, je pense qu’il ne devrais plus tarder…

Sur ces mots, la grande porte de la salle s’ouvrit laissant apparaître un visage familier.

- Mes enfants, pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous présente le Professeur Lupin.

Ce fut sous un tonnerre de cris et d’applaudissements qu’il fut accueilli, or mis les serpentards et le Professeur Rogue, tout le monde aimait Lupin.

- S’il vous plait, s’il vous plait, maintenant que votre Professeur sait que vous êtes heureux de le revoir, nous allons passer à une chose essentiel : manger, donc je vous souhaite un bon appétit.

Les tables croulaient sous un nombre indéfini de plats et déserts différents. Le repas était merveilleux pour Amber qui écoutait ses amis raconter leur histoire, mais discrètement, avec le professeur.
Une heure plus tard, lorsque le repas fut terminé, on leur indiqua de regagner leurs dortoirs respectifs. A l’exception de trois d’entre eux.

- Miss Dewit, Mr Potter et Weasley, voulez-vous me suivre à mon bureau.
- C’est que je dois accompagner les premières…
- Les autres préfets s’en chargeront, Suivez moi.

Ils quittèrent Ginny et Hermione pour se diriger vers la classe du Professeur Mcgonagall.

- Je vous ai demandé de venir avec moi pour régler certaines affaires d’ordre privé. Miss Dewit, à partir de demain, vous devrez vous présenter tous les mardis et jeudis soir vers dix-neuf heures au bureau du Professeur Dumbledore pour vos cours particuliers. Quand à vous deux, j’ai la chance de vous annoncer que le Professeur Rogue a accepté que vous suiviez ses cours de potions, il est évident que j’attende de votre part une réussite totale de cette option.
- Professeur ?
- Oui, Potter !
- Je ne comprends pas, nous n’avons pas eu Optimal au buse.
- Disons, que le Directeur sait se montrer… Persuasif ! Avez-vous oublié ce que j’ai dit au Professeur Ombrage l’année dernière ?

Rien que le fait de prononcer ce nom, donna au Professeur comme des nausées.

- Non Professeur, je n’ai pas oublié et Ron et moi-même vous remercions, Ron approuva de la tête.
- Bien, j’ai pris sur moi de commander votre matériel et livre, vous devrez les recevoir demain matin par hibou. Allez, qu’attendez-vous filez dans vos dortoirs.
- Oui, merci Professeur.
- Potter, un instant.

Elle se leva pour fermer la porte et l’inviter à s’asseoir.

- J’aimerais avoir une petite discussion avec vous à propos de Miss Dewit. Nous voudrions, le directeur et moi, que vous nous préveniez s’il se passait des choses étranges autour d’elle.
- Je ne comprends pas, je dois l’espionner ?
- NON, non, sûrement pas, juste nous dire si des évènements anormaux arrivent... comme les rêvent que vous faites tous les deux.
- Je…
- Ecoutez, je sais qu’elle est votre amie et en vous faisant également confiance, je peux vous confier cette mission qui sauvera peut être sa vie. Elle n’est pas au courrant des pouvoirs qu’elle possède, les découvrir trop vite pourrait lui nuire ainsi qu’à son entourage.
- Je vois.
- Maintenant, parlons de votre rôle de capitaine ! N’oubliez pas les recrutements !
- Je pensais décider d’une date demain.
- Dans ce cas, passez me voir dès que vous l’avez afin de réserver le terrain.
- Bien Professeur.
- Je pense que vous pouvez regagner vos dortoirs à présent.
- Merci Professeur.

Harry fit un signe de tête et partit rejoindre ses amis. Quand il ferma la porte, un autre professeur rentra par une petite porte de côté dans la salle de classe.

- Albus, vous avez entendu ?
- Oui… Minerva.
- Il n’est pas très heureux de cette mission.
- A vrai dire, je m’en doutais !, avec un petit sourire.
- Croyez-vous que se soit prudent de lui confiez une telle tâche ?
- Si nous ne lui demandons pas, il pourrait se passer des évènements sans qu’on ne soit au courrant et vous connaissez la prophétie.
- Oui : si elle ne trouve pas sa voie, elle trouvera celle du mal. Je le sais mais pour Harry ?
- J’ai confiance en lui et puis avec toutes les épreuves qu’il a déjà endurées… il possède plus d’armes en lui que nous pouvons imaginer.



Harry allait en direction de son dortoir lorsqu’il fut arrêté par… un ami.

- Harry, Harry !
- Excusez-moi Professeur, je réfléchissais.
- Harry, nous sommes seul appelle moi Remus.
- Oui Pro… oui Remus, avec un petit sourire.
- J’aurais tellement voulu te parler plutôt.
- Ah ???
- Oui, à propos de ton parrain. On n’a pas eut la chance de beaucoup se voir depuis l’accident.

Les deux interlocuteurs avaient baissé la tête avec un air triste et n’osaient pas entamer la conversation.

- Tu sais Harry, avant le jour de son accident, il m’a fait promettre de veiller sur toi et si tu ne me considères pas comme un parrain, j’aimerais que se soit comme un ami ou confident. Je sais que dire des choses à ces meilleurs amis peut être pénible, c’est pour ça que si tu as besoin de mon aide…

Harry était ému par ces paroles mais aussi à cause du fait que son parrain avait pensé à lui au cas où il lui arriverait malheur. Lupin posa sa main sur l’épaule et le regarda avec un sourire.

- C’était vous à la gare ?
- Oui, ne le dit à personne. J’était sensé être à Poudlard, répondit-il avec un clin d’œil.
Il y avait d’autres aurores cachés, mais… une promesse est une promesse.
Je voulais également te rappeler qu’en étant de nouveau ton professeur, il y aura certains objets que je devrais confisquer si je te vois en leur possession.
- Je ne comprends pas ? , avec un air qui ne trompait personne.
- Décidément, les jeunes de nos jours. Bon, je te laisse, nous nous revoyons demain pour ton premier cours.
- Au revoir !
- A demain Harry et prends soin de toi.


Quand Harry arriva dans la salle commune des griffons, il était déjà tard et tout le monde avait regagné leur dortoir respectif, sauf Amber. Elle était assise dans un fauteuil près de la cheminée. Harry se reprocha d’elle et vit son inquiétude.

- Tu as un problème ?
- OUI, UN ENORME !!! cria-t-elle.
- OH ! Ne t’énerve pas et explique plutôt.
- Ce n’est pas ma place ici.
- Que veux-tu dire ?
- Quand je suis arrivée tout à l’heure, je les entendais rire et expliquer leurs vacances.
- Et alors ?
- C’est que… ils ont commencé à parler de leur résultat de Buse. Tu imagines, moi, rentrer en sixième sans jamais avoir passé un seul examen de magie. Demain, je vais être ridicule devant les griffons d’or, devant les serpentards, devant Ma…
- Devant qui ?
- Laisse tomber !
- Non, je ne laisse pas tomber et puis, si tu n’avais pas de dons, tu ne serais pas là.
- Tu crois ? Pourquoi Dumbledore ne me donne que deux cours par semaine, dans la lettre, il était noté quasi tous les jours ?
- Je ne sais pas ? Demande lui demain, on est mardi et se sera ton premier soir avec.
- Tu as peut être raison ! Il n’empêche que je n’y connais rien.
- Ne t’en fais pas, on sera là pour t’aider et pour les autres, il y aura au moins Hermione. A ce que j’ai pu comprendre vous avez tous les mêmes cours ensemble et crois moi, c’est la meilleure. Maintenant, il faudrait monté, demain, on a une dure et longue journée.
- Tu as raison. Ah, j’oubliais… Ginny a rompu avec son petit copain.
- Et ?
- Et je croyais que tu aimais les rousses.
- Qui te la dit ?
- Toi, dans le train ?
- Je n’aie rien dit !!!
- Si, même que Ginny t’a répondu qu’elle aimait quand tes cheveux étaient en bataille sur ta tête. Ce qui m’a semblé bizarre, c’est que les autres n’ont pas réagi ? Allez, moi je vais dormir… on se voit demain.
- A demain.

Harry était pourtant sûr de ne jamais avoir prononcé un seul mot et puis Ginny aussi. « Elle aimait ses cheveux en bataille », il oublia vite cette pensée, du moins pour l’instant, pour se concentrer sur Amber. Etait-ce ces phénomènes étranges dont le Professeur Mcgonagall parlait ?
Il ne savait plus que faire : garder cela pour lui ou le dire à Dumbledore ? Il décida la deuxième solution, il n’aimait pas la trahir mais si ça pouvait l’aider pour plus tard…
Il monta dans sa chambre, par bonheur Hedwige était là, et rédigea sa lettre.


Professeur,

Vous m’avez demandé de vous prévenir s’il se passait quelque chose d’anormale. En fait, Amber m’a répété des mots que Ginny et moi i avons dit. Seulement, nous ne l’avons pas fait, ils ont été simplement pensés, enfin, je le suppose pour Ginny. J’espère que vous comprendrez, Harry.


Harry attacha la lettre à la patte de sa chouette, lui dit le nom du destinataire et alla se coucher dans l’angoisse la plus totale.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMar 11 Avr - 13:48

Chapitre 8 : Tout c’est bien passé pour finir.


Harry se leva tôt et décida d’aller prendre son petit déjeuner. Ginny était réveillée et attendait dans un fauteuil dans la salle commune prêt du feu.

- Tu es déjà debout ?

Elle sursauta à l’arrivée de son ami.

- Et oui, en fait, Hermione et moi, on ne vous la jamais dit mais Amber ronfle tellement que je pense qu’elle pourrait battre Ron !

Ils rigolèrent à la pensée de les voir faire un concours. Il hésita un moment puis prenant son courage à deux mains décida de lui demander.

- Cela ne te dérange pas qu’on descende prendre notre petit déjeuner, les autre ne tarderont plus !
- Oui, si tu veux !

Les couloirs étaient déserts et personne ne parlait. Harry dut plusieurs fois ouvrir la bouche avant qu’un son ne sorte.

- Ginny, je voudrais te poser une question ? Elle va peut être te paraître étrange…
- Pose toujours, on verra après !

Il devenait de plus en plus rouge.

- Hier, dans le train quand Cho a quitté le compartiment et que je te regardais dans la vitre…
- Oui.

Cette fois-ci, c’était eux qui auraient du faire un concours pour savoir lequel illuminait le plus les couloirs.

- Je t’ai murmuré une phrase que personne d’autre n’a entendue et est-ce que c’est vrai que tu y as répondu que … QUE TU AIMAIS MES CHEVEUX EN BATAILLE ? Voilà.

Il avait prononcé la dernière phrase tellement vite qu’elle n’était pas sûre d’avoir bien entendu. En voyant son air gêné, elle se dit qu’elle n’avait pas rêvé.

- Comment le sais-tu ? Je ne l’ai dit à personne !
- Ecoute, je ne peux pas te l’expliquer pour l’instant mais, l’as-tu ne fusse que pensé ?

Elle baissa la tête et un timide « Oui » sortit de sa bouche. Harry souleva son menton avec sa main et juste à ce moment là, on entendit Peeves qui arrivait en renversant les armures.

- Peeves, vite, cachons nous !

Ginny avait eu le temps de le pousser dans un coin entre des statues. Il était dans les bras l’un et l’autre et préférait attendre que l’esprit frappeur disparaisse. Quand Harry réalisa la situation, il ne voulait pas la quitter, la repousser gentiment dans le couloir ne lui vint même pas à l’idée. A la place, il entoura ses bras encore plus tendrement autour d’elle ne voulant plus la quitter.

- HARRY ???
- Non, s’il te plait, encore deux minutes…



Lorsqu’ils franchirent la porte de la grande salle, ils furent soulagés de ne pas voir leurs amis. En effet, cela aurait été suspect s’ils arrivaient après eux et eurent tout juste le temps de s’asseoir quand… Hermione, Amber et Ron les rejoignirent.

- Ca fait longtemps que vous êtes là ?
- Euh… facilement un bon quart d’heure, dit Harry en regardant discrètement Ginny.
- On se demandait où vous étiez ?
- Et bien tu vois mon cher frère, si on devait t’attendre à chaque fois pour manger, on n’aurait droit qu’au dîner !
- Dans ce cas ma chère sœur, pourquoi vos assiettes sont vides ?
- PARCE QU’ON A DEJA FINI !!!

Les disputes entre Ron et Ginny étaient rares mais violentes. Celle-ci ne fut interrompu que par le Professeur Mcgonagall qui apportait les emplois du temps.

- Que se passe-t-il ici ?
- Rien Professeur, nous n’étions pas d’accord.
- Est-ce pour cela que toute la salle doit être au courrant !
- Pardon Professeur…
- Je l’espère, Miss Weasley. Voici vos emplois du temps, Miss Dewit ? Vous passerez à mon bureau ce soir, je vous amènerais au bureau du Professeur Dumbledore.
- Oui Professeur.
- bon, maintenant un peu de calme.

Ron regagna sa place en tirant la langue à sa sœur.

- Au fait, elle voulait te parler de quoi hier ?
- Euh, des recrutements pour le quidditch, elle voudrait connaître au plus vite la date pour réserver le terrain. Je m’en occuperais ce soir en espérant ne pas avoir trop de devoirs.

Ils regardèrent ensemble leur horaire pour la journée.

- Génial, que des doubles cours aujourd’hui et en plus, on commence par potion.
- Oui, suivit d’histoire de la magie coupé par le déjeuner et… chouette, défense contre les forces du mal, on sera toute la journée ensemble, répondit Hermione à Ron et Harry.
Ne me regarde pas avec cet air Harry, Ron m’a expliqué hier en revenant à la salle commune.
- Dites moi, demanda Amber, ils sont difficiles les cours?
- Il y a deux pratiques et un théorique, répondit Harry.
- Chez moi, je suis douée en cuisine, ça va peut être m’aidée pour potion?
- Ne t’inquiète pas, dit Hermione, on sera là pour t’aider. Quand à vous j’espère que vos Hib…

Ce ne fut qu’à peine le mot commencé, qu’une volée de hiboux s’engouffra par les fenêtres pour apporter le courrier. Ils déposèrent la gazette du sorcier à Hermione ainsi que les livres et ingrédients à Harry et Ron.

- Rien de nouveau dans la gazette ?
- Je ne sais pas, de toute façon, je la lirais plus tard. On devrait partir pour le cours de potion.
- Je n’ai pas eu l’occasion de manger !!!
- Lève-toi à l’heure des gnomes, frérot !
- Et toi, tu ferais mieux de t’occuper de tes pustules que tu appelles taches de rousseurs !

Ginny était verte de rage quand les quatre amis se levèrent.

- Harry dépêche toi !
- J’arrive, partez devant.
- Ils ont raison tu sais, tu devrais y aller.
- Ne t’en fait pas pour moi, je voulais te remercier d’avoir sauver le coup avec les assiettes.
- J’ai l’habitude d’inventer avec mes frères.
- Allez, je me sauve, à plus.

Il prit ses affaires, se pencha pour embrasser Ginny sur la joue et lui glissa tendrement à l’oreille afin qu’elle seule puisse entendre.

- Si tes belles tâches de rousseurs ressemblaient un jour à des pustules, je t’aimerais toujours autant.


Harry courra dans les couloirs sombres qui menaient aux cachots utilisés comme salle de classe par le Professeur Rogue. Par chance, les élèves attendaient encore devant la porte et certains d’entre eux n’étaient pas encore arrivés. Quand il s’arrêta, il dut mettre sa main sur sa poitrine qui lui faisait mal et respirer profondément afin de reprendre son souffle.

- Ca va, dit Hermione.
- Tu en as mis du temps, rétorqua Ron, tu faisais quoi avec Ginny ?
- Rien, on... elle me souhaitait bonne chance…pour le cours, dit il à bout de souffle.
- Tient, tient mais se sont les adorateurs de loup-garou !

Malfoy venait de surgir d’un couloir avec toute sa bande de lèche bottes.

- Remarquez, si Granger est attaqué par une de ces créatures, elle ne changerait pas beaucoup d’apparence.

Des ricanements se soulevaient du groupe des serpentards.

- Retire ce que tu viens de dire !
- Weasley qui prend la défense de sa guenon chérie, apparemment elle ne sait plus se défendre seule. C’est typique des sangs de bourbe.
- Et toi, tu veux que je te rafraîchisse les idées en te remontrant ce qui se passe lorsqu’on traite une de mes amies de sang de bourbe ! dit Amber.

Amber était caché derrière le trio et personne ne l’avait encore vue pour l’instant. Tous les regards intrigués se pausèrent sur elle.

- Je t’ai posé une question, tu es peut être trop lâche pour te battre ?
- Qui parle de se battre ici ?

Le Professeur Rogue venait de sortir de sa classe.

- Je vous ferais remarquer que le cours a déjà commencé et que j’attends !

Les élèves entrèrent et prirent place à leur banc

- J’aimerais vous signaler que la classe des griffons d’or s’agrandit d’une élève supplémentaire, J’espère qu’elle ne se montrera pas aussi nulle que les autres, dit il en regardant Amber.


Elle regardait le professeur sans émettre une seule opinion ou réaction. Hermione l’avait mise en garde ce matin, au cas où ils auraient potion, des perpétuelles remarques de celui-ci.
Les serpentards ricanaient sans retenue et lorsque Rogue se dirigea vers son bureau, elle se retourna pour lancer un regard noir à Malfoy sachant pertinemment qu’il était le leader de ces jacassements.
Elle se trompait, il est juste, qu’il la regardait mais son visage était neutre

Le restant du cours se passa normalement et elle trouva que fabriquer des potions n’était pas si dur qu’on pouvait le croire, du moment qu’elle suivait les étapes une à une.

- Tiens, tiens, tiens… qu’avons-nous là ? demanda Rogue devant le bureau de Amber et Harry. Nous avons à droite une potion verte et à gauche bleue ! Miss Dewit, êtes vous sûr d’avoir bien préparée votre potion ?
- Oui Professeur, j’ai fait comme indiqué au tableau.
- Mr Potter, pouvez-vous me rappeler depuis combien d’années vous êtes ici ?
- Cinq Monsieur.
- Et Miss Dewit ?
- Un jour Monsieur.
- Donc, vous serrez d’accord avec moi pour dire qu’elle n’a jamais eut de cours, exacte ou pas ?
- Exacte Monsieur.
- Dans ce cas, pourriez-vous m’expliquer pourquoi sa potion est réussie et pas la votre ?

Tous les regards se dirigèrent vers son chaudron à elle. Amber était surprise et gênée à la foi, ce n’était que sa première préparation et elle avait réussi.

- Non Monsieur, je ne peux pas l’expliquer.
- Bon, je pense qu’un petit zéro s’impose !

La cloche sonna et tous rangèrent leurs affaires.
- N’oubliez pas de déposer un échantillon sur mon bureau avec votre nom inscrit dessus et de noter votre devoir.


Ils sortirent de la classe pour se diriger faire celle d’histoire de la magie.

- Harry, je suis désolée.
- Mais pourquoi ?
- A cause du zéro et des remarques de Rogue, c’est ma faute !
- Hahaaaa….
- Pourquoi vous rigolez ?
- Mais Amber, c’est moi qui devrais être désolé pour ne pas avoir été à la hauteur. Les zéros et les remarques, j’en ai l’habitude et crois moi, il a encore été gentil !
- Ah bon…
- Par contre, dit Hermione, tu nous as épaté. Comment tu as fait ?
- Comme je l’ai dit au prof, j’ai juste lu les inscriptions du tableau…
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMar 11 Avr - 13:52

Chapitre 9 : Cours particulier.


L’arrivée à leur salle commune après un bon souper était méritoire. La journée s’était bien passée en règle générale, le plus dur était encore à venir : les devoirs.
Amber était rassurée : elle avait réussi sa potion, impressionnait le professeur d’histoire de la magie par son envie de tout connaître et avait écouté avec attention le cours de défense contre les forces du mal qui était théorique cette fois-ci.
L’horloge indiquait dix-huit heures quarante cinq, Amber décida de se lever pour aller au Bureau de Mcgonagall.

- Tu pourrais lui demander si je peux avoir le terrain de quidditch ce samedi pour les recrutements ?
- Pas de problème Harry !

Elle se faufila dans le passage et disparu quand le tableau se referma. Cependant, elle ne fit que la moitié du chemin car le professeur la rejoignit n’étant pas sûr qu’elle se souvienne de l’emplacement du bureau.

-Etes-vous prête Miss Dewit ?
- Je l’espère !
- Dans ce cas, allons y, le directeur nous attend.

Elles arrivèrent devant la gargouille qui s’effaça à l’annonce du mot de passe et laissa apparaître une rangée d’escalier.
Après les avoir franchis, elles se trouvaient devant une grande porte en bois massif.

- Je vous laisse ici.
- Je dois rentrer seule ?
- Ne vous inquiété pas, passé une bonne soirée.
- Professeur ?
- Oui Miss Dewit ?
- Harry voudrait savoir s’il peut avoir le terrain pour ce samedi afin de faire les recrutements.
- Je m’en occupe n’ailliez crainte maintenant, allez y, il vous attend.

Elle frappa à la porte et attendit qu’on l’invite à rentrer. La pièce était circulaire et garnie de tableaux, d’objets étranges, de quelques meubles et d’un perchoir avec un drôle d’oiseau.

- C’est un phénix et il s’appelle Fumsec !

A ces mots, elle sursauta puis se retourna pour voir qui avait parlé.
Il était là, debout près de la fenêtre et la regardait sans la jugée, ce qui prouvait une grande sagesse.

- Ta première journée de cours t’a-t-elle plue ?
- Elle était passionnante, j’ai réussi ma première potion mais vous savez, entre nous, je pense que le Professeur Rogue n’aime pas beaucoup Harry…
- Aaaah, tu sais le passé de certaines personnes peuvent les mener à des rancoeurs que nul ne peut effacer à part peut être elles même.
- Pensez-vous que deux ennemis de toujours peuvent se réconcilier ?
- Je pense que cela est possible s’ils font des sacrifices. A qui songeais-tu ?
- A Harry et…
- Et Drago Malfoy ?
- OUI !
- Pourquoi pense-tu qu’ils pourraient se réconcilier ?
- Je ne sais pas, chaque fois que je l’ai voie ensemble, j’ai l’impression qu’ils pourraient réaliser des choses tellement formidables s’ils unissaient leurs pouvoirs.
- Vraiment ?
- Evidemment, d’après ce que j’ai pu remarquer, ils sont aussi têtu l’un que l’autre.
- Qu’est-ce qui te fait penser à ça ?
- Lors de leurs disputes, ils veulent toujours avoir le dernier mot. Je n’ai pas assisté à beaucoup d’entre elles, mais d’après ce que j’en ai entendu…
- Pense-tu qu’un jour, elles cesseront ?
- Du font de mon cœur… OUI !!!

Durant plus d’une heure, ils discutèrent de choses et d’autres : la fin des vacances chez les Weasley, ce qu’elle avait aimé sur le chemin de traverse sans évoquer sa bagarre avec Malfoy, son voyage en train, …

- Au fait, vous ne m’avez pas dit comment allaient mes parents ?
- Rassure-toi, ils vont très, ils te manquent ?
- Oui et non, je ne sais pas l’expliquer. Pensez-vous que se soit mal de le penser ?
- Les sentiments sont uniques pour chaque personne et je suppose que tu penses plus à eux hors des cours ou lorsque tu es seul ?
- Oui, il me manque beaucoup le soir.
- Tu vois, sans le savoir, tu peux trouver la réponse. Il n’y a pas de bien ou de mal à ta question, juste une réalité que tu dois admettre et crois-tu l’avoir trouvée ?
- Oui, je pense.
- Et qu’elle est-elle ?
- J’ai trouvé le monde auquel j’appartiens.

Dumbledore approuva d’un signe de tête et d’un sourire.

- Maintenant il est tard et tu devrais retourner dans ta salle commune.
- Mais nous n’avons rien fait ?
- Si nous avons discuté !
- Et je n’apprends pas de truc ?
- Les TRUCS comme tu dis viendront au fur et mesure, ne t’inquiète pas. Si tu ne t’en rends pas compte pour l’instant, sache que tu as déjà beaucoup appris. Viens avec moi, je te raccompagne Jusqu’à la porte.
- Professeur, je peux vous poser une dernière question ?
- Je t’écoute…
- Cet été, j’ai reçu une lettre me disant que j’aurais des cours quasi tous les jours et en arrivant, le Professeur m’en a annoncée que deux ? Est-ce parce que vous ne me trouvez pas assez apte pour la magie ?
- Non ce n’est pas ça, dit-il avec un petit sourire, c’est juste que d’ici une semaine, tu risques d’être fort occupée.
- AH !!!
- Ne te fais pas, tu verras…

Amber arpentait les couloirs en pensant à ce qu’il c’était passé durant le cours et ne vit pas arriver l’élève venant du hall opposé.
Elle le percuta de plein fouet et en tomba par terre.

- Tu pourrais faire attention !!! PFUUU, ce n’est que toi.
- C’est tellement aimable de ta part de m’aider à me relever, Drago.
- Ca va… donne ta main et je te ferais remarquer que tu ne m’as pas aidé à me relever sur le Chemin de Traverse.
- Ta mère le faisait très bien.
- Dis plus tôt que c’est parce que ton copain Potter était là.
- JE N’AI BESOIN DE PERSONNE POUR ME DIRE CE QUE J’AI A FAIRE, JE TE FERAIS REMARQUER QUE JE ME SUIS BATTUE AVEC TOI SANS QU’ON ME LE DISE. JE L’AI FAIT POUR DEFENDRE UNE AMIE.

Drago ne savait que répondre à cette remarque.

- Pourquoi les déteste-tu ?
- CELA NE TE REGARDE PAS ET MELE TOI DE TES AFFAIRES.
- Pourquoi me déteste-tu ?
- Qui t’a dis que je te détestais ?
- C’est l’impression que tu donnes !

Ils se regardaient droit dans les yeux ne sachant plus que dire. Ce fut lui qui prit la décision de rompre le silence.

- Tu n’as plus rien à me dire, on m’attend.
- Non… Tout conte fait… merci.
- Pour ?
- Pour m’avoir aidée à me relever.

Il ne répondit pas et s’éloigna. Elle remarqua qu’un début de sourire était apparu sur son visage.



Amber rejoignit ses amis dans la salle commune pour faire ses devoirs, la pièce était pratiquement vide et seuls restaient les élèves qui terminaient leurs devoirs.
Elle préféra également les faire avant de parler aux autres qui venaient de terminer.

- Tu veux un coup de main, demanda Hermione.
- C’est bien gentil, mais je préfère me débrouiller seul, c’est comme ça qu’on apprend plus vite.
- A nous, tu ne nous propose jamais de nous aider !!, râla Ron.
- Parce que tu es sensé savoir le faire depuis le temps que tu es à Poudlard. Pour Amber, ce n’est que son premier jour et elle au moins, elle va les faire seule !
- Oui, mais en première, les premiers jours, tu ne nous as jamais aidé…

Harry et Amber se regardèrent et émirent un soupir qui ne pouvait que signifier : Et c’est reparti pour la dispute.
Elle termina ses devoirs au bout d’une demi heure.
- Fini !!!
- Déjà, s’exclamèrent-ils.
- A l’école, j’étais forte pour faire des synthèses et résumés.
- Tu vas pouvoir nous expliquer !
- Ron, laisse là et si maintenant Dumbledore lui avait dit de ne pas le faire ? Il te la demander ?
- Non, il ne l’a pas fait, dit-elle en rigolant.

Elle passa un long moment à raconter ce qui c’était passé sans mentionner l’épisode avec Malfoy.

- C’est tout ce que tu as fait, s’étonna Harry.
- Je suppose qu’il attend que j’aie quelques notions de magies ?
- A mon avis, ça doit être le cas…Allez, dit Hermione en s’étirant, je vais dormir, bonne nuit tout le monde.
- Attend, je monte avec toi. Tu ne montes pas Harry ?
- Non, pas tout de suite, j’ai l’avis des recrutements à mettre au panneau. Bonne nuit tous les deux.

Ron monta les marches, suivi par Hermione.

- Je voulais te remercier d’avoir demandé au professeur Mcgonagall, elle m’a envoyé un hibou un quart d’heure après ton départ avec une réservation pour le terrain.
- Tu sais, c’est normal. Au fait, j’ai demandé à Dumbledore pour le nombre de cours…
- Et…
- Il m’a répondu que pour l’instant ça suffirait car d’ici une semaine j’allais être fort prise.
- C’est tout ?
- Oui !
- Donc tu vois, il ne fallait pas s’inquiéter
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMer 12 Avr - 15:14

Chapitre 10 : Une nouvelle équipe de Quidditch.


Une semaine c’était passé et la vie allait bon train, les élèves avaient pris un rythme de travail normal et les devoirs croulaient sous leur nombre. Amber commençait à se poser des questions, le début de ses cours avait été prodigieux mais maintenant qu’il fallait utiliser la baguette, c’était une autre histoire.
Rien ne se passait : aucune réaction, aucune transformation, rien; elle en était très déçue. Les encouragements et le réconfort avait fonctionné un moment pour faiblir par la suite. Le professeur Dumbledore lui avait confié, pendant son cours, d’avoir de la patience et qu’une seule petite chose pouvait réveiller ses dons.

Lorsque le soleil se leva le samedi, il annonça une journée magnifique pour les entraînements de quidditch. Harry et toute la bande s’étaient levés de bonne heure afin de les organiser au mieux. Il proposa également à Amber des leçons de vols quand tout serait fini pensant lui faire changer les idées.

- Tu es sûr que cela ne te dérange pas ?
- Ca me changera des cours de défense contre les forces du mal.
- Tu me prêteras ton balai ?
- Pour le balai, je préfère te prêter un de l’école, ils sont moins rapides.

Harry inventa cette excuse pour ne pas lui confier son objet le plus précieux au monde que son parrain lui avait offert.

Après le petit déjeuner, ils allèrent sur le terrain et sortir quelques balais ainsi que le coffre qui contenait les trois sortes de balles : le cognard, le souafle et le vif d’or.

- J’espère qu’il y aura assez bien de candidats ?
- Regarde, je pense que ce sont eux, ils doivent être une trentaine ! dit Hermione.

Les candidats arrivèrent dans les environs de dix heures et furent séparés, après que les indésirables soient renvoyés au château, en trois groupes : les gardiens, les batteurs et les poursuiveurs. Harry donna des ordres différents à chaque équipe et les exercices de qualifications débutèrent.

Deux heures plus tard, il avait choisi Ron comme gardien, non pas parce qu’il était son meilleur ami, mais bien pour ces capacités, il avait été le seul à rattraper les lancés et éviter les cognards.
Il prenait Dean thomas et Neville, sous l’étonnement général, pour faire les batteurs. Neville avait tellement progressé depuis son premier cours de vol et puis, il mettait tant de force en relançant le cognard qu’Harry cru plusieurs fois voir une fusée à la place d’une balle.
Il termina par les poursuiveurs qui malheureusement étaient au nombres de deux : Ginny rapide sur son balais et précise aux lancés ainsi que Colin Crivey se complétant parfaitement avec sa coéquipière, ils était tous les deux de petite corpulence ce qui leur permettaient de se faufiler partout à une de ces vitesse.
Harry remercia les candidats refusés et promis à ceux qui avaient postulé comme poursuiveurs, de bientôt donner sa réponse pour le choix du troisième car il hésitait encore. Des remarques et protestations désagréables se firent entendre mais il n’y prêta aucune attention et retourna près des sélectionnés.
- Harry, je crois qu’on a un problème ! dit Ron.
- Je sais… il nous manque un poursuiveur ?
- A moins que tu trouves un sort pour de dédoubler, je ne vois pas de solution!
- Je vais encore devoir organiser des sélections. Je trouve que le restant des élèves n’avaient pas vraiment un bon jeu, ou ne s’entendaient pas assez avec Ginny et Colin.
- Pourquoi ? Je trouvais que la petite blonde de troisième était bonne.
- Peut-être ? Elle était tellement arrogante.
- RONALD !!! cria Hermione en arrivant près d’eux.
- Qu’est-ce que j’ai dit ?
- Ce n’est pas ce que tu as dit, mais comment tu l’as dit !
- Je ne vois pas le rapport ?
- LE RAPPORT EST QUE TU AVAIS DE LA BAVE QUI COULAIT DE LA BOUCHE AVEC DES YEUX EXORBITES.
- CE N’EST PAS VRAI.
- SI C’EST VRAI ET ARRETE DE CRIER
- JE NE CRIE PAS, C’EST TOI QUI LE FAIT.
- NON, C’EST TOI.
- VOUS N’EN AVEZ PAS MARRE TOUS LES DEUX, intervint Amber. Enfin, un peu de calme, pire que des gosses. Vous nous fêtes une crise de jalousie ou quoi ?
- Moi jalouse, pour qui tu me prends !
- Hermione, je te croyais plus intelligente que ces bêtises.
- Tu as raison… Ron…pardonne moi.
- De quoi ?
- OH, TU ME…
- Hermione… Qui aime bien châtie bien ! Tu l’as oublié ?

Elle ne parlait plus et regardait Ron droit dans les yeux en rougissant. Elle décida de retourner sur le côté du terrain afin de laisser les entraînements se finir.

- Qu’est-ce que tu as voulu dire Amber ? demanda Ron.
- Ne te fais pas plus bête que tu n’est déjà et parle lui, vos disputes se termineraient enfin.
- Je n’ai pas à lui parler, de toute façon, c’est elle qui provoque toujours…

Ron regardait Hermione s’éloigner avec un regard qui ne trompait personne.

Ils se remirent à la tâche mais, on voyait bien qu’il manquait quelques choses. Les tactiques qu’il avait mises aux points ne ressemblaient à rien et les découragements se faisaient sentir.

- Je pense qu’on va devoir arrêter pour aujourd’hui, cela ressemble plus à un jeu de massacre qu’à du quidditch, dit Harry déçu.
- Tu penses qu’on trouvera un poursuiveur ?
- Je ne sais pas Ginny, pourtant, il va le falloir. Je m’imagine mal déclarer forfait parce qu’il nous manque un joueur et la tête de Mcgonagall… rien que dit penser…

En remettant les balles dans la malle, Amber se dirigea vers Harry pour lui rappeler sa promesse de lui donner des cours afin d’apprendre à voler sur un ballet. Il n’avait pas oublié et choisi une comète pour son apprentissage : elle était confortable mais pas trop rapide.
Il expliqua les règles de base comme on lui avait enseigné et pour mieux lui montrer, il se tenait à côté d’elle avec son Eclair de feu.
Les premières étapes étaient faciles et elle y arrivait sans encombre. Puis vint le moment de voler.

- Et donc, je tape une fois à terre avec le pied, c’est ça ?
- Oui, mais doucement, juste pour un peu décoller du sol.

A ces mots, elle tapa légèrement sur le sol et tous furent surpris de ce qui se passait devant leurs yeux.
Elle avait décollé certes, mais pas d’un mètre ou deux… non, elle était bien plus haute que les gradins. Son vol était magnifique et rythmé par des changements de directions parfaitement bien synchronisés. La sensation de voler était un moment de pur bonheur effaçant les doutes, les craintes et l’angoisse. Elle eut l’audace de piquer en direction de la foule qui se préparait à s’enlever sur son passage et s’arrêta net devant Harry.

- Pourquoi tu n’as pas bougé ?
- j’ai confiance en toi, je savais que tu pouvais le faire ! dit Harry en souriant.
- je te remercie, c’est magnifique de voler.
- Tu me rappels quelqu’un, coupa Hermione.
- Qui ?

Hermione se retourna vers Harry qui approuva en rigolant et lui répondit.

- A ton avis ! Tout comme toi, je n’avais jamais volé et du jour au lendemain, je me suis retrouvé attrapeur dans l’équipe de Quidditch.
- Harry ! dit Ron. Tu penses à ce que je pense.
- Pourquoi vous me regardé comme ça, j’ai une tache sur le bout du nez ?
- Amber, ne soit pas bête. Allez tout le monde, l’entraînement reprend et toi, tu viens avec nous, ordonna Harry.

L’équipe était merveilleuse et d’une entente parfaite. La dextérité que chacun possédait amenait un plus au perfectionnement des stratégies.
Les poursuiveurs arrivaient à se lancer le souafle en évitant les cognards et lorsqu’un autre exercice débutait, les batteurs changeant à tour de roule, défendaient parfaitement les joueurs de leur équipe. Le gardien évitait les mauvais coups empêchant surtout le souafle de rentrer dans les goals. De son côté, Harry tentait d’attraper le vif d’or tout en regardant son travail s’accomplir devant les yeux, sa meilleure œuvre : SON EQUIPE DE QWIDDITCH.

- Bon, je crois qu’on peut stopper, la dernière heure était parfaite, dit Harry.
- Pense-tu qu’on a une chance de gagner ?
- Je suis persuadé qu’on va les écraser Amber !
- Il faudrait que tu nous donnes les jours des entraînements, demanda Colin.
- Je pensais à lundi et vendredi, ça arrange tout le monde ? Bien… si on allait manger, JE MEURS DE FIN !!!

Toute l’équipe s’était dirigée vers la grande salle pour déjeuner, elle était pratiquement vide car beaucoup d’élèves avaient déjà fini leur repas.
Le professeur Mcgonagall se dirigea vers Harry quand elle le vit entrer et le prit séparément.

- Avez-vous choisi les membres de votre équipe Mr Potter ?
- Oui, elle est au complète !
- Dans ce cas, j’aimerais avoir la liste complète de vos coéquipiers avec les jours des entraînements.
- Oui Professeur.
- Allez tous manger, je pense que vous l’avez mérité.
- Merci Professeur.

Il se dirigea vers ses amis assis à table et Amber lui demanda discrètement pour que personne d’autre n’entende.

- Harry, tu te souviens de ce que le Professeur Dumbledore avait dit ?
- A propos de… ?
- Mais oui, à propos du nombre de mes cours.
- C’est vrai que tes cours plus les entraînements, cela fait un emploi du temps chargé.

Harry regarda dans la direction de la table des professeurs, le directeur était encore assis et regardais vers lui. Comme pour répondre à leur conversation, il fit signe d’un « Oui » de la tête avec un sourire.

- Je pense qu’il s’en doutait.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyJeu 13 Avr - 18:00

Chapitre 11 : Occlumancie.

Le temps passait aussi vite que l’automne s’installait, le mois de septembre prenait fin laissant un mois d’octobre plus vieux.
C’était un vendredi soir normal, le groupe d’amis s’était retrouvé dans la salle commune après un entraînement sous la pluie, ils n’en pouvaient plus.

Quand soudain un petit bruit se fit entendre à la fenêtre, Ginny s’y dirigea et en l’ouvrant laissa entrer Hedwige, la chouette de Harry qui alla se poser sur le fauteuil. Elle portait à sa patte une lettre qui lui était adressé.

- Tiens Harry, c’est pour toi.
- Qui ça peut bien être ?

Il prit l’enveloppe que lui tendait la jeune fille et la décacheta, elle était expédiée par Dumbledore.


Harry,

Pourrais-tu venir à mon bureau ce samedi soir à 19h et n’oublie pas de m’apporter des Sucitrons.

Professeur Dumbledore
Directeur de Poudlard


La lettre n’expliquait rien d’autre, il la plia et la rangea dans la poche de son pantalon.
Il en expliqua son contenu à ses amis qui ne trouvèrent aucune solution à cet envoi.



Il était dix-neuf heure le lendemain lorsque Harry prononça le mot de passe à la gargouille.

- Sucitron !

Elle pivota et le laissa monter.
La porte devant lui prenait pratiquement la longueur du mur et avec un peu d’hésitation, il y frappa. Une voix lui pria d’entrer.
Lorsqu’il entra dans la pièce, des regards se tournaient vers lui, pas ceux de personnes dans le bureau mais ceux des anciens directeurs de Poudlard se trouvant dans des tableaux.

- Je t’en prie, installe toi dans le fauteuil !

Il prit place dans un fauteuil qui venait d’apparaître pour s’y enfoncer agréablement.
Le directeur sortit de l’ombre pour montrer un visage fatigué mais toujours souriant.

- Je suppose que tu as des interrogations à propos de ta venue !
- Oui, le hibou n’était pas très explicatif, dit Harry avec un timide sourire.
- Je te comprends, mais je préférais te parler directement.
- Vous vouliez me parler de la lettre que je vous ai envoyé ?
- Entre autre… C’est-il encore passé quelque chose ?
- Non, appart le fait qu’elle vole merveilleusement bien sur un balai.
- Oui, en effet, j’ai eu un pressentiment en début d’année et j’ai pensé qu’il valait mieux attendre pour ces cours, trop de travail peut être néfaste. A en croire ce que j’ai entendu, mes intuitions étaient donc exactes…
- Vous devriez la voir Professeur, son vol est tellement parfait !
- Mais je te crois, je l’observerais samedi prochain.
- Oui, le premier match de la saison et contre serpentard.
- Un match important ?
- Il est essentiel.

Dumbledore contourna le bureau pour aller s’asseoir, il regarda Harry et lui sourit.

- J’aurais voulu savoir si tu fais encore des cauchemars.

Harry prit un air triste en baissant la tête.

- J’en fais souvent avec Sirius, je revois sans cesse sa mort et à chaque fois j’essaie de le sauver, en vint…
- Harry, tu sais bien que sa mort n’est pas de ta faute.
- J’EN SUIS EN PARTIE RESPONSABLE !!!
- On ne peut pas lutter contre la fatalité et s’il te plait, calme-toi.
- Si je…
- Avec des si Harry, on referait le monde. Ce que j’ai à te dire est dur à entendre mais, pense-tu que Sirius aimerait te voir te morfondre.
- Non !
- Tu vois… La vie peut te paraître cruelle parfois et sache qu’en te laissant des moments de répits, tu dois apprendre à saisir le bonheur qu’elle te tend. Tu comprends ?
- Oui Professeur.
- Et, as-tu aussi rêvé de Voldemort ?
- Non, pas pour l’instant.
- Très bien, très bien… J’aurais voulu, que tu recommences tes cours d’occlumancie.
- Avec vous ?
- Malheureusement, je n’ai pas le temps.

Harry sentit la terre s’écrouler autour de lui, il craignait de devoir les refaire avec le professeur Rogue.
Dumbledore ressentit cette angoisse et le rassura.

- Je pensais au Professeur Lupin… il m’a dit que ta défense et capacité magique avaient fortement évoluées. Mercredi n’étant pas la pleine lune, dit le professeur avec un petit clin d’œil, il t’attendra dans sa classe à dix-neuf heures pour ton cours.
- Bien Professeur, dit-il content de savoir que se ne serait pas Rogue.
- As-tu d’autres questions à me poser ?
- Oui, qu’avez-vous pensé de mon hibou en début d’année ?
- Je l’ai lu et je pense que sans le savoir, un peu par curiosité à mon avis, elle a lu dans tes pensées. Ce passait-il quelques choses ?
- Ginny et moi, nous nous regardions, c’est tout, Harry virait au rouge tomate.
- Aaaaah, je vois…donc… de la curiosité !
- Est-ce possible à son niveau ? Elle, qui ne sait toujours pas lancer de sorts avec sa baguette !
- Les évènements qui entour Amber sont très flous et nous ne les comprendrons qu’au fur et à mesure. Je vais à présent te laisser retrouver tes amis et ne te perds pas en chemin ! Au revoir, Harry.
- Au revoir Professeur.



Au même moment, six étages plus bas dans les couloirs…

- Je vous remercie Professeur de m’avoir prêté ce livre sur les plantes aquatiques du moyen orient, il m’a aidé pour les antidotes que le Professeur Rogue demandait.
- Je vous en prie Mrs Dewit, ce fut un plaisir de vous aider. Dommage que je ne vous ai pas à mes cours, je suis persuadée que vous auriez été une excellente botaniste…
- Je n’y connais pas grand chose, vous savez.
- Nous venons de discuter pendant plus d’une demi heure et vous en savez plus que certains de mes élèves !
- Je lis énormément.
- Cela se voit.

Amber et le professeur Chourave discutaient calmement tout en arpentant les corridors et furent interrompues avant de se séparées.

- Mr Malefoy ! Je venais justement à votre salle commune pour vous prêter ce livre que Mrs Dewit vient de me rendre.
- Merci Professeur.
- Bon, je vous laisse et ne traîné pas en route !
- Non Professeur. Bonsoir Professeur, dirent-ils tous les deux.

Le professeur s’éloignait en les laissant derrière elle avec une gêne pratiquement palpable. Ils ne savaient pas s’ils devaient parler ou s’éloigner chacun de leur côté sans rien dire. Cette fois-ci, se fut lui qui prononça les premiers mots.

- Tu as aimé ce livre ?

Amber releva la tête qu’elle avait baissée au départ du professeur Chourave.

- On ne peut pas vraiment dire que je l’ai aimé, mais il m’a beaucoup servi pour le cours de potion. Tu en as aussi besoin pour les antidotes ?
- Oui, tous les exemplaires ont été empruntés à la bibliothèque.
- Ah, je comprends.

Ils se regardaient les yeux dans les yeux avec un air si sérieux qu’ils finirent par éclater de rire en même temps.
Avant de retourner dans son dortoir, Amber demanda à Drago :

- Prêts pour le match de quidditch la semaine prochaine.
- Pour voir la défaite de griffon d’or, je suis toujours prêt !
- Tu me sembles tellement sûr de toi.
- Les serpentards vont gagner, c’est évident !
- Et bien dans ce cas, nous nous reverrons sur le terrain.
- Pourquoi, tu joues ?
- Oui, je suis poursuiveur.
- Dans ce cas chère adversaire, que le meilleur gagne !

Il lui tendit la main qu’elle serra pendant plus d’une minute en maintenant son regard dans le sien tout en lui souriant.

- Que faites-vous ? demanda Harry.

Il venait de les rejoindre en descendant du bureau de Dumbledore.

- Comme tu peux le remarquer Drago et moi nous nous souhaitions bonne chance pour samedi et tu devrais faire le même !!!
- Pourquoi ?
- PARCE QUE VOUS NE POUVEZ PAS ET N’ETES PAS DES EDMIS.


Les deux garçons étaient abasourdis par les remarques de la jeune fille et l’un deux prit la décision…

- Potter, bonne chance pour ta défaite.

Harry était étonné par sa réaction mais accepta de lui serrer la main.

- J’aimerais tellement t’inviter dans notre salle commune pour fêter notre victoire mais elle est interdite aux serpentards !

On voyait les efforts qu’ils fournissaient afin de rester aimable.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyVen 14 Avr - 16:47

Chapitre 12 : Le meilleure de tous les temps.

Le jour se levait sous un ciel sans nuage, la pluie avait enfin cessé de tomber. Il était tôt ce matin là, tous les élèves étaient encore endormis sauf un. Il se dirigea vers la fenêtre pour repenser à sa semaine : les cours s’étaient bien passé en règle général sauf pour celui d’occlumencie.
En revenant du bureau du directeur, il avait expliqué à ses amis les cours supplémentaires qu’il allait avoir avec le professeur Lupin.
Certes, il était plus convivial mais les résultats paraissaient pitoyables, ce qui démoralisait Harry rassuré par Lupin qui lui disait le contraire. Pour le professeur, la maîtrise de ses pouvoirs était plus marquée que l’an passé.

Et Malfoy, pourquoi avait-il été aussi aimable ? La seule fois où il avait voulu lui tendre la main, c’était au début de sa première année scolaire en espérant avoir un allié mais pas pour de bonnes raisons. La vie lui réservait parfois des surprises.

Il décida de s’habiller avant de descendre manger. Dans la salle commune, Amber attendait près du feu et avait l’air songeuse.

- Tu es déjà réveillée ? demanda le garçon.
- Harry !!! Tu m’as fait peur. Je suis stressée pour tantôt…
- Ne t’inquiète pas, on a les meilleurs !
- Oui, mais c’est mon premier match !
- Mon premier a été remporté par les griffons, sûrement un signe…
- Je l’espère !
- Allez n’y pensons plus, on va déjeuner ?
- Si tu veux.

La grande salle était pratiquement vide et seulement trois élèves de serpentards mangeaient. Malefoy les vit entrer et murmura bonne chance à Amber qui le regardait. Harry ne l’avait pas remarqué et ne le vu que lorsqu’il se retourna s’apercevant qu’elle n’était plus à côté de lui.
Elle se trouvait toujours près de la porte et observait vers la table des adversaires, elle souriait à Drago.

- Amber ? Tu viens !

Il avait fait quelques pas en arrières, ce demandant les raisons de cet arrêt. Elle regarda tour à tour les deux garçons, Harry fit de même en la regardant elle et Malfoy.
Il avait enfin compris les raisons qui poussaient son adversaire à se rendre plus aimable et en soupira.

- Qui a-t-il Harry, pourquoi cette réaction ?
- T’empêcher de le voir ne servirait à rien je suppose !
- Et pourquoi le ferais-tu ?
- Parce que tu ne le connais pas comme je le connais !
- Tu as raison sur ce point, à part que c’est toi qui ne le connais pas.

Ils le regardèrent et Drago s’étonna de cette réaction.

- Les filles, je ne les comprendrais jamais.
- Du moment que tu n’en comprennes qu’une !
- De qui tu parles ?
- Harry, Harry, Harry… toi et Ginny, vous êtes aussi stupides que les deux autres !
- Tu veux dire Ron et Hermione !
- Donc tu as compris !

Ils allèrent s’asseoir en rigolant et le seul problème à cette conversation, c’est que Drago était persuadé qu’il se moquait de lui.



Les élèves étaient tous montés dans les tribunes et étaient bariolés de couleurs représentant l’équipe qu’ils supportaient.
Dans les vestiaires, Harry expliquait les dernières stratégies mais ne faisait pas de discours pour mettre encore plus de pression.
Lorsque les deux équipes entrèrent sur le terrain, Drago lança un regard noir à Amber qui mit cela sous le coup de la pression.

- J’attends de votre part un jeu qui se déroule dans le faire plait, cria Mrs Bibinne, vous êtes prêt… ATTENTION !!!

Le sifflet résonna et la partie commença. L’équipe de serpentards était très forte sans pour autant inquiéter Harry, ses tactiques et phases de jeu étaient plus impressionnantes que celles de ses adversaires.
Les poursuiveurs des griffons ne cessaient d’accumuler goal sur goal et possédaient une large avance de trois cents points.

Ce fut au moment où Amber allait mettre un autre but, que Malfoy fonça dessus en la percutant et la faisant tomber de plus de dix mètres.

- PENALTI POUR GRIFFONS D’OR Mrs Dewit ? Ca va, vous savez vous relever ?
- Oui Professeur. J’y arrive et je peux continuer.

Elle enfourcha son balai pour se diriger vers Drago.

- C’est ça que tu appelles jouer, quand je pense que je te trouvais différent des autres. Cela m’apprendra, Harry avait raison, on ne peut pas te faire confiance.

Elle s’éloigna en le laissant sur place.
Le jeu continua ainsi pendant un quart d’heure sous la pluie de but des griffons, lorsque Harry et Drago virent le vif d’or.
Ils étaient collés l’un à l’autre essayant de l’attraper.

- Alors Potter, toi et ta petite copine, vous vous êtes bien moqué de moi ?
- QU’EST-CE QUE TU RACONTES ?
- CE MATIN DANS LA GRANDE SALLE !!!
- ON NE RIGOLAIT PAS DE TOI, PARLER OUI MAIS POUR CE QUI EST DE RIGOLER, AMBER LE FAISAIT A PROPOS DE MOI !!

Le vif d’or n’était plus en vue ce qui leur permis de ralentir pour parler.

- Que veux-tu dire ?
- Cela ne te regarde pas ! Je lui ai juste dit avant, que ça ne me plaisait pas qu’elle te parle.
- Tu mens !
- Je ne m’amuserais pas à te mentir au lieu de chercher le vif d’or.
- ET QU’A-T-ELLE DIT… QUE C’ETAIT POUR M’ESPIONNER !
- PAS DU TOUT, ELLE M’A RACONTE UN TRUC DE FILLE… Bon, si tu le permets, j’ai un match à jouer.

Harry était reparti à la poursuite de la petite balle dorée suivit de près par Malfoy.
Au moment où il pouvait l’attraper, Drago ralentit en voyant Goyle lancer un cognard sur Amber qui sous le choc tomba net sur le sol.
Harry n’avait pas vu la scène et profita de l’occasion pour attraper le vif d’or.
Un coup de sifflet retentit.

- C’EST L’EQUIPE DE GRIFFON D’OR QUI GAGNE LE MATCH !!

Le match c’était clôturé par un score de six cent cinquante points à quatre-vingt, le meilleur score que griffon d’or n’ai jamais eu. Harry était heureux, il avait battu le record que détenait l’équipe de Charlis Weasley, obtenu quelques années au paravent.
Il ne remarqua pas que ses équipiers se dirigeaient vers Amber encore inconsciente sur le sol et se fut Ginny qui l’appela.



Toute l’équipe attendait devant l’infirmerie pour savoir si Amber allait bien. Mrs Pomfrech sortit pour les rassurer. Elle s’en tirerait avec une grosse bosse et quelques bleus mais pour l’instant, il lui fallait une bonne nuit de sommeil.

- Rentrez dans vos dortoirs, vous pourrez venir la voir demain, pas avant.



La nuit était tombée et seules deux personnes se trouvaient dans l’infirmerie, une jeune fille couchée dans un lit accompagnée d’un garçon qui veillait sur elle.
Le jeune homme avait pris sa main à elle pour la caresser tendrement, il s’en voulait tellement qu’il ne remarqua pas qu’elle n’était plus endormie.

- Ca fait longtemps que tu es réveillée ?
- Juste une minute ou deux.
- Je suis désolé.
- Pourquoi, ce n’est pas toi qui a lancé le cognard ?
- Avant le match, j’ai demandé à Goyle de ne pas te lâcher, j’étais si fâcher.
- TU VEUX BIEN ME DIRE CE QUE JE T’AI FAIT !
- Ce matin… j’ai cru que… TU TE MOQUAIS DE MOI AVEC POTTER ! Mais j’ai su que c’était faux…
- Et comment l’as-tu su ?
- J’en ai parlé avec lui et il m’a dit que tu te moquais de lui.
- C’est uniquement ça qui t’a convaincu ?
- Non. J’aurais une question à te poser : est-ce vrai que tu t’es moquée de lui car il n’appréciait pas de nous voir parler ensemble ?
- Oui, ma réponse te suffit-elle parce que je ne peux pas te dire le reste, cela ne regarde que lui ?
- Elle me suffit car je te fais confiance et puis… il y a ce que tu m’as dit durant le match. Maintenant, je vous connais tout les deux et je sais que des choses futiles comme celle-là, ne peuvent provoquer des mensonges !
- TU LES TROUVES FUTILES !!! Elle lui arracha la main de la sienne.
- Non… enfin… ce n’est pas comme ça que je voulais le dire.
- Le fait de vouloir te parler alors que Harry ne l’apprécie pas est futile à tes yeux, pourtant je le fais au risque de perdre son amitié.

Amber se redressa pour mieux le voir, il avait un regard triste et désolé. Elle caressa son visage avec sa main et il ne put s’empêcher de reprendre sa main entre les siennes.

- Pardonne- moi, je ne sais pas comment mis prendre avec les filles.

Elle éclata de rire sous l’étonnement de Drago.

- Demande à Harry, il a peut être trouvé depuis ce matin.
- Tu veux dire que…
- Ce matin, on tenait à peu près la même conversation.
- Je comprends à présent…
- Et sache que pour les deux fois j’ai eu le dernier mot.
- Non, là tu as tord !

Drago se leva et se penchant vers elle pour l’embrasser tendrement, IL AVAIT RAISON
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptySam 15 Avr - 8:18

Chapitre 13 : Attaque à Pré au Lard.

Le trio accompagné de Ginny étaient venu la voir et ramené à la salle commune le lendemain matin. Elle était en pleine forme et ne semblait pas avoir de séquelles suite à sa chute.
Ils lui racontèrent la fête qui avait eu lieu en l’honneur de leur victoire écrasante contre les serpentards qui restera sûrement gravée dans l’histoire de Poudlard. Harry en était fier… mais regrettait de n’avoir pas pu la fêter avec son amie.

Quand ils revinrent de la promenade qu’ils avaient faite, l’après-midi dans le parc sous un ciel radieux, ils remarquèrent un avis au tableau :


Chers élèves,

Nous vous annonçons que la première sortie pour Pré au Lard s’effectuera ce samedi prochain avant les festivités de la fête d’Halloween.
Nous rappelons que cette sortie n’est accordée qu’aux élèves étant au moins en 3ème année et ayant une autorisation signée par les parents ou tuteur légale, celle-ci doit être remise à votre responsable de maison avant ce mercredi.

Professeur Mcgonagall
Directrice de la maison des Griffons d’or
Sous-Directrice de Poudlard



Ils expliquèrent à Amber le contenu de l’avis, elle était tellement enthousiaste à l’idée d’y aller qu’elle décida de partir demander à Dumbledore l’autorisation d’écrire à ses parents afin qu’ils lui donne leur accord pour pouvoir visiter le village.
Elle revint une demi heure plus tard avec une lettre.

- Alors ? demanda Hermione.
- Il s’en était déjà occupé et il venait justement à ma rencontre pour me donner leur réponse.
- Et … dit Ron.
- Ils acceptent !

Elle avait pourtant l’air déçue en leur répondant, elle qui était si heureuse à son départ peu de temps avant.

- Tu vas bien Amber ? s’inquiéta Harry.
- En fait, cela fait bientôt trois mois que je ne les ai plus vu et… ils ne m’ont envoyé que l’autorisation sans un autre mot. J’aurais au moins espéré des nouvelles.
- Tu as posé la question au Professeur ?
- Oui, mais il m’a juste dit que c’était pour notre propre sécurité de ne pas correspondre…
- Ecoute, je sais que le Directeur peut te paraître étrange quelques fois…
- Si ce n’était qu’étrange !
- RONALD, tais toi, dit Hermione exaspérée.
- … Mais si il la réellement dit, c’est que c’est vrai.
- Tu as sûrement raison !


Les jours passaient tellement vite pour deux élèves déçus par certains de leurs cours : Harry ne faisant pas de progrès en occlumencie et Amber ne sachant toujours pas lancer de sort avec sa baguette.
Elle s’en voulait tellement de ne pas y arriver d’autant plus qu’ils apprenaient les sorts interdits au cours de défense contre les forces du mal.


Le samedi matin, Amber se leva de bonheur pour se diriger vers la grande salle afin d’être à l’heure à son rendez-vous. Elle l’attendait avec impatience et fut surprise par quelqu’un venant par derrière tout en l’enlaçant
Elle se retourna et embrassa tendrement Drago qui caressait en même temps ses cheveux.
Au bout de cinq minutes, ils décidèrent enfin de se lâcher en gardant leurs mains unies.

-Tu m’as fait peur ! dit Amber.
- Tu n’en es que plus attirante ! avec un petit sourire.

Elle l’embrassa et lui demanda.

- Tu es sûr que tu ne veux pas venir avec nous tantôt ?
- Ecoute, tu sais que je t’aime mais passer une après-midi avec Potter et ces copains, je ne le peux pas… c’est trop rapide.
- Si tu le dis, baissant la tête, triste de sa réaction.

Avec sa main, il releva son visage qui ruisselait de larmes.

- S’il te plait ne pleure pas… j’irais à Pré au Lard de toute manière et si cela peut te rassurer, je ne resterais pas loin de toi, comme ça si Potter à besoin d’aide je serais là.
- Pourquoi aurait-il besoin d’aide ?
- On ne sait jamais… au cas où tu lui lâcherais des trucs de filles.
- Oh mais je vais te …

Elle essaya de l’empoigner pour faire semblant de l’étrangler.

- Quelle bonne idée, tu veux un coup de main !
- Harry !!! Salut. Tu es tout seul, dit Amber.
- Les autres dorment encore, il regardait Drago en lui répondant.
- Bon, je vous laisse, on m’attend à ma table.

Drago partit en faisant un clin d’œil à Amber qui lui sourit.

- Il te parle à nouveau ?
- Oui, il est venu à l’infirmerie et on s’est expliqué. Tu sais, il a changé !
- Possible, mais ne me force pas à faire ami-ami avec. C’est déjà dur de vous voir parler ensemble.
- Harry, si lui peux changer, tu peux également le faire.
- Je ne sais pas… on verra.



Le départ était prévu pour quatorze heures, ils formaient un chouette groupe composé de Ginny, Hermione, Amber, Ron et Harry. Quant à Drago, il avait tenu sa promesse et ne se tenait jamais à plus de cent mètre d’eux.

Elle découvrait enfin le village dont on lui avait tant parlé et qui n’était accessible qu’aux sorciers.
Elle racheta des fournitures tels que des plumes et de l’encre avec l’argent que Dumbledore lui avait confié, il venait de ses parents, aussi que des friandises de chez Zonko.
A chaque magasin, au grand désespoir des autres, elle s’arrêtait pour écouter Hermione lui expliquant l’historique de chaque établissement.

- Hermione !!! Est-ce qu’on pourrait aller jusqu’au trois balais, là au moins, on serait assis avec une bierraubeurre devant nous ?

Elle se retourna et tira la langue à Ron.

- Je suis désolée Ron ! N’en veux pas à Hermione, mais le village est tellement FASCINANT !!!
- Si au moins, elle pouvait faire un résumer et pas raconter le livre, marmonna-t-il.
- Je tais entendu Ronald et de toute façon, on arrive devant.

Ils restèrent un bon moment à discuter dans le bar avec des amis ou professeur tels que Lupin ou Hagrid rencontrés par hasard, enfin, c’est ce qu’ils avaient voulu faire croire. Harry et ses amis n’étaient pas dupes.
Ils décidèrent ensuite d’aller montrer la cabane Hurlante à la jeune fille.

A partir de ce moment, les événements s’enchaînèrent tellement vite que personne ne réalisa vraiment ce qu’il se passa.

Arrivez devant la maison, une femme surgit d’un buisson pour sauter sur Amber qui se débattait, Harry sortit sa baguette mais n’osait lancer de sorts peur de toucher son amie.
Drago avait vu l’attaque et se précipita sur la ravisseuse enlevant ainsi son capuchon. Béatrix Lestrange, le sang d’Harry ne fit qu’un tour.
Elle sortit de sa poche un petit objet qu’elle obligea Amber à saisir.
Au même moment, Harry et Drago sautèrent sur elle et furent attirer par le nombril sous l’impacte du choc.



- MAITRE, AIDEZ-MOI !!!

Deux hommes vêtus des habits des mangemorts saisirent les deux garçons pour les maintenir or de portée et les forcèrient à lâcher leur baguette.

- Tu es meilleure que je ne le pensais Béatrix, tu m’as également amené Potter !!!

Une voix s’élevait du coin opposé de la pièce, un homme se leva et se dirigea vers Harry.

- Cet imbécile et son ami mon sauté dessus quand j’ai utilisé le porte au loin.
- Ta stupidité te perdra Harry, moi qui ne voulais que la fille, je suis quand même heureux de te voir. La victoire n’en sera que plus agréable.

Voldemort était apparu devant lui. Il ne comprenait pas, pourquoi elle, pourquoi Amber ?

- Que lui voulez-vous ? LAISSEZ-LA !!!
- Tu as l’air étonné ! Comment, Dumbledore ne te l’a pas dit ?

Il se dirigea à présent vers la jeune fille tout en continuant de lui parler.

- Cela ne m’étonne pas, il pensait peut-être vous protéger.
- Nous protéger de quoi ?

Il regarda Amber dans les yeux.

- La demoiselle que tu vois là est ma fille !

Elle ne put s’empêcher de crier…

- NOOOOOOOON, C’EST FAUX, JAMAIS !!!!
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptySam 15 Avr - 8:19

Chapitre 13 : Attaque à Pré au Lard.

Le trio accompagné de Ginny étaient venu la voir et ramené à la salle commune le lendemain matin. Elle était en pleine forme et ne semblait pas avoir de séquelles suite à sa chute.
Ils lui racontèrent la fête qui avait eu lieu en l’honneur de leur victoire écrasante contre les serpentards qui restera sûrement gravée dans l’histoire de Poudlard. Harry en était fier… mais regrettait de n’avoir pas pu la fêter avec son amie.

Quand ils revinrent de la promenade qu’ils avaient faite, l’après-midi dans le parc sous un ciel radieux, ils remarquèrent un avis au tableau :


Chers élèves,

Nous vous annonçons que la première sortie pour Pré au Lard s’effectuera ce samedi prochain avant les festivités de la fête d’Halloween.
Nous rappelons que cette sortie n’est accordée qu’aux élèves étant au moins en 3ème année et ayant une autorisation signée par les parents ou tuteur légale, celle-ci doit être remise à votre responsable de maison avant ce mercredi.

Professeur Mcgonagall
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Ils expliquèrent à Amber le contenu de l’avis, elle était tellement enthousiaste à l’idée d’y aller qu’elle décida de partir demander à Dumbledore l’autorisation d’écrire à ses parents afin qu’ils lui donne leur accord pour pouvoir visiter le village.
Elle revint une demi heure plus tard avec une lettre.

- Alors ? demanda Hermione.
- Il s’en était déjà occupé et il venait justement à ma rencontre pour me donner leur réponse.
- Et … dit Ron.
- Ils acceptent !

Elle avait pourtant l’air déçue en leur répondant, elle qui était si heureuse à son départ peu de temps avant.

- Tu vas bien Amber ? s’inquiéta Harry.
- En fait, cela fait bientôt trois mois que je ne les ai plus vu et… ils ne m’ont envoyé que l’autorisation sans un autre mot. J’aurais au moins espéré des nouvelles.
- Tu as posé la question au Professeur ?
- Oui, mais il m’a juste dit que c’était pour notre propre sécurité de ne pas correspondre…
- Ecoute, je sais que le Directeur peut te paraître étrange quelques fois…
- Si ce n’était qu’étrange !
- RONALD, tais toi, dit Hermione exaspérée.
- … Mais si il la réellement dit, c’est que c’est vrai.
- Tu as sûrement raison !


Les jours passaient tellement vite pour deux élèves déçus par certains de leurs cours : Harry ne faisant pas de progrès en occlumencie et Amber ne sachant toujours pas lancer de sort avec sa baguette.
Elle s’en voulait tellement de ne pas y arriver d’autant plus qu’ils apprenaient les sorts interdits au cours de défense contre les forces du mal.


Le samedi matin, Amber se leva de bonheur pour se diriger vers la grande salle afin d’être à l’heure à son rendez-vous. Elle l’attendait avec impatience et fut surprise par quelqu’un venant par derrière tout en l’enlaçant
Elle se retourna et embrassa tendrement Drago qui caressait en même temps ses cheveux.
Au bout de cinq minutes, ils décidèrent enfin de se lâcher en gardant leurs mains unies.

-Tu m’as fait peur ! dit Amber.
- Tu n’en es que plus attirante ! avec un petit sourire.

Elle l’embrassa et lui demanda.

- Tu es sûr que tu ne veux pas venir avec nous tantôt ?
- Ecoute, tu sais que je t’aime mais passer une après-midi avec Potter et ces copains, je ne le peux pas… c’est trop rapide.
- Si tu le dis, baissant la tête, triste de sa réaction.

Avec sa main, il releva son visage qui ruisselait de larmes.

- S’il te plait ne pleure pas… j’irais à Pré au Lard de toute manière et si cela peut te rassurer, je ne resterais pas loin de toi, comme ça si Potter à besoin d’aide je serais là.
- Pourquoi aurait-il besoin d’aide ?
- On ne sait jamais… au cas où tu lui lâcherais des trucs de filles.
- Oh mais je vais te …

Elle essaya de l’empoigner pour faire semblant de l’étrangler.

- Quelle bonne idée, tu veux un coup de main !
- Harry !!! Salut. Tu es tout seul, dit Amber.
- Les autres dorment encore, il regardait Drago en lui répondant.
- Bon, je vous laisse, on m’attend à ma table.

Drago partit en faisant un clin d’œil à Amber qui lui sourit.

- Il te parle à nouveau ?
- Oui, il est venu à l’infirmerie et on s’est expliqué. Tu sais, il a changé !
- Possible, mais ne me force pas à faire ami-ami avec. C’est déjà dur de vous voir parler ensemble.
- Harry, si lui peux changer, tu peux également le faire.
- Je ne sais pas… on verra.



Le départ était prévu pour quatorze heures, ils formaient un chouette groupe composé de Ginny, Hermione, Amber, Ron et Harry. Quant à Drago, il avait tenu sa promesse et ne se tenait jamais à plus de cent mètre d’eux.

Elle découvrait enfin le village dont on lui avait tant parlé et qui n’était accessible qu’aux sorciers.
Elle racheta des fournitures tels que des plumes et de l’encre avec l’argent que Dumbledore lui avait confié, il venait de ses parents, aussi que des friandises de chez Zonko.
A chaque magasin, au grand désespoir des autres, elle s’arrêtait pour écouter Hermione lui expliquant l’historique de chaque établissement.

- Hermione !!! Est-ce qu’on pourrait aller jusqu’au trois balais, là au moins, on serait assis avec une bierraubeurre devant nous ?

Elle se retourna et tira la langue à Ron.

- Je suis désolée Ron ! N’en veux pas à Hermione, mais le village est tellement FASCINANT !!!
- Si au moins, elle pouvait faire un résumer et pas raconter le livre, marmonna-t-il.
- Je tais entendu Ronald et de toute façon, on arrive devant.

Ils restèrent un bon moment à discuter dans le bar avec des amis ou professeur tels que Lupin ou Hagrid rencontrés par hasard, enfin, c’est ce qu’ils avaient voulu faire croire. Harry et ses amis n’étaient pas dupes.
Ils décidèrent ensuite d’aller montrer la cabane Hurlante à la jeune fille.

A partir de ce moment, les événements s’enchaînèrent tellement vite que personne ne réalisa vraiment ce qu’il se passa.

Arrivez devant la maison, une femme surgit d’un buisson pour sauter sur Amber qui se débattait, Harry sortit sa baguette mais n’osait lancer de sorts peur de toucher son amie.
Drago avait vu l’attaque et se précipita sur la ravisseuse enlevant ainsi son capuchon. Béatrix Lestrange, le sang d’Harry ne fit qu’un tour.
Elle sortit de sa poche un petit objet qu’elle obligea Amber à saisir.
Au même moment, Harry et Drago sautèrent sur elle et furent attirer par le nombril sous l’impacte du choc.



- MAITRE, AIDEZ-MOI !!!

Deux hommes vêtus des habits des mangemorts saisirent les deux garçons pour les maintenir or de portée et les forcèrient à lâcher leur baguette.

- Tu es meilleure que je ne le pensais Béatrix, tu m’as également amené Potter !!!

Une voix s’élevait du coin opposé de la pièce, un homme se leva et se dirigea vers Harry.

- Cet imbécile et son ami mon sauté dessus quand j’ai utilisé le porte au loin.
- Ta stupidité te perdra Harry, moi qui ne voulais que la fille, je suis quand même heureux de te voir. La victoire n’en sera que plus agréable.

Voldemort était apparu devant lui. Il ne comprenait pas, pourquoi elle, pourquoi Amber ?

- Que lui voulez-vous ? LAISSEZ-LA !!!
- Tu as l’air étonné ! Comment, Dumbledore ne te l’a pas dit ?

Il se dirigea à présent vers la jeune fille tout en continuant de lui parler.

- Cela ne m’étonne pas, il pensait peut-être vous protéger.
- Nous protéger de quoi ?

Il regarda Amber dans les yeux.

- La demoiselle que tu vois là est ma fille !

Elle ne put s’empêcher de crier…

- NOOOOOOOON, C’EST FAUX, JAMAIS !!!!
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyDim 16 Avr - 14:34

Chapitre 14 : La marque des ténèbres.


- VOUS AVEZ TUE MA MERE, JE VOUS DETESTE !!!

Harry ne savait plus quoi penser, tout se bousculait dans sa tête, ce ne pouvait être vrai ?
Sa cicatrice lui faisait tellement souffrir qu’il n’arrivait pas à réfléchir.
Voldemort se rapprocha de lui avec un air de triomphe sur le visage.

- Donc Dumbledore ne te l’a pas dit…AAAAAAAAAHHHH !!!
- Vous mentez, ELLE N’EST PAS COMME VOUS, ELLE NE VOUS RESSEMBLE PAS !!!
- Tu te trompes.

Il se dirigea vers Amber et déchira ces vêtements au niveau de son épaule gauche. Ensuite, il donna des ordres aux deux mangemorts qui tenaient solidement Drago et Harry.

- Levez-les et amenez les pour qu’ils voient.

Elle était toujours maintenue sur le sol par Béatrix, mais elle ne se défendait plus pire, elle baissait la tête comme si tous les malheurs du monde étaient de sa faute.
On força les deux garçons à regarder l’épaule dénudée de la jeune fille, ce n’était pas possible, cette marque, la marque…
Drago se tourna vers Harry qui fit de même, ils se regardèrent ne sachant que dire.

- Belle marque de naissance, n’est-ce pas ?
- Comment avez-vous su ? demanda Drago.
- Cela fait des années que je recherche mon héritier, Dumbledore l’avait trop bien caché. J’ignorais également que c’était une fille mais bon, on fera avec.
- Comment osez-vous parler d’elle de cette façon ?

Voldemort n’avait pas fait attention à ce que Harry venait de dire et continuait son discours.

- Et si je l’ai retrouvée, c’est grâce au fils d’un de mes plus fidèles serviteurs… Lucius… je pense que vous pouvez lâcher votre fils. Tout comme son père, il servira son maître !!!
- PERE… VOUS… JE NE COMPRENDS PLUS…

Lucius prit la parole en relâchant sa prise.

- Ta mère m’a raconté, après mon évasion, la bagarre que tu avais eu avec une jeune fille. Cette jeune fille possédait une tâche de naissance sur son épaule qui représentait LA MARQUE DES TENEBRES, la marque de notre maître !!!

Il regardait Amber qui leva son visage et dont les yeux commençaient à verser des larmes.

- Pardonne-moi, lui dit-il, c’est de ma faute.
- Fils ? DE TA FAUTE ? Mais grâce à toi, nous l’avons retrouvée et notre maître t’en ait reconnaissant !
- Je… Je ne…

Il s’était reculé et regardait tour à tour ses interlocuteurs, il ne savait pas que faire. Son dernier regard tomba sur Harry qui lui murmura :

- Aide-là si tu l’aimes vraiment, ne t’occupe pas de moi.

Il ne savait plus que faire, il était déchiré entre son père avide de pouvoir et Harry, mais pourquoi lui. Ils avaient toujours été des adversaires et se détestaient plus que tout.
Il passait et repassait ces mots dans son esprit : aide-la si tu l’aimes vraiment, ne t’occupe pas de moi. Il préférait qu’on le sacrifie lui pour sauver son amie, c’était donc ça ses valeurs, des vrais valeurs qui en valaient la peine…

- Maintenant, mon fils prouve ta loyauté …

Lucius lui tendit sa baguette et pour la première fois de sa vie, il hésita.

- Qu’attends-tu, FAIS-LE !

- POTTER, JE…
- Promets-moi de la protéger… Quoi qu’il arrive.
- Non, je…
- PROMETS !!!

Harry ferma les yeux, il était prêt à subir son sort.

- Harry pardonne-moi… « ENDOLORIS ».
- NOOOOOOOOOOON !!!!! Amber criait de toutes ses forces.
- LUCIUS, ARRETE-LE.

Voldemort était accroupit se tenant la tête entre les mains.

- DRAGO !!!!STOP. Notre maître souffre… seul lui, peux le tuer.

Béatrix avait lâché Amber pour aider le mage noir à se relever, laissant Amber courir en direction de son ami.

- HARRY, Harry ??? Réponds-moi !!!
- Ne t’en fait pas pour moi, j’ai vu pire.

Elle l’aida à se relever et regarda dans la direction de Drago.

- POURQUOI AS-TU FAIS CA?
- Je… Je…
- Non, Amber, c’est moi qui lui ai dit.

Elle se retourna sur Harry avec un air étonné.

- Pourquoi tu t’es laissé faire ?
- Souviens-toi du cimetière, souviens-toi de Cédric, souviens-toi de ce qu’il arrive à ceux qui ne sont pas dans son camp.
- Et toi, intervint Drago, pourquoi pense-tu la sauver et me sauver plutôt que toi.
- Drago, tu devrais comprendre que je ne leur ressemble pas.
- Regardez-moi cette scène touchante.

Voldemort s’était relevé et était entouré de ses trois disciples.

- Maintenant, TRAIVE DE BAVARDAGES, cria Voldemort. Lucius écarte ton fils, à moins qu’il ne veuille pas me servir !!!
- Drago, éloigne-toi ?
- Non Père.
- JE T’AI DIT DE T’ELOIGNER !!!

Harry prit une décision qu’il regretterais peut être mais peu importe. Il ramassa sa baguette qui était tombée à terre et lança un « Expelliarmus » à Drago afin de le projeter loin d’eux. Il était assommé mais ne se trouvait plus à côté de lui.
Automatiquement, il se mit devant Amber pour la protéger.

- On veut encore jouer les petits héros comme je vois, ricana Voldemort.
- Je la protègerais, vous ne la tuerez pas.
- Je n’ai jamais dit que je la tuerai, par contre toi…

Il sortit de sa manche un poignard qu’il lança droit dans l’estomac de Harry qui en fut surpris.
Il s’effondra sous le choc de la douleur.

- HARRY !!! Non, reste avec moi, ne meurs pas. S’il te plait, ne meurs pas.

Elle s’était agenouillé et l’avait pris dans ses bras, il respirait faiblement mais ne bougeait plus.

- Bon, j’ai été assez patient ! TU ES MA FILLE ET TU ME DOIS ABEISSANCE !!!
- JAMAIS JE NE VOIS ECOUTERAIS, JE VOUS DETESTE.
- Dans ce cas, tu subiras le même sort que lui.

Elle se releva sûr un air de défit tenant à la main la baguette de son ami.
Il sortit de nouveau un poignard de sa manche pour l’envoyer droit vers son cœur.
Le temps s’était arrêté, elle avait fermé les yeux et rien ne s’était passé. Elle entendit une voix qui l’appela, elle la connaissait, c’était Drago.

- Amber ? Ouvre les yeux, tout va bien.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, il était devant elle, il prit le temps de l’embrasser et, s’effondra dans ses bras, un couteau planté dans le dos.

- POURQUOI ?
- Pour tenir ma promesse et… et… parce que je t’aime.

Elle l’aida à s’allonger et se redressa le visage couvert de larmes de rage. Son regard était effrayant.

- As-tu changé d’avis.
- JAMAIS !!!
- Dans ce cas…AVADA KEDAVRA !!!

Les deux rayons se fracassèrent l’un contre l’autre et Amber recula sous l’impacte. Elle n’en revenait pas, elle avait crié en même temps et s’avait enfin lancer un sort interdit, de plus. Elle se retourna vers Drago tout en tenant force au rayon adverse, elle avait trouvée l’étincelle qui se trouvait en elle : un amour réciproque.

- Tu ne réussiras pas à maintenir ton rayon, ABANDONNE !!!
- NON.

Elle ne fléchissait pas mais ses forces commençaient à diminuer. Elle se parla à elle-même :

- Allez Amber, cherche, cherche une solution… Tu étais la meilleur à l’école chez les moldus, les profs le disent encore, tu as l’esprit inventif… Maman, Papa… aidez-moi !

Elle se rappela soudain la dernière journée qu’elle avait passée avec ses parents et puis, ce maudit orage…

- Mais bien sûr, l’orage !

Elle songea à ce que Dumbledore lui avait dit pendant un cours, elle s’était retrouvée chez les Weasley grâce au transplanage…

- Je ne sais pas transplaner, pas possible, comment faire ??? A quoi tu pensais avant que la foudre ne tombe… J’AI TROUVE !

Elle regarda son père droit dans les yeux et lui cria :

- ADIEU…

Ensuite, elle fit en sorte que le jet de lumière se cabre pour que la brisure se fasse vers le ciel lorsqu’elle lâchera la prise. Elle coupa le lien et sauta sur Harry et Drago.



Elle se trouvait dans une pièce circulaire dont les murs étaient recouverts de tableaux, les deux corps de ses amis gisaient sur le sol. Quand elle reprit ses esprits, elle reconnu l’endroit, le bureau de Dumbledore. Il était là avec autour de lui Hermione, Ginny, Ron, Hagrid et Lupin.
Ils la regardèrent, tous surpris. Elle leur demanda, non, implora…

- Dites-moi qu’ils ne sont pas morts !!!

Elle s’évanouit son le choc et la fatigue qu’avait provoqué le transplanage.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyDim 16 Avr - 14:39

Chapitre 14 : La marque des ténèbres.


- VOUS AVEZ TUE MA MERE, JE VOUS DETESTE !!!

Harry ne savait plus quoi penser, tout se bousculait dans sa tête, ce ne pouvait être vrai ?
Sa cicatrice lui faisait tellement souffrir qu’il n’arrivait pas à réfléchir.
Voldemort se rapprocha de lui avec un air de triomphe sur le visage.

- Donc Dumbledore ne te l’a pas dit…AAAAAAAAAHHHH !!!
- Vous mentez, ELLE N’EST PAS COMME VOUS, ELLE NE VOUS RESSEMBLE PAS !!!
- Tu te trompes.

Il se dirigea vers Amber et déchira ces vêtements au niveau de son épaule gauche. Ensuite, il donna des ordres aux deux mangemorts qui tenaient solidement Drago et Harry.

- Levez-les et amenez les pour qu’ils voient.

Elle était toujours maintenue sur le sol par Béatrix, mais elle ne se défendait plus pire, elle baissait la tête comme si tous les malheurs du monde étaient de sa faute.
On força les deux garçons à regarder l’épaule dénudée de la jeune fille, ce n’était pas possible, cette marque, la marque…
Drago se tourna vers Harry qui fit de même, ils se regardèrent ne sachant que dire.

- Belle marque de naissance, n’est-ce pas ?
- Comment avez-vous su ? demanda Drago.
- Cela fait des années que je recherche mon héritier, Dumbledore l’avait trop bien caché. J’ignorais également que c’était une fille mais bon, on fera avec.
- Comment osez-vous parler d’elle de cette façon ?

Voldemort n’avait pas fait attention à ce que Harry venait de dire et continuait son discours.

- Et si je l’ai retrouvée, c’est grâce au fils d’un de mes plus fidèles serviteurs… Lucius… je pense que vous pouvez lâcher votre fils. Tout comme son père, il servira son maître !!!
- PERE… VOUS… JE NE COMPRENDS PLUS…

Lucius prit la parole en relâchant sa prise.

- Ta mère m’a raconté, après mon évasion, la bagarre que tu avais eu avec une jeune fille. Cette jeune fille possédait une tâche de naissance sur son épaule qui représentait LA MARQUE DES TENEBRES, la marque de notre maître !!!

Il regardait Amber qui leva son visage et dont les yeux commençaient à verser des larmes.

- Pardonne-moi, lui dit-il, c’est de ma faute.
- Fils ? DE TA FAUTE ? Mais grâce à toi, nous l’avons retrouvée et notre maître t’en ait reconnaissant !
- Je… Je ne…

Il s’était reculé et regardait tour à tour ses interlocuteurs, il ne savait pas que faire. Son dernier regard tomba sur Harry qui lui murmura :

- Aide-là si tu l’aimes vraiment, ne t’occupe pas de moi.

Il ne savait plus que faire, il était déchiré entre son père avide de pouvoir et Harry, mais pourquoi lui. Ils avaient toujours été des adversaires et se détestaient plus que tout.
Il passait et repassait ces mots dans son esprit : aide-la si tu l’aimes vraiment, ne t’occupe pas de moi. Il préférait qu’on le sacrifie lui pour sauver son amie, c’était donc ça ses valeurs, des vrais valeurs qui en valaient la peine…

- Maintenant, mon fils prouve ta loyauté …

Lucius lui tendit sa baguette et pour la première fois de sa vie, il hésita.

- Qu’attends-tu, FAIS-LE !

- POTTER, JE…
- Promets-moi de la protéger… Quoi qu’il arrive.
- Non, je…
- PROMETS !!!

Harry ferma les yeux, il était prêt à subir son sort.

- Harry pardonne-moi… « ENDOLORIS ».
- NOOOOOOOOOOON !!!!! Amber criait de toutes ses forces.
- LUCIUS, ARRETE-LE.

Voldemort était accroupit se tenant la tête entre les mains.

- DRAGO !!!!STOP. Notre maître souffre… seul lui, peux le tuer.

Béatrix avait lâché Amber pour aider le mage noir à se relever, laissant Amber courir en direction de son ami.

- HARRY, Harry ??? Réponds-moi !!!
- Ne t’en fait pas pour moi, j’ai vu pire.

Elle l’aida à se relever et regarda dans la direction de Drago.

- POURQUOI AS-TU FAIS CA?
- Je… Je…
- Non, Amber, c’est moi qui lui ai dit.

Elle se retourna sur Harry avec un air étonné.

- Pourquoi tu t’es laissé faire ?
- Souviens-toi du cimetière, souviens-toi de Cédric, souviens-toi de ce qu’il arrive à ceux qui ne sont pas dans son camp.
- Et toi, intervint Drago, pourquoi pense-tu la sauver et me sauver plutôt que toi.
- Drago, tu devrais comprendre que je ne leur ressemble pas.
- Regardez-moi cette scène touchante.

Voldemort s’était relevé et était entouré de ses trois disciples.

- Maintenant, TRAIVE DE BAVARDAGES, cria Voldemort. Lucius écarte ton fils, à moins qu’il ne veuille pas me servir !!!
- Drago, éloigne-toi ?
- Non Père.
- JE T’AI DIT DE T’ELOIGNER !!!

Harry prit une décision qu’il regretterais peut être mais peu importe. Il ramassa sa baguette qui était tombée à terre et lança un « Expelliarmus » à Drago afin de le projeter loin d’eux. Il était assommé mais ne se trouvait plus à côté de lui.
Automatiquement, il se mit devant Amber pour la protéger.

- On veut encore jouer les petits héros comme je vois, ricana Voldemort.
- Je la protègerais, vous ne la tuerez pas.
- Je n’ai jamais dit que je la tuerai, par contre toi…

Il sortit de sa manche un poignard qu’il lança droit dans l’estomac de Harry qui en fut surpris.
Il s’effondra sous le choc de la douleur.

- HARRY !!! Non, reste avec moi, ne meurs pas. S’il te plait, ne meurs pas.

Elle s’était agenouillé et l’avait pris dans ses bras, il respirait faiblement mais ne bougeait plus.

- Bon, j’ai été assez patient ! TU ES MA FILLE ET TU ME DOIS ABEISSANCE !!!
- JAMAIS JE NE VOIS ECOUTERAIS, JE VOUS DETESTE.
- Dans ce cas, tu subiras le même sort que lui.

Elle se releva sûr un air de défit tenant à la main la baguette de son ami.
Il sortit de nouveau un poignard de sa manche pour l’envoyer droit vers son cœur.
Le temps s’était arrêté, elle avait fermé les yeux et rien ne s’était passé. Elle entendit une voix qui l’appela, elle la connaissait, c’était Drago.

- Amber ? Ouvre les yeux, tout va bien.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, il était devant elle, il prit le temps de l’embrasser et, s’effondra dans ses bras, un couteau planté dans le dos.

- POURQUOI ?
- Pour tenir ma promesse et… et… parce que je t’aime.

Elle l’aida à s’allonger et se redressa le visage couvert de larmes de rage. Son regard était effrayant.

- As-tu changé d’avis.
- JAMAIS !!!
- Dans ce cas…AVADA KEDAVRA !!!

Les deux rayons se fracassèrent l’un contre l’autre et Amber recula sous l’impacte. Elle n’en revenait pas, elle avait crié en même temps et s’avait enfin lancer un sort interdit, de plus. Elle se retourna vers Drago tout en tenant force au rayon adverse, elle avait trouvée l’étincelle qui se trouvait en elle : un amour réciproque.

- Tu ne réussiras pas à maintenir ton rayon, ABANDONNE !!!
- NON.

Elle ne fléchissait pas mais ses forces commençaient à diminuer. Elle se parla à elle-même :

- Allez Amber, cherche, cherche une solution… Tu étais la meilleur à l’école chez les moldus, les profs le disent encore, tu as l’esprit inventif… Maman, Papa… aidez-moi !

Elle se rappela soudain la dernière journée qu’elle avait passée avec ses parents et puis, ce maudit orage…

- Mais bien sûr, l’orage !

Elle songea à ce que Dumbledore lui avait dit pendant un cours, elle s’était retrouvée chez les Weasley grâce au transplanage…

- Je ne sais pas transplaner, pas possible, comment faire ??? A quoi tu pensais avant que la foudre ne tombe… J’AI TROUVE !

Elle regarda son père droit dans les yeux et lui cria :

- ADIEU…

Ensuite, elle fit en sorte que le jet de lumière se cabre pour que la brisure se fasse vers le ciel lorsqu’elle lâchera la prise. Elle coupa le lien et sauta sur Harry et Drago.



Elle se trouvait dans une pièce circulaire dont les murs étaient recouverts de tableaux, les deux corps de ses amis gisaient sur le sol. Quand elle reprit ses esprits, elle reconnu l’endroit, le bureau de Dumbledore. Il était là avec autour de lui Hermione, Ginny, Ron, Hagrid et Lupin.
Ils la regardèrent, tous surpris. Elle leur demanda, non, implora…

- Dites-moi qu’ils ne sont pas morts !!!

Elle s’évanouit son le choc et la fatigue qu’avait provoqué le transplanage.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyLun 17 Avr - 18:23

Chapitre 15 : La prophétie.

Arrivez devant la maison, une femme surgit d’un buisson pour sauter sur Amber qui se débattait, Harry sortit sa baguette mais n’osait lancer de sorts peur de toucher son amie.
Drago avait vu l’attaque et se précipita sur la ravisseuse enlevant ainsi son capuchon. Béatrix Lestrange, le sang d’Harry ne fit qu’un tour.
Elle sortit de sa poche un petit objet qu’elle obligea Amber à saisir.
Au même moment, Harry et Drago sautèrent sur elle et furent attirer par le nombril sous l’impacte du choc.

Le professeur Lupin et Hagrid étaient arrivés quinze secondes trop tard.

- Que c’est-il passé ? demanda l’un des professeurs.
- On ne sait pas ? Cela c’est passé si vite ! raconta Hermione.
- On voulait montrer la cabane hurlante à Amber et lorsqu’on est arrivé, Béatrix Lestrange à surgit des buissons ! Ron montrait la cachette de la ravisseuse.
- Elle a agrippé Amber lui forçant à prendre un objet. Harry et Malfoy lui ont sauté dessus et ils ont tous disparus !!! finit Hermione.
- Nous devons rentrer immédiatement pour prévenir le Professeur Dumbledore. Hagrid, peux-tu t’occuper de faire remonter tous les élèves à Poudlard ? demanda Lupin.
- Sans problèmes.
- Vous autres suivez moi !!!, ses ordres avaient claqué comme pour un fouet.

Le retour avait été rapide et à une allure sans failles. Le plus important n’était pas leur point de côté mais, sauver la vie de leurs amis et Malfoy. Que faisait-il là, pourquoi s’en était-il mêlé ?

Lorsqu’ils rentrèrent dans le bureau du directeur, ils se mirent à parler tous en même temps. Il ne fit qu’un signe pour les calmer et obtenir le silence. Il donna la parole à Ron qui expliquait tout en détail et quand il finit Hagrid pénétra dans la pièce en faisant son rapport : les élèves se trouvant à Pré au lard avaient été ramenés sans encombre.
Soudain, un éclair vert apparu et en disparaissant laissa apparaître deux blessés ainsi qu’une troisième personne désorientée.
Ils la regardèrent, tous surpris. Elle leur demanda, non, implora…

- Dites-moi qu’ils ne sont pas morts !!!

Elle s’évanouit son le choc et la fatigue qu’avait provoqué le transplanage.



Le soleil se levait sur une étendue d’eau où se reflétaient ses rayons, un garçon était assis sur un banc et enlaçait une jeune fille, le monde leur appartenait. Ils se regardèrent pour finir par s’embrasser sans retenue.
De loin, une silhouette venait à leur rencontre.

- HARRY ? Que fais-tu là ?

Harry regardait Amber puis Drago.

- Aide-le si tu l’aimes vraiment.
- Pourquoi dis-tu ça, parle-moi, REGARDE-MOI !!!

Il se tourna vers elle et sans aucune émotion lui dit…

- Trouve ta voie, choisis ta voie, celle du bien ou du mal mais fais le pour toi ou pour une cause qui te semblera juste.

Drago se leva pour se placer à côté de Harry, ils la regardaient en disant dans un discourt sans fin …

- Le bien ou le mal, le bien ou le mal, le bien ou le mal…

Les voix baissaient au fur et à mesure que leurs corps disparus ainsi que le paysage.
Elle était seule, abandonnée, désorientée.



Le soleil se levait sur une étendue d’eau où se reflétaient ses rayons, c’était un autre jour, un autre lieu, c’était le parc de Poudlard.

Amber ouvrit les yeux, elle était couchée dans un lit dissimulé par un paravent et le silence régnait en maître. Elle décida de se lever, le sol était froid, elle remarqua que ses vêtements pendaient sur un cintre et qu’on lui avait fais enfilé une robe de nuit.
Elle reconnaissait les lieus pour y être déjà venu, elle se trouvait à l’infirmerie de son école et devant elle deux lits étaient également occupés par…

- DRAGO !!!!

Il était assis et buvait une potion que Mrs Pomfrech lui tendait.
La couverture était relevée jusqu'à sa taille et son torse dénudé, recouvert de bandage.
L’infirmière eut juste le temps de se reculer avant de voir Amber sauter dans les bras du blessé.

- AIIIEEE !!!
- Pardonne-moi, dit-elle en se reculant.
- Ce n’est pas grave, la consola-t-il. Je pensais que tu ne te réveillerais plus !
- Que veux-tu dire ?
- Cela fais une semaine que tu nous as ramené à Poudlard.
- Une semaine ??? Harry, OU EST HARRY ???

Il tendit la main en direction d’un autre lit.

- J’ai eu plus de chance que lui, le phénix de Dumbledore nous a soigné, mais le poison du poignard était tellement puissant… Une minute en trop aurait pu le tuer.

Elle se rapprocha de son ami, il était couché sur son lit, ses lunettes posées sur la table de nuit, on aurait pu croire qu’il dormait paisiblement.

- Dumbledore est venu nous voir plusieurs fois et je lui aie expliqué ce qu’il sait passé, jusqu’au moment où…

Elle s’était rapproché de lui et avait mis une main sur sa bouche, des larmes coulaient sur son visage. Elle ne voulait pas revivre cet épisode de sa vie, pas maintenant.
Elle se rapprocha de lui, mis délicatement ses bras autour de son coup pour le serrer contre elle et s’abandonna à lui une minute, une heure, peu importe…

Il décida de rompre le silence.

- Tu as eu de la visite aussi !
- Aaaahhh ???
- Les deux Weasley et Granger !
- Tu veux dire : Ginny, Ron et Hermione, avec un sourire. Que t’ont-ils dit ?
- Ils ne m’aiment pas trop tu sais, déjà qu’ils trouvent bizarre mon intervention…
- Tu ne leur as pas expliqués ?
- Ils n’étaient pas là quand je l’ai fait à Dumbledore et puis, j’ai préféré attendre…
- Tu n’aurais pas du, tu n’as rien à te reprocher… TOUT EST DE MA FAUTE !!!
- Ce n’est de la faute de personne, du moins, pas des personnes se trouvant dans cette pièce.

Le directeur se trouvait près de la porte et s’avançait vers eux avec un regard de bienveillance.

- Pompom m’a prévenu de votre réveille Mrs Dewit.

Amber se retourna vers lui et commença à déverser la rage qu’elle accumulait…

- J’ai toujours su que j’avais été adoptée et lorsque je vous ai demandé des renseignements sur mon passé, vous m’avez juste dit que mon père avait tué ma mère et que pour ma propre sécurité, j’avais été confié à un couple de moldus… ALORS, POURQUOI NE PAS M’AVOIR DIS QUE C’ETAIT LUI MON PERE !!!
- Pour ta propre sécurité, dit-il sur un ton sec et ferme.
- C’EST GRACE A MA SECURITE QUE DRAGO ET… et Harry son là, le ton avait changé mais son regard se dirigeait vers le lit de celui-ci.
- J’ai peut être eu raison ou tord, à toi de décider. J’ai souvent fais des erreurs, mais celle-là ne l’était pas.
- Je…
- Avant de mourir, ta mère a confié, aux personnes qui c’était occupé d’elle, que tu étais la clé d’une prophétie. Je ne veux pas faire la même erreur que j’ai faite comme pour Harry et je pense que tu devrais la connaître maintenant que tu sais qui est ton père.

Il avait jeté un regard désolé en direction du jeune homme en prononçant ses derniers mots.


« Lorsque l’Elu naîtra, le destin de l’Héritier du mal sera entre les mains de sa mère qui devra choisir entre lui ou le sacrifice de sa vie.
En guidant son enfant vers la vie, elle lui permettra de choisir à son tour entre le bien ou le mal, la vie ou la mort.
L’un des choix que l’héritier mènera, conduira d’office à la mort et la défaite de l’un des deux
Mais seul lui décidera du futur grâce au chemin qu’il prendra ».

- Pourquoi faut-il toujours qu’une prophétie intervienne dans ma vie…

Ils se retournèrent vers le lit de Harry qui était assis ses lunettes posées sur son nez, les regardant avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMer 19 Avr - 8:19

Chapitre 16 : Qui suis-je vraiment ?

- HARRY !!!

Pour ne pas faire la même imprudence qu’avec Drago, elle fit attention en lui sautant au cou.

- Tu nous écoutes depuis longtemps…
- Depuis que le Professeur est rentré, on pourrait m’expliquer, je n’arrive pas trop bien à me rappeler ce qui s’est passé, comment je suis arrivé ici ?

Harry la repoussa affectueusement quand il vit que Drago le regardait jalousement.

- Que te rappelle-tu ?
- En fait, ça devient flou à partir…, il était gêné, du moment où je t’ai lancé un sort, il regardait en direction de Drago.
- Je suppose que tu avais tes propres raisons pour le faire, répondit-il pour le rassurer.
- Il n’aurait pas… HESITE A TE TUER !!!

Les mots résonnaient dans l’infirmerie et pénétra Drago.

- J’ai connu ton père comme toi tu ne le connais peut être pas et crois moi, si Voldemort est à côté de lui, il lui obéira quoi qu’il lui en coûte.
- Tu as tords, je le connais. Je sais qu’il l’aurait fait.

Le directeur prit la parole et les trois élèves le regardèrent.

- Maintenant que vous êtes tous réveillés, je pense qu’il serait bien d’éclaircir quelques petites choses. Miss Dewit, pouvez-vous nous expliquer exactement ce qu’il sait passer et le refaire pour Harry.

Amber s’exécuta et raconta de nouveau tout ce qui s’était passé sans omettre un détail.
Harry était stupéfait des pouvoirs qui émanaient maintenant de son amie, elle qui paraissait tellement désespérée de ne pouvoir pratiquer des sorts de base, s’avait à présent effectuer les sortilèges impardonnables.
Elle arriva au passage où elle expliqua sa fuite.

- Ce que je ne comprends pas Miss Dewit, c’est comment avez-vous fait pour transplaner ?
Le faire sans expérience est déjà difficile et accompagné de plusieurs personnes relève de l’exploit.
- En fait professeur, je me suis rappelée le jour de l’orage, avant que la branche d’arbre ne tombe sur moi. La seule chose à laquelle je pensais à ce moment, c’était d’être en sécurité et je suis arrivée chez Ron.
Devant mon Pè… devant Voldemort, j’ai fait de même et je suis tombée dans votre bureau.
- Très, très judicieux, je l’avoue. Mais sais-tu pourquoi tu es apparu chez les Weasley durant l’été et pas ailleurs, demanda le professeur.

Durant les mois écoulés, elle s’était posée tellement de questions sur son passé que celle-là n’était jamais apparue. Elle se dirigea vers le lit de Drago pour si asseoir et sentit qu’elle allait enfin connaître son histoire.

- Non.
- Et bien, cela remonte à plus ou moins seize ans lorsque ta mère était enceinte. Elle était plus une mangemort au service de ton père que son épouse mais la curiosité la poussa à aller voir une voyante pour connaître ton avenir. Lorsqu’elle entendit la prophétie, elle était perdue et ne savait que faire.
Elle décida de se rendre chez sa cousine Molly Weasley, elle savait qu’elle pourrait y trouver refuge. Malheureusement, Voldemort la retrouvée avant qu’elle n’y arrive et ne lui a donné que le choix d’un avenir de terreur. Elle connaissait la prophétie : si elle ne se sacrifiait pas tu mourais et là, je pense que son instinct maternel a prit le dessus, elle ne voulait pas tuer son enfant.
Molly étant inquiète que ta mère ne tarde à venir, elle demanda à son mari d’aller à sa rencontre mais il était trop tard, ton père l’avait déjà blessée mortellement et Arthur eut juste le temps de faire diversion avant de transplaner au terrier avec elle.
Ils ont tout fait pour sauver ta mère après l’accouchement, mais les blessures et la fatigue ne l’ont pas aidée. Arthur m’a rapporté qu’avant de mourir elle leur a dit en souriant : « Maintenant je peux partir heureuse, je sais qu’elle vivra ».
Elle leur a aussi parlé de la prophétie et leur a fait promettre de veiller sur toi car tu étais fort reconnaissable à cause de ta marque de naissance sur l’épaule gauche, d’où l’importance de te confier chez une famille moldue ignorante de la signification d’une telle tache.

Amber ne savait pas retenir ses larmes et s’était blotti dans les bras de Drago qui caressait ces cheveux. Comment un homme peut-il tuer autant de gens sans en éprouver des remords ?
Elle savait maintenant pour qui et contre qui elle se battrait.

- Tu as vécu pendant six mois chez les Weasley avant que je ne trouve une famille qui ne t’adopte sans poser de questions. Les Dewit essayaient depuis plus de dix ans d’avoir un enfant et quand je leur ai demandé, ils ont accepté immédiatement.
Je suppose qu’instinctivement, tu t’es retrouvé là durant l’été car les souvenirs enfuit en toi savait que le terrier était synonyme de sécurité.
- Professeur ???
- Oui, Harry !
- Si Voldemort n’a jamais vu Amber et qu’il ne savait pas que s’était une fille, comment était-il au courrant pour la tache de naissance.
- Tu vois seul Molly, Arthur et moi-même savions de quel sexe était Amber. Pour la marque, il n’y avait que les membres de l’ordre du phénix à le savoir. Je suppose que sait Pettigrow qui le lui a dit.
- Et pourquoi, nous ne l’avons jamais remarquée ?

Amber se redressa et répondit à la question avant Dumbledore.

- Parce que j’ai toujours fait attention en me lavant pour que personne ne la voie ou bien je ne le faisant que lorsque tout le monde dormait.

Harry réfléchit soudainement et demanda au directeur…

- Professeur ? Pensez-vous que Amber rêve d’événement lié à Voldemort parce qu’elle est sa fille ?
- Je me suis souvent posé la question et je pense que oui !


Amber se leva net repoussant son ami.

- Le rêve ! Mais bien sûr…
- Amber ? Que se passe-t-il ? interrogea Harry.
- Cet été, j’ai fait un rêve à propos de Voldemort et le lendemain, je t’ai demandé si tu n’avais pas fait de cauchemars, comme tu m’avais affirmé que non, je n’y ai plus fait attention. J’ai supposé que ce n’était qu’un rêve sans importance…
- Que se passait-il dans ce rêve ? demanda Dumbledore.
- Ton père Drago…

Elle se retourna vers lui, les mots ne voulaient pas sortir et il s’en rendit compte. Il lui prit la main pour lui donner du courage, elle fit un sourire timide et continua sa phrase.

- Venait annoncer à son maître qu’ils avaient retrouvé quelques choses ou… quelqu’un et qu’il devait reporter ses plans à plus tard voyant ce qu’il se passerait. Je n’en ai pas su plus, je me suis réveillée à ce moment. Pensez-vous qu’ils parlaient du moi ?
- C’est fort probable !
- Donc, c’est bien à cause de moi que Drago et Harry ont été blessé.
- Pourquoi dis-tu cela Amber ? demanda Drago.
- Si j’avais raconté mon rêve, on aurait pu l’éviter.

Dumbledore se dirigea vers la jeune fille et posa sa main sur son épaule.

- Tu ne pouvais pas savoir et n’oublie pas que c’est uniquement la faute de ton père.
- CE N’EST PAS MON PERE !!!
- Tu le penses peut être, mais n’oublie pas que c’est un mage puissant et qu’il a des moyens de persuasions que nul ne peut combattre.
- MOI, JE PEUX…
- Bon, je crois que pour aujourd’hui, je vais vous laisser. Sinon, Mrs Pomfrech va encore me faire des réprimandes.

Il adressa un sourire aux trois amis avant de se retirer.
Harry ne savait pas que dire et se contenta de sourire à Amber qui le lui rendit. Ce fut Drago qui prit en premier la parole.

- Bon, je ne sais pas ce que vous allez faire, mais moi, je vais me reposer avant que ta petite amie n’arrive.

Harry surprit par les paroles et les regards moqueurs de son voisin, ne comprenait pas de quoi il parlait.

- Que veux-tu dire par là, je n’ai pas de petite copine ?
- Tu en es sûr !
- Si c’est le cas, je serais censé être au courrant ?
- A ton avis, qui viens changer tous les jours les fleurs qui sont dans le vase à côté de toi ?
- Je n’en sais rien, Hermione, peut-être !

Il regardait le vase qui était rempli de rose et espérait en silence que se soit une autre personne.

- Moi, je dirais plus tôt une jolie petite rouquine qui est la sœur de mon meilleur ami !
- Ginny n’est pas ma petite copine !!!

Amber fut soudainement prise d’une quinte de toux très explicative.

- Mais oui, bien sûr, on va te croire…. Continua Malfoy.
- Oh et puis zut, moi, je ne m’occupe pas de vos affaires, alors occupez-vous des vôtres.

Il se retourna pour se cacher sous ses couvertures couvrant les ricanements de ses amis. Amis, c’était la première fois qu’il disait cela à l’adresse de Drago.
Il s’endormit avec une pensée agréable : Ginny était venue le voir tous les jours à l’infirmerie depuis une semaine.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMer 19 Avr - 8:31

Chapitre 17 : Infinité et plus.


Mrs Pomfrech était venue rabattre les paravents après qu’ils se soient endormis tous les trois afin de les séparer et empêcher les bavardages inutiles.
La cloche annonçant la fin des cours n’avait sonnée que depuis cinq minutes quand la porte de l’infirmerie s’ouvrit.
Une jeune fille rousse âgée de quinze ans et munie d’un bouquet de tulipes fraîchement cueilli était entrée sans faire de bruit, car elle savait que l’un des blessés avait déjà repris connaissances.
Ginny se glissa derrière le paravent de Harry et le regarda dormir paisiblement. Elle lui caressa les cheveux pour dégager son front et y déposa un baisé.
Elle se retourna pour changer les fleurs qui commençaient à faner et ne remarqua pas qu’il s’était réveillé, s’était redressé et avait mis ses lunettes.
Et lorsqu’elle se retourna…

- Bonjour Ginny !!!
- AAAAAAAAHHHHHH !!!!

Elle en laissa tomber le vase à terre…

- Merci pour la réaction, je fais si peur que ça ?
- MAIS, mais tu es réveillé !
- Que se passe-t-il ici ?

Mrs Pomfrech était arrivée en courrant sa baguette à la main.

- Excusez-moi d’avoir crié, mais Harry est réveillé !
- Oui et alors ? Il l’est depuis ce matin ! Ah, les jeunes… REPARO

Après avoir réparé le vase, elle retourna à son travail en levant les yeux au ciel.

- Tu veux dire que tu faisais semblant de dormir…
- Ne te fâche pas, je dormais mais tu m’as réveillé. Je ne me serais jamais permis…

Des ricanements se faisaient entendre de l’autre côté des rideaux et Ginny les tira violemment.

- TOI AUSSI, tu es debout…
- Ginny, calme toi, dit Amber. Ce que t’a dit Harry est vrai, on s’était rendormi tous les trois, c’est tes cris qui viennent de nous réveiller.
- Je suppose que je passe pour une idiote.

Elle referma le rideau et se retourna méchamment vers Harry.

- Je t’assure, je dormais.
- J’ai sûrement l’air ridicule.
- Pourquoi ?
- Tu es sûr que tu dormais ?
- Mais oui ! J’aime beaucoup tes fleurs.
- C’est vrai ?
- Oui… tu ne veux pas venir t’asseoir ?
- Euh… si tu veux !

Quelques minutes se passa avant qu’il prenne la parole et le fit après s’être emparé de sa main à elle.

- Il paraît que tu es venue tous les jours depuis une semaine… depuis mon retour.
- Oui, elle était rouge tomate et n’osait le regarder.
- Je peux te poser une question ?
- Pose toujours !
- Tu me permettrais de faire la même chose que toi ?
- Je ne te comprends pas ?

Il la tira délicatement vers lui et l’embrassa sur le front. Puis, il releva son menton et le fit tendrement sur la bouche.
Ils étaient tellement absorbés par leurs baisés qu’ils n’entendirent pas la porte s’ouvrir ainsi que le paravent.

- Je pourrais savoir ce que vous faites tous les deux ?
- Ron !!! Hermione !!! Je… Je…
- CELA NE TE REGARDE PAS FREROT !!!

Et elle referma violemment après s’être levée.

- Mais… Mais…
- Viens Ron, on les dérange. AMBER !!! TU ES AUSSI REVEILLEE !!!
- Depuis ce matin comme Harry et je pense qu’on peut ouvrir à par celui là évidemment…, elle regardait en direction de celui des amoureux.
- Amber, tu es sûr que…
- Oui Ron, Drago est réveillé…
- C’est que…
- QUE QUOI ?
- Non rien.

Drago était assis et fit un sourire à Amber quand elle vint s’asseoir près de lui sur son lit. Ron et Hermione n’en revenaient pas. Seulement, il avait l’air tellement différent, son regard ne jetait plus de haine, surtout envers Hermione, une sang de bourbe.

- Vous venez ? Il ne va pas vous manger !
- C’est que…, il regardait en direction du lit de leur meilleur ami.
- Harry est au courrant et ne vous inquiétez pas, il dirait la même chose que moi.

Ils approchèrent tous les deux en restant à bonne distance et décidèrent de s’installer sur le lit de Amber. Hermione demanda.

- On pourrait savoir ce qui s’est passé ? Vous avez reçu un troll sur la tête ou quoi.
- Hermione, Drago est notre ami et j’espère qu’il deviendra aussi le vôtre.
- Dis Hermione, je pense qu’elle est sur l’effet de l’impérium.
- Ahahahahhahahahahahah, mais non Ron, Drago est de notre côté !
- Tu crois que le coma provoque la folie, demanda-t-il à hermione.
- HARRY, HARRYYYY !!!! Je sais que tu es occupé, mais peux-tu m’aider. Il y en à deux qui me prenne pour une folle et ne veulent pas me croire.

Ginny se leva pour dégager une ouverture afin que tout le monde puisse se voir.

- Harry, dis-moi que ce n’est pas possible ? dit Ron.
- Si, Drago est avec nous.
- On pourrait savoir ce qui s’est passé.
- Amber, à toi l’honneur…, dit Harry.

La jeune fille raconta toute l’histoire sans oublier de montrer sa marque de naissance. Elle expliqua également les liens de parentés qui l’unissaient à Ron et, il en fut ravi quoi qu’un peu hésitant par rapport à sa famille côté paternelle. Il en conclut qu’elle avait tout hérité de sa mère.
L’intervention de Drago avait été accepté par tous et fut finalement intégré dans le groupe mais il n’y consentit qu’à une seule condition… malgré ses blessures, il se leva vers Hermione et lui tendit la main. Les larmes aux yeux, émue par le geste, elle sauta dans ces bras et lui coupa le souffle, Ron dut lui faire lâcher prise en voyant la couleur violette qu’il prenait.

- Hermione !!! Tu l’étouffes…
- OOPS, pardon.
- Non ça va, je m’en remettrais.

Amber l’aida à se recoucher et se blottit dans ses bras, encore une chose que certaines personnes avaient du mal à comprendre.

- C’est le fait d’être agressé qui provoque en vous une monté d’hormone ou quoi, ironisa Ron.
- Dans ce cas là, tu aurais du être avec nous, j’en connais une qui en serait ravie, rétorqua Amber.
- Et qui donc ?
- Tu veux un dessin !!!
- N’importe quoi.

Ron tourna la tête vers Hermione qui le regardait gênée.

- Bon, on va vous laisser, c’est leur du dîner. Ginny, tu viens ?
- Partez devant, je vous rejoins.
- Tu passeras me voir tantôt ? demanda Harry.
- Dés que j’ai fait mes devoirs, je passerais.
- C’est promis ?
- Promis !

Il s’embrassa encore pendant cinq bonnes minutes avant de se quitter à contre cœur.

- Il était temps que tu te décides…
- Comment ?
- On discute beaucoup entre fille.
- De quoi, je me mêle !!!
- Et toi, ce n’est pas ce que tu faisais en m’espionnant.
- Je n’espionne personne.
- Ne me prends pas pour une imbécile et arrête ton imitation du poisson. Comme par hasard tu apparais toujours quand je suis seul ou m’absente de la salle commune. Alors comment tu fais pour me retrouver ?
- Disons que les Maraudeurs m’aident beaucoup.
- Les quoi ?
- Tu vois… moi aussi, j’ai mes petits secrets.
- Drago aide-moi !
- Première règle à respecter : ne jamais se mêler des disputes dont Amber Dewit est responsable.
- Harry, tu permets !!!
- Je t’en prie.

Elle ferma le paravent et fit subir à Drago une séance intensive de vengeance en le chatouillant.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyJeu 20 Avr - 17:58

Chapitre18 : Le déshonneur de la Famille Malfoy.


Le lendemain matin, Mrs Pomfrech vint leur annoncer qu’ils pourraient sortir de l’infirmerie dans deux jours lorsqu’ils se seraient bien reposer afin de reprendre les cours.
Les visites de Ginny se faisaient de plus en plus nombreuses et le couple Drago- Amber était très soudé.
Leur soirée fut ponctuée par une visite inattendue : un hibou apportait une lettre à Drago.


Cher fils,

Notre Maître a été très déçu, et moi aussi, par ton comportement indigne à ton rang.
Aurais-tu oublié qui nous servons ?
C’est pour cela que je te demande, non je t’ordonne, de redevenir raisonnable et de rejoindre notre cause.
Pour cela, tu devras nous prévenir de tous les faits et gestes de l’héritier de notre maître.
Nous attendons tes hiboux.

Ton Père, Lucius Malfoy.


Drago regardait ses amis et ne savait pas s’il devait leur dire, ce qu’il fit finalement.
Il décida de répondre immédiatement à son père.


Cher Père,
La seule voie que je suivrais, est celle de mon cœur et pour l’instant elle me dit que vous n’existiez plus.
Ne m’appelez plus Fils mais Adversaire.

Drago


Il replia le parchemin et l’attacha à la patte du hibou qui reprit tout de suite son envol.
Harry était étonné par son comportement, couper les ponts de cette façon semblait tellement direct.
Le garçon remarqua son mal-être et lui avoua…

- Durant cette semaine, j’ai pu longuement réfléchir et j’ai été un moment jaloux de toi.
Tu vois, toi, tes parents se sont sacrifiés pour que tu vives. Mon père, il me sacrifierait pour qu’il puisse vivre.
Je comprends pourquoi et contre qui tu te bats, je peux te jurer que maintenant, je te suivrais dans ta lutte.
- Tu sais ce que cela signifie ?
- Oui et cela ne me fait pas peur.


Il sortir pour finir le mercredi soir et pur passer le restant de la semaine à la bibliothèque pour rattraper leur retard avant de reprendre les cours normalement le lundi.
Drago leur expliqua que sa vie était devenu un véritable enfer depuis qu’il était rentré dans sa maison. Les serpentards étaient au courrant de l’amitié qu’il avait noué avec Harry et le lui faisait payer. Mais il s’en moquait, tant qu’il savait pourquoi il se battait.

Le lundi était arrivé rapidement et la bande d’amis ne se quittait plus.

- Je vous demanderais de vous taire et préparer vos ingr… Mr Malfoy ?
- Oui professeur !
- Avez-vous été victime de l’impérium ?
- Non.
- Etes-vous sujet à des menaces ?
- Non.
- Vous avez peut-être bu une potion d’obéissance ?
- Non Professeur.
- Alors que faites vous à côté de Potter ?
- C’est que…
- Après tout débrouillez-vous, je ne veux même pas le savoir.

Harry et drago durent se retenir de rire en voyant la tête du professeur Rogue.


Les jours avançaient à leur rythme ainsi que les amours et les amitiés. Beaucoup de couples se formaient mais certaines personnes restaient dans la crainte de rester seul jusqu’à la fin de leurs jours.
Harry et Ginny, Drago et Amber étaient devenus inséparable en filant le parfais amour, il n’y avait que Ron et Hermione qui se sentaient délaisser par autant d’amour.

- Hermione, maintenant qu’on est dans le dortoir des filles, tu peux nous expliquer ce qu’il se passe ?
- TON FRERE EST UN IMBECILE !!!
- Qu’est-ce qu’il a encore fait ?
- C’EST CA LE PROBLEME, IL N’A RIEN FAIT !!!
- Explique-toi mieux, alors.
- Cela va faire bientôt un mois que vous êtes ensemble avec les garçons…
- Oui et puis ?
- Une semaine qu’un avis a été accroché indiquant que pour la sécurité des élèves les sorties à Pré au Lard sont supprimées mais remplacées par un bal de Noël…
- Où veux-tu en venir ?
- Le bal est dans pratiquement une semaine et il ne m’a toujours pas invitée, je pensais quand vous voyant sortir ensemble cela lui donnerait des idées, MAIS NON !!!
- Tu veux que j’en parle à mon idiot de Frère ?
- NON !!! Après tout s’il ne l’a pas fait, c’est qu’il n’en a peut être pas envie !
- Tu es sûr ?
- OUI, CERTAINE…


- Ron, si tu ne te décides pas à l’inviter, tu auras la même blague qu’en quatrième !
- J’aimerais le faire, je t’assure, c’est que chaque fois les mots ne veulent pas sortir. Je n’y peux rien…
- Tu veux que je le fasse pour toi ?
- NON, elle me prendrait pour un crétin.
- Alors, FAIT-LE !!!
- Et si j’y allais avec Ginny et toi Hermione. Rien ne vous empêche de danser ensemble durant le bal, au moins, je serais avec quelqu’un pour y aller…
- Je ne sais pas si…
- S’il te plait, HARRYYYYY !!!
- Je vais en discuter avec Ginny.
- Merci, à justement la voilà. Je te laisse, je vais me coucher.
- Bonsoir, Ginny.
- Tu t’en vas ?
- Oui, je te laisse, Harry doit te parler.
- Me Parler ?


Lorsqu’il descendit le lendemain matin, Hermione finalisait un devoir sur les runes dans la salle commune.

- Salut, Hermione.
- Salut, Harry.
- J’aurais voulu te demander si cela ne te dérange pas de venir au bal avec moi !
- Tu t’aies disputé avec Ginny ?
- Non, elle y va avec Ron.
- AVEC RON ???
- Oui, c’est que…
- Ne te fatigue pas, s’il va avec elle, c’est qu’il ne veut pas aller avec moi.
- Non… en fait…
- Laisse tomber, j’ai compris !!! J’ACCEPTE.

Elle referma violemment son sac et sorti de la salle commune.

- Hermione… attends !!!

Mais il ne réussi pas à la rattraper…


- Ron, tu n’es qu’un crétin.
- Elle a quand même accepté…
- Oui… et que crois-tu qu’elle pense maintenant ?
- Je… je…

Ginny accompagnée de Harry et Amber se dirigeait vers la grande salle, elle n’était pas de très bonne humeur et n’hésitait pas à passer ses nerfs sur son frère.
Arrivés en bas des marches, ils rencontrèrent Drago qui n’était pas au mieux de sa forme.

- Tu as un problème ? demanda Amber.
- A part le fait que j’ai failli me faire piétiné par une furie, j’ai reçu un hibou ce matin avec cette lettre.
- Je peux voir ?
- Si tu veux et qu’est-ce que vous avez fait à Hermione ?
- Demande ça à mon idiot de FRERE !!!

La lettre venait de Lucius Malfoy.


Cher adversaire,
Si c’est comme cela que vous le prenez, sachez alors que dés à présent je n’ai plus de fils.
Vous n’êtes que le déshonneur pour une famille telle que la nôtre…
N’essayez même plus de nous revoir ou parler à votre mère et moi-même.

Lucius Malfoy


- Je suis désolé Drago.
- Ne t’inquiète pas Harry, je m’en remettrais.
- Tu es sûr ?
- MAIS OUI. Et si vous m’expliquiez pour Granger…
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptySam 22 Avr - 15:39

Chapitre 19 : Le bal de Noël.

Cela faisait plus d’une semaine qu’on ne voyait presque plus Hermione. Ginny avait essayé de lui parler plusieurs fois, sans succès et les rares fois où elle se trouvait avec la bande, elle se tenait le plus éloigné possible de Ron.
Il était évident qu’elle ne voulait plus lui parler et avoir affaire à lui…

Nous étions le jour du bal de noël et les cours s’étaient terminés la veille faisant place aux vacances. Les élèves en étaient heureux, surtout Amber qui était vraiment fatiguée. Durant ces dernières semaines, elle avait tellement travaillé son retard, qu’elle avait enfin retrouvé un niveau d’élève de sixième année, si ce n’est plus.

A la grande joie des élèves restés à Poudlard, la neige était tombée toute la nuit, recouvrant ainsi tout le parc du château d’un épais manteau neigeux. Rester à l’intérieur était une offense à cette magnifique journée qui était synonyme de bataille de boules de neige. Seule Hermione manquait à l’appel. Elle avait pris comme excuse qu’elle préférait déjà faire ses devoirs pour être tranquille le restant des vacances.

- Hermione, nous sommes tous les deux, dis-moi vraiment pourquoi tu ne veux pas sortir aujourd’hui ?
- Harry ! Je viens de te le dire, j’ai beaucoup de devoirs.
- Amber en a autant que toi et elle sort s’amuser.
- Je n’ai pas le cœur à m’amuser, voilà, t’es content… n’insiste plus, l’affaire est close.

Le déjeuné c’était passé assez rapidement et la troupe jouait à présent de bon cœur dans la neige. Les boules volaient à tout rompre dans le parc et traverser le champ de bataille, était un vrai suicide.

Avant de monter se préparer pour le bal, ils allèrent goûter chez Hagrid qui fut ravi de les accueillir. Drago était mal alaise vis-à-vis de leur Hôte, mais cela se dissipa au fur et à mesure. Le garde chasse fut déçu de ne pas voir Hermione et fit promettre aux garçons de lui transmettre ces amitiés.

- Ne vous inquiétez pas Hagrid… et puis, nous nous verrons ce soir !
- Je l’espère bien…
- Harry, tu es sûr qu’elle viendra ?
- Elle me l’a encore rappelé ce matin, donc…

Tout le monde était enfermé dans leur dortoir respectif afin de se préparer pour le soir. Ron avait pu trouver une autre tenue de cérémonie et Harry avait remit la même que celle du bal donné en l’honneur de la coupe de feu. Les filles qui étaient montées une heure plus tôt, finissaient de se maquiller.

Amber portait une longue robe turquoise, comme la couleur de ses yeux, qui tenait par de fines bretelles mais dissimulées par un foulard du même ton afin de cacher sa marque de naissance. Ginny opta pour une robe rose pâle lui arrivant au-dessus du genou avec un beau décolleté dans le dos. Hermione, malgré son humeur massacrante, était très jolie ; elle avait attaché ses cheveux en chignon et portait une longue robe de soie verte émeraude maintenue par un bustier.

- Hermione arrête de râler !!!
- Je ne râle pas, je suis heureuse, ça ne se voit pas.
- Non, pas vraiment.
- On se demande bien à cause de qui…

Les garçons attendaient impatiemment les filles, qui se faisaient attendre, dans la salle commune des griffons d’or. La plupart des élèves étaient déjà descendus et Ron était de plus en plus nerveux, il ne savait pas comment réagir lorsque Hermione les rejoindrait avec sa sœur et sa cousine. Sa cousine, cela lui plaisait de le lui rappeler de temps en temps qu’ils étaient de la même famille.

- Tu es certain qu’elle viendra ?
- Mais oui, n’oublie pas qu’elle est ma cavalière.
- C’est que…
- Ah, les voilà !

Les filles arrivaient avec Hermione légèrement en retrait. Ron était sous le charme et ne pouvait la quitter des yeux. Il s’en voulait tellement de ne pas l’avoir invitée. Ginny avait raison, c’était un CRETIN.

- Ginny me feras-tu le plaisir !
- Harry ? Que fais-tu ?

Il avait proposé son bras pour que la jeune fille le prenne.

- J’invite ma petite copine à venir avec moi au bal !
- Mais…
- Pas de MAIS frèrot, c’est comme ça.

Ron avait l’impression que ce piège était prévu depuis le début.

- Puis-je te proposer mon autre bras jusqu’à Drago, Amber ?
- Avec joie Harry, merci.

Ils se dirigèrent vers le tableau de la grosse dame et une fois refermé, Ginny demanda à Harry :

- Crois-tu que les mettre devant le fait accompli les décidera enfin ?
- Je l’espère ?
- Vous voulez qu’on attende un peu au cas où ils s’égorgent ?
- Non Amber, après tout, leurs histoires traînent depuis trop longtemps, répondit Harry.
- Tu as raison qu’ils prennent leur responsabilité.


Ils ne bougeaient pas, ne disaient rien et ne se regardaient pas. Elle se décida.

- Où va-tu ? demanda Ron.
- Je retourne me coucher.
- Pourquoi ?
- PARCE QUE JE VIENS DE PERDRE MON CAVALIER !!!
- Si tu veux…
- SI TU VEUX QUOI ?
- Je… on…
- ON QUOI ?
- …
- RONALD, BONNE NUIT !!!
- HERMIONE GRANGER, VOULEZ-VOUS VENIR AVEC MOI AU BAL DE NOËL ?
- Tu n’en a pas envie.
- Qui te l’a dit ?
- Toi… Tu as préféré inviter ta sœur.
- Hermy…

Il se rapprocha d’elle et caressa sa joue pour enlever les larmes qui commençaient à couler.

- Si je ne l’ai pas fait, et crois moi je le regretterais toute ma vie, c’est parce que je n’en ai jamais eut le courage. Chaque fois que je voulais le faire, les mots ne sortaient pas.
- C’est pour ça que parfois tu imitais le poisson.
- Ne te moque pas.
- Excuse-moi.
- C’est moi qui devrais le faire.
- Dans ce cas… j’accepte tes excuses.
- Tu veux bien venir avec moi ?
- Mais oui crétin !
- S’il te plait, ne m’appelle pas comme ça, ma sœur la fait toute la semaine.
- Ahahahahahahah, d’accord, je promets de ne plus le faire.
- Une dernière chose…
- Quoi ?
- J’en rêve depuis des années…
- Qu…

Hermione ne sut finir sa phrase car Ron l’avait prise par la taille pour se rapprocher d’elle afin de l’embrassée tendrement sur le bouche.

- J’oubliais… tu es la plus belle fille du monde.
- Merci Ron et sache que moi aussi, j’en avais envie depuis des années.

La salle commune était à eux, ils étaient seuls et profitaient de ce moment de bien être avant de rejoindre les autres. Leurs baisers les faisaient pénétrés dans un monde qui pouvait faire envier chacun, ce monde était celui de l’amour.


Une demi heure plus tard, ils se décidèrent à faire une apparition au bal. Leurs amis étaient heureux de voir qu’ils s’étaient réconciliés et qu’ils sortent ensemble. En effet, seul un aveugle ne pouvait le voir, Ron étant tellement aux anges qu’il se refusait de la lâcher, peur qu’elle ne disparaissent pour toujours. Les toilettes étaient l’unique endroit où elle pouvait se rendre sans lui…

La fête était somptueuse et tout le monde s’amusait. Hermione n’oublia pas d’aller saluer Hagrid et s’excusa de ne pas être venue avec les autres. Il ne lui en voulait pas, il savait que les études étaient très importantes pour elle et le remercia. Il fut également ravi de voir qu’un nouveau couple s’était formé et elle en rougit.

Lorsqu’elle rejoignit ses amis, ils formèrent un cercle de couple et Drago prit la parole.

- Croyez-vous que c’est ça être heureux ?
- Je pense que oui, dit Harry en souriant à Ginny.
- Et, est-ce que cela va durer ?
- Je pense que tant qu’il y a de l’espoir…

Le groupe se retourna vers la voix qui avait prononcé ces mots.

- Professeur Dumbledore !!!
- Le bonheur est une chose qui n’est pas donné à chacun ou chacune, alors si vous l’avez entre les mains, ne le laissez pas partir.
- Pensez-vous que la joie peu disparaître ?
- Je ne sais pas Harry, ne songe pas à demain, vis ton bonheur au jour le jour sans perdre un instant… et ne cesse jamais d’espérer.
- Oui Professeur.
- Sur ce, je vous laisse et passez de bonnes fêtes de fin d’année.
- Vous aussi Professeur.
- Quelqu’un pourrait me dire pourquoi, j’ai l’impression que ce type est étrange ?
- Ron, il est juste excentrique…
- C’est ce que je disais, Hermy !

Chapitre 20 : Joyeux Noël...

La soirée s’était terminée vers une heure du matin et les élèves avaient dut regagner leur dortoir. Amber avait rejoins ses amis un quart d’heure plus tard, elle tenait tellement à souhaiter bonne nuit à Drago qu’elle en perdit la notion du temps et faillit être surprise par Rusard.

Arrivée dans la salle commune, ses quatre amis l’attendaient couché dans les canapés. Ils profitaient de leurs dernières minutes de couple avant d’aller dormir.

- Je vous en prie, ne vous gênez pas pour moi.
- Ce n’est pas notre faute si ton petit copain est de serpentard, dit Ron.
- Peut-être, mais tu pourrais laisser respirer HERMY de temps en temps entre deux baisers !
- Qu’est ce que c’est agaçant les filles quand ça si mais…
- Tu disais Ron ??
- Que tu es ravissante ce soir !
- Ah, je pensais avoir entendu autre chose…

Hermione se retourna vers Amber et lui fit un clin d’œil tant dit que Harry et Ginny se retenaient de rire.

- Allez, moi je vais me coucher.
- Déjà Hermione !!!
- Et oui, j’ai hâte d’ouvrir les cadeaux que je recevrais de mes parents demain.
- Bon et bien je monte aussi, Harry ?
- Moi, je reste. Ne m’attendez pas.
- Ca va, j’ai compris, je dérange. Les amoureux… pas d’excès.

Il ne restait plus que Ginny et Harry dans la salle…

- Enfin seul !
- J’attendais ce moment depuis si longtemps… dit Harry avant de l’embrasser.
- Toi aussi !
- A propos d’être seul, j’ai un cadeau pour toi mais je ne pourrais te le donner que demain dans la soirée.
- Tu as un cadeau pour moi ?
- Bien sûr !
- Dans ce cas, j’essayerais d’être patiente mais je ne vois pas le rapport avec la solitude ?
- Tu comprendras…
- Harry !!!
- Oui ???
- Je t’aime tellement.
- Moi aussi, je t’aime.

La fin de la nuit ne s’acheva pour eux que deux heures plus tard, ils avaient aimé ce moment privilégié qui les avait encore plus rapproché. Ils s’aimaient, c’était certain, mais pourront-ils toujours en profiter. Dumbledore avait raison : quand tu tiens le bonheur ne le lâche pas et vis le au jour le jour sans penser au malheur qui peut te rattraper.


Le soleil se levait sur un parc qui était baigné dans le calme, sur un lac qui était baigné dans le calme, sur un château qui était… pas si sûr…

- HARRY,HARRYYYYYY, DEBOUUUUUT !!!

Ron lui lança son oreiller en pleine figure, ce qui finit par le réveiller.

- LEVE-TOI, c’est noël !!!
- J’aurais préféré être réveillé par le père noël plutôt qu’une grande sauterelle qui me donne le mal de mer à sauter sur mon lit !!!
- Je sais que tu aurais aimé un long baisé de ma sœur à la place, avoue-le.
- Qu’est-ce qui t’arrive ce matin ?
- Je… suis… heu…reux…
- Va montrer ta joie sur ton lit.
- Si tu veux un baisé d’un Weasley, je peux arranger ça…
- Ron … Ron ne m’approche pas… tu l’auras voulu…

Harry et Ron se lancèrent dans une Bagarre frénétique de coussins dans leur chambre, dans les escaliers, sur le palier des dortoirs des filles et dans la salle commune.

- Vous êtes fou ?
- Excuses-moi Ginny, mais ton frère est devenu un troll sans cervelle.
- N’importe quoi, je voulais juste lui faire plaisir.
- Tu parles, IL VOULAIT M’EMBRASSER.
- T’EMBRASSER, tu en es vraiment certain, RON ?
- Il n’a pas voulu admettre qu’il se sentirait bien mieux avec un baisé d’un Weasley.
- Et alors.
- JE TE REPETE QU’IL A VOULU M’EMBRASSER !!!
- Ron, Tu n’as quand même pas essayé…
- Bien quoi, UN WEASLEY OU UNE WEASLEY, c’est le même.
- Harry, je peux…
- Ne t’en prive pas !!!
- Je vais te montrer moi, ce que s’est UNE WEASLEY !!!

Pendant plus de vingt minutes, une guerre faisait rage. Ce n’était pas le genre de bataille que l’on redoutait mais, il fallait savoir gérer ses attaques. Ils finirent par s’effondrer dans les fauteuils et décidèrent d’enterrer la hache de guerre pour enfin ouvrir leurs cadeaux.
Après avoir finit de les découvrir, ils se remercièrent les uns et les autres.

- Il ne faudra pas que j’oublie de remercier Dobby pour son… pull, enfin je pense.
- Avoue qu’il a fait de gros progrès, il n’y a plus de trou, ricana Ron.
- Ce n’est pas gentil de se moquer de lui, il a du y passer beaucoup d’heures.
- Tu as raison, excuse-moi Hermy.

Harry, Amber et Ginny n’en croyaient pas leurs yeux…

- A mon avis, il s’est transformé en troll cette nuit, s’est pas possible autrement…
- SLAAAACHHHH
- Et c’est reparti…BAGARREEEEEEEEE !!!!!
- ROOOOON, NOOOOOON !!!!, cria Ginny.
- BON, SI TU LE PRENDS AINSI…
- HARRYYYY, PIRE QUE DES GOSSES ! essaya de prononcer Amber qui fut enterrée par une quantité indéfinie de coussins.

La journée continua dans la joie et la bonne humeur, Ils rejoignirent Drago pour le déjeuné et finir leur bagarre de boules de neige dans le parc à nouveau recouvert de poudreuse fraîchement tombée.
Ils allèrent se changer avant le dîner et se donnèrent rendez-vous devant la grande salle. Etant donné le caractère festif des vacances, le directeur avait autorisé le mélange des élèves et chacun pouvait s’asseoir où il le désirait. Les professeurs étaient aussi de la partie et Lupin accompagné de Hagrid se mêla au groupe de Harry.

- Où allez-vous tous les deux, demanda Ron.
- On va se promener, répondit Harry.
- Faites attention de ne pas vous perdre, conseilla Lupin.
- Pas de problème les maraudeurs m’aident, fit Harry avec un grand sourire.
- Quelqu’un pourrait m’expliquer c’est quoi un maraudeur, supplia Amber.

Tout le monde tourna la tête et changea de sujet de conversation.


- Où m’emmène-tu ?
- Surprise, tu ne reconnais pas le chemin ?
- Attends… c’est le chemin de…
- La salle sur demande, j’y ai préparé quelque chose.
- Pour moi ?
- Tu verras, nous y voilà… « CHAMBRE PRIVEE DE GINNY WEASLEY ET HARRY POTTER”.

La porte s’ouvrit laissant le passage libre pour entrer dans une pièce circulaire.
Sur la gauche se trouvait une table et deux fauteuils, avec posé sur celle-ci, un vase contenant un magnifique bouquet de roses et de tulipes.

- HARRY !!! Tu t’en aies souvenu !
- Il ne se passe pas une journée sans que je ne repense au début de notre histoire à l’infirmerie.
- Hermione m’a dit que tu aimais les roses rouges.
- Et Ron que tu aimais les tulipes.

A côté, un plat garni de petites tartes à la mélasse et deux chopes de bièreaubeurre.

- Le dessert et la boisson que je préfère…
- Je sais, ce sont également les miens.
- Je ne le savais pas !!!
- Moi si… Tu prenais toujours la même chose après un repas chez tes parents.
- Cela fait combien de temps que tu m’espionnes ?
- Plus longtemps que tu ne le crois !
- Tu es insupportable…
- Je sais, c’est pour ça que tu m’aimes.

Ils se rapprochèrent pour s’embrasser sans retenue, se caressant mutuellement.

- Ce n’est pas tout, regarde au mur…
- Des affiches d’équipes de Qwidditch !!!
- Le sport qu’on pré…
- Qu’on préfère.
- Tu es vraiment magnifique sur un ballet, surtout vu d’en bas…
- Vu d’en bas ? Tu ne veux quand même pas dire… mais je vais te tuer.
- Non, arrête… je capitule, tu as gagné mais s’il te plait, ne me CHATOUILLE PLUUUUUS !!!
- C’est bon pour une fois.

Il lui prit la main pour la diriger vers la droite où se trouvait un matelas recouvert d’une multitude de coussins.

- C’est sans arrière pensé mais uniquement pour être plus à l’aise…
- Tu penses vraiment à tout.
- Ginny, je voulais te dire que cette pièce était la nôtre et que nous y viendrons autant de fois que tu le désirs.
- Harry, je suis tellement heureuse !!!
- Ta surprise te plait alors ?
- C’est le plus beau cadeau que je n’ai jamais eut et je l’aime plus que tout au monde mais moins que toi.

Harry fut ému par ses paroles et la prit dans ses bras, il ne voulait plus la lâcher.
« Quand tu tiens le bonheur entre tes mains, ne le laisse pas partir… ».
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyDim 23 Avr - 9:11

Chapitre 21 : … et Bonne Année..


- On pourrait savoir où vous allez tous les soirs depuis une semaine ?
- Non frèrot, cela ne te regarde pas !
- Harry ! A moi, ton meilleur ami, tu vas me le dire !
- Tu n’as pas entendu ta sœur ? Ca ne te regarde pas.
- Hermione, aide-moi !!!
- Pas question, je ne m’en mêlerais sûrement pas… Tiens, voilà le courrier…

Quelques hiboux pénétrèrent dans la grande salle afin d’effectuer la livraison de divers colis, paquets et lettres.

- Ah, j’ai enfin reçu ma commande.
- Qu’est-ce que c’est Harry ? demanda Ginny.
- Des chaussettes.
- Mais elles sont trop petites !!!
- C’est pour Dobby, quelqu’un vient avec moi lui faire la surprise. Cela sera son cadeau de nouvelle année…
- On peut tous venir, dit Hermione, il sera content de nous voir.
- Harry !!! Et pour Drago, tu as oublié que Dobby… dit Ron.

Ils se retournèrent vers Drago qui finissait de manger son petit déjeuner et ne comprenait pas pourquoi on le regardait. Quand Harry finit son explication, ce fut un peu avec réticence qu’il accepta de les suivre.

- On lui expliquera, je suis sûr qu’il comprendra.

Le groupe des six amis se dirigea vers les cuisines du château en descendant d’abord des marches, puis en longeant un couloir garni de tableaux. Arrivés devant le dernier de ceux-ci, Harry chatouilla la poire afin que la poignée apparaisse.

- Je ne connais pas cette partie du château et es-tu sûr que ma présence ne dérangera pas…, demanda Drago.
- Ne t’inquiète pas, je me charge de Dobby !

Les elfes de maison courraient dans tous les sens soit pour faire la vaisselle soit pour préparer le prochain repas. Ils ne remarquèrent pas tout de suite que des étrangers étaient rentrés mais une fois vus, les étudiants furent traités comme des hôtes de marque.

- Pouvons-nous vous servir des collations… Ce serait un honneur !
- Je viens de manger, c’est aimable à vous. Mais une tasse de thé me ferait plaisir, merci… remercia Harry.
- Moi, je veux bien encore deux ou trois éclairs si vous en avez encore ?
- Ron !!! s’exclama Hermione, on vient de sortir de table !
- Peut-être, mais Harry était tellement pressé que je n’ai pas eut le temps de finir…
- Et pour les autres Mrs et Mr ?
- Nous prendrons également que du thé, merci !
- HARRY ??? MR HARRY POTTER ????

Ils se retournèrent et Harry dû reculer sous le choc. En effet, une petite créature lui avait sauté dessus le tenant fermement à la taille et apparemment pas près à le lâcher…

- Dobby est tellement content de voir que Mr Harry Potter n’a pas oublié Dobby. Il se faisait tellement de soucis surtout après l’attaque de Pré au Lard…
- Bonjour Dobby, comment va-tu ? Peux-tu me lâcher, tu me fais mal.
- Pardon Mr, c’est que Dobby est tellement content de voir Harry Potter. Dobby est également content que Mr s’inquiète de la santé de Dobby et Dobby va bien…
- Tu as dit Pré au Lard ??? Tu es au courrant de ce qui sait passé ?
- Oui, Mr Harry Potter, Dobby sait beaucoup de choses… Mais le Professeur Dumbledore a dit à Dobby de ne pas aller ennuyer Harry Potter et Dobby a obéi. Dobby savait que Harry Potter viendrait le voir alors, Dobby a attendu…
- Tu as eut raison et d’ailleurs regarde ce que je t’apporte…
- Un cadeau !!! Pour moi !!!
- Mais oui, ouvre-le !
- Des chaussettes !!! Le vêtement que Dobby préfère.

Les yeux de l’elfe étaient remplis de larmes de joie et d’émotion. Harry savait que son cadeau lui ferait plaisir et rajouta…

- C’est ton cadeau de noël, enfin, nouvelle année, j’ai du attendre de les recevoir pour te l’ai apporter et j’ai adoré ton cadeau !

Harry pensait qu’un petit mensonge ne ferait pas de mal et comme il ne savait pas exactement ce qu’il représentait, il préféra tourner sa phrase de cette manière.

- Harry Potter a aimé le pull que Dobby a tricoté ?
- Oui, d’ailleurs je l’ai déjà mis et la taille est parfaite.

Ron et Ginny étouffa leurs rires sous une toux contagieuse et Hermione, quand à elle, leur donnaient des coups de coude.
Soudain, Amber se dégagea en toussant voulant montrer sa présence.

- Dobby !!! J’oubliais !!! J’aimerais te présenter Amber, une amie qui est arrivée cette année à Poudlard.

Elle s’approcha de la créature et s’agenouilla pour être à sa hauteur et lui tendit la main que l’elfe sera.

- Qui a-t-il Dobby ? demanda Harry.
- C’est que personne n’a jamais tendu la main à Dobby !
- Et bien moi, oui, et sache que je suis heureuse d’enfin faire ta connaissance, on m’a si souvent parlé de toi.
- Dobby est si heureux d’avoir des amis comme Harry Potter et vous tous. Avant Dobby n’avait pas d’amis et était traité de façon misérable…
- Excusez-moi…

Dobby fut interrompu par la voix de Drago et prit peur. Il disparu derrière Harry n’osant montrer que le bout de son nez. Il tremblait si fort que même les jambes de son protecteur le faisaient également.

- Ne craint rien, tu peux sortir de là, je ne te ferais pas de mal.
- Dobby, Drago a raison montre toi.
- Que raconte Harry Potter ?
- Il est notre ami maintenant, ne crains rien !

A son tour, son ancien maître s’approcha et lui tendit la main. Dobby ne savait s’il devait accepter l’invitation mais devant l’air honnête que le garçon affichait, il s’avança et lui serra la main.

- Dobby ne sait pas quoi dire ?
- C’est à moi de le faire dans ce cas là. J’aimerais tellement m’excuser pour tout ce que j’ai pu te faire enduré chez mes parents mais…
- Dobby comprend, Dobby sait que Drago Malfoy se conduisait comme un enfant gâté mais Dobby voit et Dobby sait que Mr Malfoy à changer. Dobby a entendu dire sans vraiment le croire…
- Et qui t’en a parlé ?
- Le professeur Dumbledore quand il a expliqué à Dobby pour Pré au Lard!
- Bon… Et si on se les mangeait ces éclairs !!!
- Par contre, je pense que certaines personnes ne changeront jamais… dit Ginny.
- Tout à fait d’accord avec toi, relança Harry.

Le groupe commença à rire sauf Ron qui n’appréciait pas qu’on se moque de lui.
Ils restèrent toute la matinée dans les cuisines à parler avec Dobby et parfois d’autres elfes qui se mêlaient à leurs conversations. Ils avaient moins de travail vu que le nombre d’élèves avait fort diminué en raison des vacances.
On ne les laissa repartir que sur l’unique condition de reprendre avec eux divers gâteaux et morceaux de tartes.

- Harry Potter doit reprendre du gâteaux, Dobby trouve que Harry Potter à l’air malade, il devrait mieux manger !
- Dobby ! Tu peux me donner des morceaux de tarte à la mélasse ? Je m’assurerais personnellement à ce qu’il les mange, tu peux me croire.

Ginny se retourna vers Harry pour lui faire un clin d’œil et il y répondit par un sourire.

- Je vous l’apporterais ce soir sans problème…
- Dobby ??? Comment ???
- Dobby voit tout, Dobby entend tout Harry Potter !
- Et pourquoi il est au courrant lui ???
- Ron, tu l’as entendu… il le sait et c’est tout !!!
- Mais Hermione… C’est pas juste.

En partant, Dobby retenu Harry par le pantalon.

- Harry Potter doit faire attention à Mr Malfoy !
- A Drago ?
- Non, à Lucius Malfoy… Quand Dobby habitait là-bas, il a vu de quoi était capable une famille de mauvais sorciers. Lucius Malfoy possède beaucoup d’armes puissantes, Harry Potter doit faire attention.
- Et quoi comme armes ?
- Des armes aussi puissantes que le journal intime avec le quel Harry Potter à libéré Dobby.

Il eut soudainement un mauvais pressentiment, maintenant qu’il était plus proche de Ginny, il ne voulait plus qu’il lui arrive du mal comme lors de sa deuxième année d’étude.

- Je te remercie de tes conseilles, je ferais très attention à moi !
- Mais, c’est Dobby qui remercie Harry Potter. Grâce à Harry Potter, Dobby a passé un très beau jour de nouvel an.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyLun 24 Avr - 8:18

Chapitre 22 : Querelle amoureuse.


La dernière semaine de vacances du se terminer sous le signe des devoirs. Ils en avaient tellement profité la première semaine que la seconde était devenu un supplice, pire un enfer.
Hermione avait évidemment déjà terminé tout son travail depuis un bon moment et sous l’étonnement général, elle aida ses amis à les faire.

- Si c’est pour rester toute seule dans la salle commune, autant venir ici pour vous aider !

Ne pouvant pas aller dans la salle commune des griffons d’or, Drago proposa d’investir la bibliothèque, ce qui ne dérangea pas les autres, cela permettrait de faire plus de recherche pour agrémenter leurs parchemins.

Au bout de quatre jours d’étude intensive, ils eurent enfin terminé et les tables étaient remplies de piles de vieux rouleaux.

- Il était temps, j’ai l’impression d’avoir travaillé des années !
- De quoi tu te pleins Ron, Hermione t’a pratiquement dit tout ce que tu devais écrire !, répondit Ginny.
- Mais c’est normal… Tu n’avais qu’à demander à Harry de t’aider ?
- Harry m’a très bien aidé mais comparé à certain, je ne l’ai pas accaparé pour moi toute seule !!

Ce qui était sûr, c’est qu’on était encore parti pour une dispute mémorable entre frère et sœur.

- Si cela ne vous dérange pas… J’aimerais aller manger donc si vous rangiez vos affaires au lieu de vous disputer pour qu’on puisse les rapporter dans nos salles communes, trancha Amber. La famille ! Je vous jure !!!!
- On peut se retrouver devant la grande salle, je vais vite porter mes affaires dans la salle commune des serpentards et puis, je dois afficher un avis avec les nouvelles dates d’entraînement de qwidditch.
- C’est vrai !!! Le premier match de la rentrée, qui est dans quinze jours, vous oppose contre les serdaigles.
- Oui, mais je le sens mal ce match.
- Ah, et pourquoi ? Vous avez une bonne équipe pourtant ? dit Hermione.
- L’entente n’est pas terrible entre nous. Je suis capitaine et il n’aime pas trop que…
- Que tu restes avec nous. Je suis désolé…
- Ce n’est rien Harry, après tout, c’est de leur faute et non de la nôtre.

Harry comprenait le rejet que Drago subissait, il l’avait déjà vécu tant de fois.

- Tu as raison, n’en parlons plus.
- D’accord, allé à toute suite…

La fin des vacances s’était terminée normalement avec les disparitions répétées de Ginny et Harry, les tentatives de Ron pour savoir où ils allaient, les embrassades langoureuses de nos trois couples et pour finir, les dernières bagarres de boules de neige où Hermione prit enfin plaisir d’y participer…

Nous étions le jour du match de qwidditch par une journée ensoleillée sans un souffle de vent, un jour idéal en somme.

Les deux semaines de courts qui venaient de se terminer, avaient passé tellement vite que personne ne réalisa vraiment quel jour ils étaient.

- Allez Ron ! Dépêche-toi !!! Je voudrais voir Drago avant qu’il n’aille sur le terrain pour le match…
- Quel match Amber ??
- Le match de qwidditch contre serdaigle !!!
- C’est déjà aujourd’hui ??
- Evidemment !!! DEPECHE-TOI !!!
- On ne peut même plus s’habiller à son aise ici !!!
- Ron, je te fais remarquer que Harry s’est levé après toi et il est prêt donc, DEPECHE-TOOOIIIIIII !!!
- Les filles… TOUTES LES MÊME !!!!
- Ronald !!!
- Sauf toi évidemment Hermy.
- Hermy… Fais le se dépêcher sinon, je sens que je vais lancer un AVADA KEDAVRA !!!!
- C’est bon…. J’arrive…

Les griffons descendirent jusqu’à la grande salle pour prendre leur petit déjeuné.
Il n’y avait encore que très peu d’élèves mais les deux équipes étaient à table en train de manger. Ils se dirigèrent vers celle des serpentards pour voir Drago.

- Salut Drago.
- Salut vous tous…
- Que fais-tu ici Potter ?
- Laisse le tranquille Crabbe, il est juste venu me saluer !

Crabbe se rassit pour commencer une discussion très animée avec ses coéquipiers qui n’avaient de cessent de dévisager les intrus.

- Même si nous sommes adversaires, nous tenions à te souhaiter bonne chance.
- Je vous remercie beaucoup !
- Malheureusement et je suis sûr que tu nous comprendras, continua Harry, nous soutiendrons les serdaigles durant le match.
- Mais je comprends tout à fait. Vous avez beaucoup d’avance, il est vrai, mais une victoire des serpentards, nous vaudrait une bonne deuxième place.
- Et puis, ce n’est qu’un jeu.
- Tu as raison Amber, confirma Drago.
- Bon, on te laisse, on va manger, à tantôt sur le terrain.
- Amber, on peut se voir deux minutes.
- Sans problème !!!

Ils sortirent tous les deux de la grande salle main dans la main et trouvèrent un endroit pour être au calme.

- Je suis tellement content que les choses se passe comme ça, j’avais si peur que certaines rivalités entre maison nous empêche d’être ensemble…
- Tu sais bien que tu n’as rien à craindre et puis, tu peux compter sur moi… je t’aime Drago.
- Moi aussi, je t’aime.

Il la prit par la taille pour la rapprocher de lui et l’embrasser pendant de longues minutes.

- J’envie les autres.
- Et pourquoi ?
- Parce qu’ils ne doivent pas quitter la femme qu’ils aiment pratiquement à tous moments de la journée.
- Tu oublies Ginny, Drago…
- Peut-être, mais à ce que j’ai pu voir et entendre ils se rattrapent beaucoup le soir.
- Mais ne t’en fait pas, on aura toute la vie pour se rattraper.
- Tu penses déjà au futur Amber ?
- Bien sûr, pas toi ?
- S’il est avec toi…

Elle était gênée par la réponse de son petit copain et ne sachant que répondre…

- Allez Drago, viens… on a un petit déjeuné à prendre !

Ils partirent, au grand désespoir du jeune homme, chacun de leur côté en se donnant rendez-vous pour après le match.



Le match n’avait duré que à peine une heure tout en étant un vrai carnage pour les serpentards, il s’était soldé par le score de dix points contre deux cent cinquante en faveur des serdaigles.
Les perdants avait été pitoyable : les joueurs n’en faisaient qu’à leur mode sans écouter leur capitaine qui quitta le terrain la tête baissée et avait même faillit se battre avec les membres de son équipe que le professeur Rogue, aidé du professeur Mcgonagall, du séparer et mit en retenue pour une bonne semaine.

Amber avait attendu une bonne demi heure avant que Drago n’arrive à leur lieu de rendez-vous, il était d’une humeur massacrante et ne lui adressa pas la parole pendant plus de dix minutes.

- Va-tu te décider à dire quelque chose ???
- QUE VEUX-TU QUE JE TE DISE… C’EST FACILE POUR VOUS ? VOUS AVEZ PRESQUE MILLE POINTS D’AVANCE AVEC VOS DEUX MATCH DE JOUES !!!!
- IL ME SEMBLAIT QUE CE N’ETAIT QU’UN JEU ????
- UN JEU, OUI… MAIS AVEC UNE HUMILIATION PAREILLE…
- Calme toi, ça ira mieux la prochaine fois !
- CELA M’ETONNERAIS, ILS VEULENT ME RENVOYER DE MON POSTE !!!
- Ils ne peuvent pas !
- ILS SONT TOUS CONTRE MOI.
- Le Professeur Rogue ne peut rien faire ?
- IL NE VEUT PAS S’EN MELER !
- ARRETE DE CRIER !!!
- JE NE CRIE PAS !
- ET MOI JE NE SUIS PAS LA FILLE DE VOLDEMORT !!!

Amber venait de jeter un froid et un mal aise dans leur conversation.

- Pourquoi as-tu dit ça Amber ?
- Et toi, pourquoi es-tu vraiment fâcher ?
- Je ne sais pas… je ne sais plus…
- Ce n’est pas une réponse, Drago !
- Et que veux-tu que je te dise ???
- LA VERITE !!! SOIS SINCERE !!!
- Je n’en peux plus, je suis en train de tout perdre.
- De tout perdre ???
- J’ai tellement peur que tu me quittes !
- Je ne comprends pas ?
- Et si un jour, je regrettais mes choix ?
- Le regrette-tu ?
- …
- Drago ?
- …
- DRAGO ?

Amber qui s’avait que Drago ne répondrait pas à sa question, commençait à avoir les larmes aux yeux.
Il se redressa et partit sans un mot ni regard pour elle.
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMar 25 Avr - 8:08

Chapitre 23 : Le médaillon.


Amber était revenu en pleure jusqu’à la salle commune et ne prit même pas la peine de s’excuser auprès des élèves qu’elle bousculait sur le passage qui la menait aux dortoirs.
Ses amis aillant participé à la scène se doutèrent qu’une dispute entre elle et Drago venait sûrement d’avoir lieu.

- Restez-là les garçons, on va voir ce qu’il se passe… Tu viens Ginny !
- Je te suis.
- De toute façon, vos dortoirs nous sont interdits donc…
- Heureusement Harry, sinon je pense que certains en profiteraient…

Elle s’éloigna en lui faisant un clin d’œil.

- Ginny ?
- J’arrive !

La chambre paraissait vide mais on entendait quelqu’un pleurer. Elles se rapprochèrent toutes deux du lit de Amber qui formait sur le dessus, une masse de couvertures qui recouvrait une personne.

- Amber ???
- Amber ??? C’est moi et je suis avec Hermione.
- Allez-vous en, je veux rester seule !
- Qu’est-ce que tu as, que sait-il passée ?, demanda Hermione.
- Je viens de me disputer avec Drago et je crois qu’il ne veut plus me voir…
- Tu crois ???

Elle se redressa pour sortir de sa cachette.
Ses yeux étaient rouges sang et remplis de larmes.
Ses deux amies s’assoirent sur le lit pour pouvoir être à sa hauteur et permettre d’être plus à l’aise pour discuter.

- Tu veux nous en parler ? posa Ginny.
- Je ne sais pas si cela servirait à quelque chose…
- Tu peux toujours, on verra après…

La jeune fille commença à raconter sa dispute sans rien oublier. Elle avait si peur qu’il ne la quitte et se remit à pleurer.

- Calme toi Amber, je suis sûr que tout finira par s’arranger !
- Je me demande bien comment ?

Ginny réfléchit quelques minutes et dit :

- Donc, si j’ai bien compris, il est partit sans se retourner et sans rien dire ?
- Oui, tout a fait !
- Je pense que tu devrais attendre !
- Je ne comprends pas ???
- Tu te souviens de l’histoire entre mon crétin de frère et Hermione à propos du bal de Noël ?
- Oui ?
- Le malentendu parce qu’ils n’avaient pas pris la peine d’en discuter ?

A ce moment, Amber et Ginny se retournèrent vers Hermione qui était gênée et de couleur rouge tomate.

- Oui, mais je ne vois toujours pas ?
- Lui-même te la dit… il ne veut pas te perdre mais, il ne sait plus où il en est !! Donc laisse lui du temps.
- Tu crois ???
- Bien sûr.
- Dans ce cas…
- N’oublie pas que pour lui, la vie a toujours été rose et s’il voulait quelque chose, il l’avait.
Les épreuves qu’il endure cette année le dépasse et si il accepte de les subir, c’est pour toi… N’est-ce pas la plus belle preuve d’amour qu’il te donne ?
- Tu as raison !!!

Hermione qui avait assistée à la conversation sans rien dire était heureuse que son amie trouve les mots justes qui conviennent.
Amber frotta sa figure et décida de descendre avec les autres pour rejoindre les garçons.
Ginny qui devançait ses amies fit un signe à Harry et Ron qui leur signifiait de ne rien demander.

- Mais…
- Ron, pour l’instant, je pense que Ginny à raison.
- Mais Harry ?
- Plus tard peut-être…

L’après-midi se déroula normalement mais on pouvait voir la tristesse de Amber dans son regard quand ses amis s’embrassaient.
L’heure du repas sonnait et bien qu’un peu hésitante, elle alla avec eux, à condition d’avoir une place qui tournait le dos à la table des serpentards.

- Est-ce que tu le vois Ginny ?
- Oui.
- Et alors…
- Il est tout seul dans un coin et…
- Et ???
- Il a l’air d’avoir pleuré.
- C’est vrai !!!
- A mon avis, c’est comme je t’ai dit. Laisse lui le temps…

Elle se retourna vers lui qui sentant qu’on l’observait regarda vers elle. Ils se fixèrent pendant plusieurs minutes et finirent par se sourire l’un et l’autre…
Lorsqu’elle se retourna, elle dit à Ginny :

- Je suis sûr que tu avais raison…



Le lendemain matin, elles furent réveillées par un hibou qui tapait du bec contre la fenêtre de leur chambre.

- Qu’es-ce que c’est ?

Amber se leva de son lit pour lui ouvrir. Quand il s’engouffra dans la pièce, elle remarqua qu’il portait un petit paquet avec un parchemin accroché à sa patte.

- C’est le hibou de Drago !!!
- Ouvre vite…

Elle dégagea l’animal de son fardeau qui reprit immédiatement la direction de la volière. Elle commença par lire la lettre.


Mon amour,

J’espère que tu me pardonneras de ma conduite d’hier, je t’aime plus que tout et tu me manques…

Drago


- Il n’a rien marqué d’autre, demanda Ginny.
- Non, c’est bizarre, ce n’est pas son genre…
- Ouvre le paquet !!

Elle ouvrit le paquet qui contenait un merveilleux médaillon soutenu par une fine chaîne en or. En son centre, était incrusté un diamant qui pourrait vous éblouir tellement il scintillait.

- Il est magnifique !!!
- Mets-le !

Amber se dirigea vers la glace pour admirer son cadeau.

- Qui a-t-il Hermione ?
- J’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part…
- C’est sûrement un médaillon qui lui ressemble. Sur ce, je vous laisse, je vais vite m’habiller pour aller voir Drago et le remercier.

Elle descendit en direction de la grande salle mais le croisa avant d’y arriver.

- Drago, je…
- S’il te plait, laisse-moi parler ! Hier, je n’ai été qu’un imbécile et je regrette tellement si j’ai pu te faire souffrir à cause d’un stupide jeu. D’ailleurs, j’ai donné ma démission ce matin et j’aurais plus de temps libre pour m’occuper de toi. Sache également, que je ne regrette pas les choix que j’ai pu faire cette année et que j’en ferais encore pour te prouver mon amour…
- Non, c’est moi qui ai été égoïste… tu as tout perdu à cause de moi et je n’essayais pas de te comprendre. Me pardonneras-tu ?
- Bien sûr, tu l’es déjà, même s’il n’a rien à te pardonner… Tu n’es pas égoïste, c’est moi qui ne me rends pas compte de la chance que j’ai de t’avoir à mes côtés.

Drago se rapprocha d’elle pour prendre son visage entre ses mains et l’embrasser. Le temps ne comptait plus, il s’était arrêté pour eux.

- J’aurais du me douter que tu préférais me dire cela de vive voix plutôt que dans ta lettre…
- Quelle lettre ?
- Celle que tu m’as envoyée ce matin avec le médaillon !
- Mais quelle lettre et quel médaillon ???
- Celle-ci !
- Je suis désolé Amber, quelqu’un a du imiter ma signature parce que je ne te l’aie jamais envoyée.
- Pourquoi m’aurait-on fait ça… et pour le collier ?

Elle le sortit de sous son pull et en le voyant Drago eut un mouvement de recule avec un visage marqué par la terreur.

-QUOI ???? QU’EST-CE QUI TE PRENDS ????


[/u]
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MessageSujet: Re: Le médaillon de Merville   Le médaillon de Merville EmptyMer 26 Avr - 7:52

Chapitre 24 : Mervile ou la naissance du mal.


Amber n’avait pas compris la réaction de son ami et voulu enlever son collier.

- Ne l’enlève surtout pas et suis moi !
- Où va-t-on ?

Drago la prit par la main et l’emmena en arpentant une grande quantité de couloirs et escaliers. Sur le chemin, ils rencontrèrent les élèves qui descendaient prendre leur petit déjeuné ainsi que Crabbe et d’autres serpentars.

- Alors Malefoy… Ta petite copine a bien reçu son cadeau, j’espère que cela lui a fait plaisir ?

Le groupe ricana et ayant entendu cela il s’arrêta net dans sa course infernale pour se diriger vers eux. Sans crier gare, il empoigna son ancien ami pour lui lancer un coup de poing sur la figure et qui finit par s’écraser sur le sol. Le reste du groupe n’osa pas intervenir et préférèrent s’enfuir pour prévenir un professeur.

- C’était donc toi… Maintenant, PARLE…QUI TA DIT DE LE FAIRE ?
- Ton père… Au départ, tu devais l’envoyer à Granger au début de l’année.
- Je n’ai jamais été au courrant de ce plan ?
- Non, car le maître a appris que son héritier était de retour et a attendu que les choses se passe…
- Je t’interdis de l’appelé maître, ce n’est qu’un imposteur !!!

Comme si il n’avait pas entendu les dernières paroles de Drago, il continua ses explications.

- … Pour tomber sur un moment plus propice ou si les circonstances ne jouaient pas en sa faveur. Après l’attaque de Pré au Lard, les plans ont du être modifié et ils m’ont envoyé le collier avec les instructions de choisir le bon moment pour le remettre à ta petite copine, ton père ne te faisait plus confiance et le Seigneur des ténèbres encore moins… Alors, a-t-elle aimé son précieux cadeau ???

Drago voulu à nouveau se battre mais il fut arrêté par un professeur.

- Mais que se passe-t-il ici… Malfoy, vous n’avez pas assez avec une retenue ?
- Professeur Mcgonagall !!! Il faut absolument que je voie le Professeur Dumbledore !!!
- Et Pourquoi ?
- Pour Amber !!! C’est à cause de Crabbe qui…

Il la tira vers lui et montra au professeur ce qu’elle portait au coup. Mcgonagall faillit vaciller en voyant le bijou. Elle envoya Crabbe à l’infirmerie et lui assura qu’elle viendrait le voir pour plus d’explication concernant la bagarre et son application dans l’apparition d’un tel objet.

- Comment est-ce possible ? … En effet, suivez-moi immédiatement…

Amber qui ne comprenait toujours rien avait dur de les suivre dans leurs courses et pu finalement souffler un moment en arrivant devant la gargouille qui mène au bureau du directeur.
En entrant dans celui-ci, qu’elle avait tellement l’habitude de voir deux fois par semaine pour ses cours de rattrapage, elle vit que le directeur était étonné de leur visite matinale.

- Professeur Mcgonagall ?
- Albus… Nous avons un énorme problème !!!

Durant ses explications, il regarda la jeune fille qui se sentait diminuer au fur et à mesure.
Drago prit sa main pour la rassurée et prendre alors la parole en voyant son état de stresse et de confusion.

- Professeur, tout cela est encore de la faute de mon père…Il cachait ce bijou depuis des années et ça ne m’étonne pas qu’il soit derrière cette histoire.
- Et pouvez-vous nous expliquer comment ce collier est arrivé ici…

Il raconta depuis le début l’histoire avec l’envoi de la lettre et du bijou qui avait été envoyés sous son nom à Amber, ainsi que de l’altercation avec un de ses condisciples. Le directeur ne fut pas étonné du récit.

- Je vois tout est clair à présent, dit le directeur.
- Excusez-moi, si tout est clair pour vous, il ne l’est pas pour moi… ALORS VA-T-ON ENFIN M’EXPLIQUER POUR LE COLLIER, OUI OU NON.

Elle perdait patience et en avait assez qu’on la tienne à l’écart.

- Mr Malefoy ne l’a pas fait ???
- Je n’en ai pas encore eut le temps…
- Dans ce cas, je vais m’en charger… Minerva, je crois que vous pouvez nous laisser à présent.
- Albus, vous êtes sûr…
- Ne vous inquiétez pas !
- Dans ce cas…

Durant le temps que le professeur sortait, Dumbledore fit apparaître deux sièges supplémentaires devant lui et les invita à s’asseoir.
Il réfléchit un moment et prit la parole.

- Je pense que nous devrions commencer par un petit cours d’histoire, je pense que cela sera plus simple. Avez-vous étudié l’histoire du Sorcier Mervile qui vécu au même moment que Salazard Serpentard, Mrs Dewit ?
- Non Professeur !!!
- Et bien, ils étaient tous deux de très bons amis et pendant le temps où Salazard essayait de se… disons… débarrasser des élèves de parents moldus ici même à Poudlard, Mervile cherchait un moyen de les faire devenir des esclaves.
- Mais pourquoi faire cela ?
- Uniquement parce qu’ils ne supportaient pas que les sangs impurs soient à leurs niveaux, l’esclavage ou pire la mort étaient d’après eux la seule solution.
- Que viens faire le médaillon dans l’histoire ?
- J’y arrive, patience !

Elle sentait monter en elle de plus en plus de crainte… Pourquoi autant d’explications pour un médaillon qui avait l’air apparemment normal ?

- Salazard, ayant échoué, proposa d’aider son ami qui travaillait sur la fabrication d’un objet maléfique.
- Le médaillon !!!
- Tout à fait. Après y avoir travaillé pendant plus de deux ans, ils réussirent enfin à créer une arme redoutable. Des écrits raconte qu’à cette période plusieurs sorciers, de famille moldues, ont disparu sans jamais laisser de trace, on suppose qu’ils en sont responsables.
- Le ministère ne les a pas arrêté ?
- Il n’avait pas de preuve et à ce moment là il était tout deux des sorciers ayant beaucoup d’influence. Deux mois après les disparitions, on retrouva Mervile assassiné par un sort impardonnable et son journal intime dans les mains. Là aussi, on ne trouva pas le coupable mais, le collier ainsi que Salazard, avait disparu. Le journal, quant à lui, racontait ses plans et décrivait son arme comme la plus belle des merveilles sur terre. D’après son inventeur, il devait faire apparaître le mal chez la personne qui le portait, même caché au plus profond d’elle-même, et également la soumettre aux volontés de son créateur.
- ET CELA FONCTIONNE, cria Amber prise par la panique.
- Malheureusement… j’ai bien peur que oui.

Elle se redressa d’un bon et fit un mouvement pour l’enlever mais Drago l’en empêcha.

- Que fais-tu ??? Laisse-moi l’enlever.
- Si je te laisse le faire, tu mouras !!!

Elle ne se débattit plus et tomba dans les bras de son ami en pleurant sous l’effet de cette réponse.

- S’il te plait Amber, laisse terminer le Professeur Dumbledore !

Elle consentit à se rasseoir en tenant toujours les mains de son amour entre les siennes.

- Durant plusieurs siècles, reprit-il, nous avons perdu la trace du collier mais il réapparaissait par moment utiliser par des sorciers servant la magie noir et ayant les mêmes idées que Mervile et Serpentard, je suppose qu’à chaque fois quelqu’un s’assurait qu’il reste du côté du mal, jusqu’à aujourd’hui.
- JE SUPPOSE QUE JE DOIS EN ETRE RAVIE !!!
- Mrs Dewit, je sais que pour vous cela ne sera pas facile de l’entendre…. Il est impératif que vous ne l’enleviez… sous aucun prétexte.
- Pourquoi ?
- Les personnes qui l’ont enlevé sont toutes mortes de folies et celles qui le gardaient, ont été tuer soit par d’autres qui se défendaient, soit par ceux qui n’arrivaient pas à les contrôler ou par les aurores sous l’ordre du ministère.
- Et que va-t-il m’arriver ?
- Le mal va apparaître en vous et seul le sort de votre avenir se trouve entre vos mains.
- Il n’y a pas de moyen de sans débarrasser ?
- Jusqu’à présent, je n’ai jamais entendu qu’un sorcier qui le portait puisse le faire sans séquelles. Nous devons attendre pour voir ce qu’il va se passer.
- C’est tout ?
- J’en ai bien peur.

Ils avaient tous deux quittés le bureau du directeur avec plusieurs recommandations mais Amber restait toujours dans le flou le plus total.

- C’est de ma faute Amber !
- NON, C’EST CELLE DE VOLDEMORT !!!
- J’aimerais tellement qu’on vive enfin heureux !
- Mais je suis heureuse.

Il la regarda droit dans les yeux et caressa sa joue.

- Je te promets que quoi qu’il arrive, je te protègerais…
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