Le médaillon de Merville

Chapitre 25 : le lac des souvenirs.


Une immense étendue d’herbe s’étalait devant l’élève de Poudlard, avec par si par là des arbres qui, on aurait pu le croire, étaient plantés au hasard….
Le ciel était bleu et le soleil brillait, seul une petite brise empêchait la chaleur de l’étouffer.
Pourquoi cette chaleur, nous n’étions pourtant que le quatorze févier ?

- Mais que fais-je ici ? Il y a à peine cinq minutes j’étais avec les autres dans la salle commune et en pleine nuit !
- Malheureusement… tu en es bien loin maintenant !

La jeune personne se retourna sous l’effet de la surprise et tomba né à né avec un couple d’adulte. La femme était très jolie avec une chevelure châtain et l’homme, son mari apparemment, portait une chevelure en bataille et une paire de lunette ronde.

- Qui êtes-vous, je vous aie déjà rencontré, vous m’avez l’air si familier ?

Les deux inconnus éclatèrent d’un rire joyeux. Ce qui fit rougir la jeune personne.

- Non, nous ne t’avons jamais rencontré mais nous te connaissons depuis le jour où Harry a prit le train pour la première fois en se rendant au château, dit la femme.
- Suis-nous, nous allons te montrer…continua l’autre.

Tous trois se dirigèrent vers un lac aux eaux calmes et d’un geste de main, l’étendue se brouilla pour faire apparaître une quantité indéfinie de passage de la vie de Harry Potter….

- Vous êtes ses Parents ???

Ils acquiescèrent d’un signe de tête.

- Oui… je suis James et je te présente Lilly mon épouse….
- Mais vous êtes mort ?? Est-ce que je fais un rêve ???
- Oui, nous sommes mort. Par contre, grâce à la magie, nous pouvons toujours veiller sur notre fils et en ce qui te concerne…dit elle.

La femme tourna la tête pour cacher les larmes qui coulaient de son visage, pendant que l’homme l’interrogea…

- Tu ne te souviens plus des derniers jours ???
- Pas vraiment, mais il me semble que j’étais dans ma salle commune ?
- Juste… et c’est tout ?
- Oui ! Mais qu’est-ce que je fais ici ?
- Tu es ici parce que Harry nous a demandé de veiller sur toi.
- Mais je ne comprends pas ?

Lilly prit enfin la parole…

- James nous devrions lui montrer…

Le lac reprit sa danse effrénée pour laisser apparaître des images datant de plus ou moins quinze jours…



Ils étaient tous les six assis à une table de la bibliothèque et cherchaient des renseignements à propos du médaillon de Mervile que Amber portait depuis une semaine.
Dumbledore les avait fait venir à son bureau pour leur expliquer les précautions à prendre et la surveillance dont devaient faire l’objet la jeune fille.

- Pourquoi j’ai mis ce collier stupide…
- Parce que tu croyais que c’était moi qui te l’avais offert et si cela avait été le cas pour un autre objet disons… normal, cela me toucherait beaucoup !!!
- Je te remercie d’essayer de me rassurer mais je suis STUPIDE…

Il la prit dans ses bras pour pouvoir la calmer et au passage, l’embrasser.

- Quand je pense que Dobby m’avait prévenu durant les vacances de noël !
- Dobby ????, demanda Ginny.
- Oui, lorsque vous êtes sorti des cuisines, il m’a retenu pour me dire de me méfier de ton père Drago, ainsi que des armes provenant de la magie noire tel que le journal intime de Jedusor qu’il possédait.
- Oui, mais comment savoir à chaque fois ???
- Je ne sais pas Ginny !!!

Et ils replongèrent dans la lecture d’énormes livres ou divers parchemins.
Malgré les visites du directeur pour leur expliquer que cela ne servait à rien de faire des recherches, ils n’abandonnèrent pas, même un petit indice si infime qu’il soit pourrait sauver leur amie.

- Je vous laisse alors… mais n’oubliez pas d’aller à vos cours et de faire vos devoirs. Tant qu’il ne se passe rien, vous devez continuer à vivre normalement… surtout pour ne pas ébruiter des rumeurs entre vos petits camarades !
- Oui, Professeur… dirent-ils tous ensemble.

En sortant de la pièce, il se retourna et regarda avec insistance un des amis d’Amber.



L’eau redevint aussi plate que l’horizon et des souvenirs revinrent en tête de l’élève.

- Je me souviens de cette après-midi mais je n’avais pas remarqué que Dumbledore m’ait regardé avec autant d’insistance.
- Il devait se douter de quelque chose !!!, lui dit James.
- Et se douter de quoi ???

L’homme hésitât un instant…

- Je crois qu’il faudrait continuer.



La salle commune des griffons était faiblement éclairée par un feu de cheminée et l’horloge indiquait dix heures du soir. Nous étions une semaine plus tard…
Harry était seul et finissait un devoir de potion, lorsqu’il entendit un bruit de pas dans les escaliers.

- Que fais-tu là, Amber ?
- Et toi ???
- Je finis un devoir pour Rogue.
- Et moi, je n’arrivais pas à dormir de plus, j’ai un horrible mal de tête !
- Mais tu te sens bien….
- Ne t’inquiète pas, tout va bien !

Elle se dirigea vers la table pour s’asseoir à ces côtés.
Harry la regardait et avait un air intrigué.

- Pourquoi me regarde-tu comme ça ?
- Je ne sais pas, on dirait que tu as quelque chose de changer…
- Ha bon et quoi ?
- Je ne trouve pas…

Il la regardait sans trouver, jusqu’au moment où…

- Attends, il faut que je te montre ton visage !

Harry sortit de son sac le petit miroir que son parrain lui avait offert et dont il ne se séparait jamais.

- Regarde dans la glace !!!
- Oui, quoi ?
- Tes yeux !!!
- NON….. PAS CA !!!!

Son regard avait littéralement changé, on ne voyait plus ses beaux yeux couleur émeraude mais à la place, ce trouvait, des yeux ….

- Ils sont NOIRS !!!!!
- Il faut qu’on aille prévenir Dumbledore, TOUT DE SUITE, VIENS !!!!
- MAIS RUSARD !!!!
- TANPIS, SUIS-MOI, ON NE PEUT PAS ATTENDRE !!!!

Et ils disparurent derrière le tableau de la grosse Dame.



- A partir du lendemain elle portait des lunettes de soleil prétextant une allergie quelconque, c’est bien cela ?
- Oui.
- Et puis, des mèches noires dans ses cheveux ont apparu petit à petit ?
- Oui.
- Par contre, je ne me souviens toujours pas de la suite ou très peu, uniquement que nous étions…
- Sais-tu quel jour nous sommes ?
- Le quatorze février, le jour de la saint Valentin !!!
- En fait, nous sommes le vingt février.
- Et que m’est-il arrivé pendant une semaine ?
- C’est le temps que tu as mis pour nous rejoindre.
- Rejoindre où ???
- Tu ne t’en doutes pas ?
- …
- Regarde ce qu’il sait passer.

Chapitre 26 : La Saint Valentin.


Harry était couché sur son lit et se rappelait la journée qu’il avait vécu, c’était à ses yeux une des plus belle de toute sa vie.

- A quoi tu rêves, Harry ?
- A rien, Ron !
- Alors, tu pourrais me répondre lorsque je te pose une question !

Il était gêné et ne voulait pas révéler à son meilleur ami les moments intimes qu’il passait avec sa sœur…

- Bon, vas y, pose ta question pour qu’après je puisse dormir !!!
- Je disais donc…

Il se retourna après avoir discuté un moment ensemble, simulant le sommeil, afin de rejoindre ses souvenirs.
La Saint Valentin tombait un samedi cette année et beaucoup de couples se promenaient dans le parc baigné par le soleil. Mais lui et Ginny n’y étaient pas.

La veille, il avait discuté avec Drago pour être sûr que Amber ne soit pas seule une partie de la journée car il voulait la consacrer à la femme de sa vie. En parlant, Harry confirma à son ami qu’il la surveillerait, mais d’une autre façon et lui montra la carte des maraudeurs que le serpentard regardait avec admiration.

- J’avais entendu parlé d’une carte secrète mais je n’étais pas sûr qu’elle existe. C’est donc à ça qu’elle ressemble.
- Hé oui… et crois moi, elle m’a souvent sauvée la vie…
- Je n’en doute pas un instant !!!
- Depuis que Amber porte le médaillon, je préfère la garder près de moi.
- Tu as raison… mais ne t’inquiète pas demain je veillerais sur elle toute la journée et puis nous voulons être également seul… inutile de te faire des dessins !!!
- Je ne veux même pas savoir, dit-il en rigolant.

Le jour J, ils avaient tous pris leur petit déjeuné en même temps, puis, chaque couple était parti de leur côté.
Drago et Amber, à l’étonnement général, étaient partis aux cuisines voir Dobby : apparemment, ce n’était pas la première fois et d’après les explications de Drago, ils avaient tissé des liens d’amitié entre eux.
Ron et Hermione se promenaient dans le parc main dans la main.
Quant à Harry et Ginny, dans la salle sur demande, bien évidemment…

Ils étaient couchés sur les coussins et s’embrassaient depuis un long moment. Si Harry ne l’embrassait pas, il caressait ses cheveux langoureusement en la contemplant et elle, s’amusait à mettre encore plus de désordre dans sa chevelure…. Ils étaient Heureux.

Il décida de se lever et proposa à Ginny de faire pareil….

- Si on allait s’asseoir près de la table, Dobby nous a encore gâté. Il serait déçu si on ne mange rien !
- D’accord… Je l’imagine bien t’apportant cette nuit la tarte à la mélasse en te forçant à la manger !!!
- Il n’aurait pas le temps, Ron sauterait dessus pour la dévorer !!!!

Ils rirent de bon cœur en pensant à la scène.

- Ginny ???
- Oui, Harry !!!
- J’aimerais que tu t’assoies.
- ???

Il la dirigea vers le siège et prit ses mains dans les siennes.

- Voilà, cela fait maintenant plus de quatre mois que nous sommes ensemble, je voudrais également te dire à quel point je t’aime et que je suis heureux que tu remplisses mes jours et mes nuits d’un tel bonheur…
- Tu n’as pas besoin de me le dire, je le sais très bien et j’éprouve les mêmes sentiments…
- Si te plait laisse moi finir, c’est dur pour moi de te dire ce que je ressent.
- Excuse moi…
- Tu n’as pas à t’excuser lorsque tu dis que tu m’aimes…

Elle était assisse dans le fauteuil et lui se trouvait à genou devant elle pour être à sa hauteur. Sur sa dernière phrase, il caressa sa joue où elle en prit un plaisir.

- Ginny… J’aimerais t’offrir un cadeau, pas parce que c’est Saint Valentin mais parce que je t’aime.
- Un cadeau !!!!
- Oui et j’espère qu’il te plaira !!!!

Il sortit de sa poche un écrin à bijoux de couleur noir.
Elle en avait les larmes aux yeux sur le coup de l’émotion et l’ouvrit.

- HARRY… Elle est MAGNIFIQUE !!!!!
- J’ai eut dur à la trouver, normalement elles étaient séparées mais le bijoutier a bien voulu les joindre.
- Ta broche est MERVEILLEUSE !!!

Elle tenait entre ses mains une broche qui représentait une tulipe et une rose rouge entre lassées l’une dans l’autre.

- Peux-tu l’accrocher à mon gilet.
- Bien sûr… et alors… tu l’aimes ?
- Non !!!
- Je m’en doutais, j’aurais du prendre l’autre.
- Mais non Harry, je plaisante, bien sûr que je l’aime !!!!
- Décidemment, tu ne changeras jamais.
- Pourquoi changer si tu m’aimes comme je suis !
- Tu as raison…

Harry continua de penser au restant de la journée passé dans les bras de son amour et finit par s’endormir.



- Harry… Harry… HARRY !!!
- Quoi…. Qu’est-ce qu’il y a Ron ??? Il fait encore nuit, laisse moi dormir !!!!
- Il y a un problème !!!

Il sauta de son lit pour mettre ses lunettes et prendre sa baguette.

- Quoi ? Quel problème ?
- Je ne sais pas ? On dirait qu’il y a beaucoup d’agitation en bas et sa a commencé par le dortoir des filles.

Ils tendirent l’oreille pour essayer de percevoir des signes de mouvements.

- Tu as raison… Allons voir !!!

Ils descendirent tous deux en direction de la salle commune sans baisser leur garde.
Ron avait raison, une dispute faisait rage dans la pièce.

- Que faites-vous ici ?

Près du feu se trouvait : Amber, Ginny et Hermione.

- Non Harry, reste où tu es !!! On contrôle la situation.
- Tu contrôles la situation…. Espèce de salle sang de bourbe !!!

Hermione se retourna vers son amie pour essayer de la résonner.

- S’il te plait Amber, viens, nous allons allez chez Dumbledore et il va tout arranger…
- Ne m’approche pas, je t’ai dit. N’essaye même pas de me toucher, tu n’es qu’un sang impur et indigne à ton rang…
- Ce n’est pas toi qui parles, la vraie Amber n’aurait jamais dit ça, enchaîna Ginny.
- Tu n’en sais rien…

Les deux jeunes filles étaient dans une mauvaise passe en voulant résonner leur compagne et les garçons ne savaient pas comment intervenir sans lui faire du mal.
Ils décidèrent de se rapprocher d’elle avec prudence.

- Je vous ai dit de ne pas m’approcher !!!
- Sois raisonnable… on va te conduire chez le directeur.
- Chez ce vieux fou !!!
- Il n’est pas si fou qu’il en à l’air.
- Mais c’est vrai…. J’oubliais… tu sais toujours tout Harry…
- Non, c’est faux.
- De toute façon cela mets bien égale car je m’en vais.
- Et où va-tu ?
- Rejoindre mon PERE lui annoncer une bonne nouvelle…
- Que raconte-tu ? Quelle nouvelle ?
- Celle-là….AVADA….



- NOOOOOOOOOOOONNNNN !!!!!!!!

Un cri retentit dans la plaine près du lac.

- Comprends-tu maintenant pourquoi tu es là ?

L’élève accepta son sort car son sacrifice était pour une noble cause et baissa la tête sachant que plus jamais son chemin ne croisera celui de Harry…

Chapitre 27 : Ce n’est qu’un au revoir.


Un long silence régnait depuis cinq minutes lorsqu’il fut rompu…

- Oui… Mais pourquoi avec vous???
- Nous allons te montrer…



L’infirmerie était plongée dans la peine ombre, Harry et les deux amis qui lui restaient, étaient couchés dans des lits respectifs.

Amber ne s’était pas laissé faire et avait lancé des sortilèges dans tous les sens les blessant un à un pour finalement s’enfuir. Le choc de la perte d’un d’entre eux, les avait déstabilisé. De plus ses pouvoirs avaient tellement évolué ces dernières semaines …
Malgré les fouilles menées au château, personne ne la retrouva et la carte ne la montrait nul part. On supposa qu’elle avait déjà quitté l’enceinte de l’école pour finir par transplaner.

La porte s’ouvrit et face aux étudiants se trouvaient Albus Dumbledore et Drago Malfoy qu’il venait d’avoir été chercher.
Il lui demanda de s’asseoir sur une des deux chaises qu’il venait de faire apparaître devant ses compagnons.

Harry était immobile, aucune réaction, aucune parole, pas une seule émotion… On aurait pu penser que son regard était plongé dans le vide, mais non, il était tourné vers un lit, vers LE LIT où était couché son sauveur.

- Harry… Harry…

Le jeune homme tourna la tête vers le directeur et seul un mot sortit de sa bouche.

- POURQUOI !!!!!!!

Ce mot suffisait à montrer la rage qu’il avait en lui.
Le directeur prit la peine de regarder chaque jeune en prononçant cette phrase :

- Il ne faut pas en vouloir à Amber mais à Voldemort.

Il savait que les longs discourt n’aurait servit à rien et préféra les laisser seuls.
Cependant, il dit en sortant…

- Sa mort n’est pas de ta faute Harry.

Drago se leva pour se rapprocher d’eux en s’assaillant sur le lit d’un des blessés.

- Harry, lui pardonneras-tu, demanda Drago.
- …
- Tu sais bien qu’elle n’aurait jamais fait ça sans le médaillon.
- …
- Harry, réponds-moi !!!

Il se retourna vers Drago.

- Il est trop tôt… je ne sais pas… je ne sais plus…
- Je te comprends, moi aussi, j’ai perdu la femme que j’aime.
- NON… TOI ELLE VIT TOUJOURS !!!!!!



Le serpentard était retourné dans son dortoir une heure plus tard, quant à Hermione et Ron, ils avaient fini par s’endormir dans les bras l’un de l’autre, seul Harry ne trouvait pas le sommeil.
Il décida de se lever pour se diriger vers l’être le plus précieux au monde.

Il s’installa dans le fauteuil placé à côté du lit et commença à pleurer. Il se remémora la scène de son sacrifice, encore et encore.

- Pourquoi as-tu fais ça, pourquoi m’avoir poussé, pourquoi toi ???

Il se redressa et enleva délicatement le drap de son visage, il devait la voir même si cela lui ferait du mal car il savait que se serait la dernière fois.
Lorsqu’il ôta le voile, il fut étonné… elle n’affichait pas l’air effrayer que possédaient les corps victimes du sortilège de la mort, mais un sourire, son plus beau sourire…
Il ne pus s’empêcher de le lui rendre et la regarda de la tête aux pieds pour graver cette dernière image à tout jamais.
Il remarqua, que bien qu’elle soit en robe de nuit, elle portait sa broche au niveau du cœur.

- Repose en paix Ginny, je sais maintenant pourquoi tu t’es sacrifié… Maman… Papa… Prenez soin d’elle, je sais qu’un jour nous nous reverrons enfin tous…

Une larme tomba sur le bijou qui émit un petit tintement, Il lui donna un dernier baiser et remit le voile sur son visage.



Ginny pleura en le voyant faire son dernier geste et mis la main à son cœur par réflexe, la broche était là.

- Même dans les moments les plus terribles, il pense à ton bien être et protection…
- Est-ce que je le reverrais un jour ?
- Oui… mais tu devras attendre !
- A-t-il pardonné à Amber ?
- Seul l’avenir nous le dira !
- Pour le bijou, comment cela se fait-il que…
- Regarde.



Ron arpentait les couloirs à la recherche de son ami qu’il n’arrivait pas à trouver, cela faisait déjà plus de quatre heures qu’il avait disparu et craignait le pire…

- Drago, tu tombes bien, je cherche Harry… tu ne l’aurais pas croisé ?
- Non, mais je connaît quelqu’un qui pourrait nous dire où il se cache !!!

Arrivés dans la cuisine, ils cherchèrent Dobby qui ne mit pas longtemps à se manifester.

- Est-ce que Mr Harry Potter va mieux… Harry Potter ne mange plus et ne boit plus…
- Dobby, c’est important, où est Harry ? demanda Drago.
- Dobby est un bon elfe, il ne trahira pas le secret de Harry Potter…
- Dobby, quand tu as trahi mon père, c’était pour le sauvez… et bien ici, c’est la même chose.
- Mais Dobby a promis.
- Harry ne va pas bien Dobby !
- …
- Nous devons l’aider !!

Il hésita un long moment et finit par dire :

- Suivez Dobby, Dobby va vous montrer !

Devant la salle sur demande, l’elfe de maison prononça leur phrase.

- « CHAMBRE PRIVEE DE GINNY WEASLEY ET HARRY POTTER”.

Il était assis dans un des fauteuils près de la table et regardait une photo de lui et Ginny, montrant une scène d’embrassade, Dobby l’avait fait le jour de la Saint Valentin.

Il n’avait pas réagit quand les autres étaient rentrés, ce qui les inquiéta…

- Harry…. Harry…
- …
- Ca fait des heures qu’on te cherche !
- Que fais-tu ici Ron et comment es-tu rentré ?
- On a forcé Dobby à nous dire où tu te cachais.
- …
- Harry, mes parents te cherchent… Ils auraient voulu te voir avant de partir avec Ginny…
- Je ne peux pas c’est trop dur…

Il se retourna vers eux, son visage était couvert de larmes et remarqua que son meilleur ami avait les yeux rougis par des heures de pleures et tristesse.

- S’il te plait, dit leur que tu ne m’as pas trouvé.
- Bon, je suppose qu’insister ne servirait à rien.
- …
- Harry… ma mère m’a demandé de te rendre la broche. C’est un bijou de grande valeur et elle a pensé que tu voudrais la récupérer.

Il déposa la photo sur la table et se leva en tendant la main pour la prendre avec précaution comme si il avait peur de la casser.
Lorsqu’il la prit, il sentit comme un léger frisson qui le traversa…

- Non, rends lui pour… pour qu’elle la remettent sur sa robe avant de ….

Harry ne pu jamais finir sa phrase mais Ron avait comprit et préféra le laisser seul.

- Tu nous rejoins pour le dîner…
- …
- Harry ???
- …

Il était retourné s’asseoir et regarder la photo.



- Je suis désolé Maman, mais il ne viendra pas… c’est trop dur pour lui.
- Ce n’est pas grave, je comprends. Tu lui as rendu la broche…
- Il m’a demandé si tu pouvais le remettre à Ginny sur ses vêtements.
- Il en est sûr ?
- Oui !!!

Chapitre 28 : Je voudrais te serrez contre mon cœur.


Les heures et les jours s’égrenaient au fil du temps sans que Harry ne puisse surmonter sa peine et grand nombre de personne s s’en apercevaient…

Cela faisait déjà près de six semaines que Ginny n’était plus avec eux et que Amber avait disparu.
Ron et Hermione ne savaient plus quoi lui dire, de plus, ils préféraient ne plus s’embrasser devant lui ou montrer toutes marques de tendresse et les réservaient pour plus tard.
Drago, qui se tenait à l’écart au début, reprit petit à petit sa place dans le cercle d’amis qui était bien triste maintenant, mais, depuis l’épisode de l’infirmerie n’avait plus prononcé le prénom de Amber devant son ami.
Les élèves de griffons d’or avaient pris l’habitude de s’écarter lorsqu’il airait dans les couloirs car il ne regardait même plus sur son passage s’il bousculait quelqu’un ou pas.
Les professeurs s’étaient également montrés compréhensifs et se contentaient des devoirs qu’il rendait, du moment que ses notes ne baissaient pas…

- N’oubliez pas de me faire un parchemin sur la différence entre la métamorphose des insectes et celle des mammifères… Vous pouvez partir le cours est terminé, passez de bonnes vacances de Pâques…
- Merci Professeur, répondirent-ils.
- Mr Potter, un instant je vous prie !

Les élèves quittèrent la classe sans un bruit et le professeur Mcgonagall invita Harry à prendre un siège devant son bureau.

- J’ai été fort attristée à l’annonce de la mort de Miss Weasley, c’était une de mes meilleures élèves et une jeune fille pleines de qualités, je comprends pourquoi vous l’aimiez.

Harry sentit qu’il n’arriverait pas à retenir ses larmes et se laissa aller. Toute la peine qu’il gardait pour lui depuis toutes ces semaines finit enfin par ressortir.

- Je suis désolée de vous faire autant de peine…
- Ce n’est rien Professeur…
- Malheureusement, je vais sûrement encore vous en faire car je dois vous parler de vos deux camarades…
- ???
- Auriez-vous oublié que dans quatre semaines vous avez votre dernier match de Qwidditch et qu’il vous manque deux joueurs : Miss Weasley et Miss…

Le professeur hésita un moment et dit…

- Miss Dewit !!!

Harry avait cessé de pleurer et ne montrait aucunes émotions au nom de son ancienne amie… car à ses yeux, il n’en pouvait être autrement pour l’instant.

- Non, je n’ai pas oublié !
- Allez-vous organiser de nouvelles sélections… il serait temps !!!
- Non, je pensais remettre ma démission.
- Mais pourquoi ?
- Ca ne m’intéresse plus !
- Mais enfin… vous êtes le meilleur capitaine depuis la fondation de l’école…
- Je ne peux plus continuer.
- Vous en êtes bien sûr…
- Oui.
- Ecoutez Potter, pour l’instant, je ne l’accepte pas et la met en suspend… Avec l’avance que nous avons pris, il faudrait un miracle pour que la deuxième équipe soit première… Je pense que pour ce match nous pouvons déclarer forfait, qu’en pensez-vous ?

Harry savait quelle importance avait pour le professeur la victoire des griffons et la remercia.

- Merci Professeur, je n’aurais jamais eut le courage de refaire des sélections…
- Je comprends.



Trois jours plus tard, les quatre amis étaient en train de terminer leurs devoirs à la bibliothèque, Hermione avait réussi à les convaincre de les faire dés le début des congés pour être tranquille le restant des vacances et ils avaient fini par accepter.

L’horloge indiquait sept heures moins quart lorsque Harry se leva pour remettre ses affaires en place.
Depuis la disparition de Ginny, cela en était devenu un rituel… il partait à la même heure pour revenir plus tard dans la soirée… Les autres se doutaient de l’endroit où il allait et ne préféraient pas poser de questions, ils savaient que Dobby veillait sur lui.

Sans faire vraiment attention, il renversa son sac en prenant ses livres et tout son contenu en tomba sur le sol. Il s’agenouilla pour les ramasser un à un, Harry s’arrêta cinq secondes sur le miroir de son parrain avant de le remettre en place…

- Harry, veux-tu qu’on t’aide…
- Non ça va, j’ai fini… je dois y aller.

Mais Harry ne se dirigeait pas vers la salle sur demande cette fois-ci…



Le lendemain matin, le soleil se leva en annonçant une journée magnifique sous le signe de la bonne humeur et des promenades dans le parc.

Hermione et Ron attendaient Harry dans la salle commune pour descendre prendre le petit déjeuné.

- Tu es sûr qu’il va bientôt descendre, Ron ?
- Il se levait quand je suis sorti de la chambre.
- Quelqu’un arrive, cela devrait être lui !
- Ca m’étonnerait, Harry ne sifflerait pas…
- Salut tout le monde !!!!
- HARRY ????
- Ben oui, c’est moi !!!
- Tu es sûr que ça va ???
- Pourquoi ça n’irait pas, Hermione ???
- C’est que… et puis non, rien…
- Vous venez, je meurs de faim !!!

Ses amis n’y comprenaient plus rien… Ce ne pouvait être lui… Que c’était-il passé durant la nuit ?

- Pourquoi vous me regardez comme ça ?
- Tu vas bien ???
- Mais oui je vais bien… je suis de bonne humeur, c’est tout !!!
- C’est que…
- Que rien du tout Ron… Et à partir d’aujourd’hui, vous me ferez le plaisir de ne plus vous retenir pour vous embrasser !!!
- Si tu nous le demandes…
- Ron !!! Vous n’allez pas tout le temps vous cacher jusqu’à la fin de votre vie à chaque fois que je serais là !!!
- Mais….
- Il n’y a pas de Mais, l’affaire est close…

Il prit les devant et passa par le tableau de la grosse Dame pour aller manger.


La veille au soir…

La pièce était immense et… de-ci de-là, traînaient des morceaux de murs, vestige de bagarres passées.
En son centre, se trouvait un jeune garçon, assit à même le sol et qui regardait droit devant lui.
Il était perdu dans ses pensées, dans ses souvenirs, dans ses espoirs…

- Je voudrais te serrer contre mon cœur !!!
- Moi aussi…
- Tu me manques tellement…
- Tu me manques aussi mais je ne regrette pas ce que j’ai fait…
- Pourquoi toi ?
- Parce que je t’aime Harry et que je n’hésiterais pas à le refaire !
- Je t’aime aussi Ginny !!!

Ils se regardèrent pendant de longues minutes.

- Harry, je voudrais que…
- Que quoi ?
- Que tu pardonnes à Amber et que tu me promettes de la sauver.
- Mais…
- Aurais-tu oublié la prophétie ?
- Non…
- Si elle choisit le mal, tu risquerais d’en MOURIR !!!
- ET ALORS !!! Je serais près de toi…
- Harry moi aussi je le voudrais, mais avant, tu as une tâche à accomplir.
- Si c’est pour toi… Je le ferais…


Sur ses mots, elle lui fit le plus bon des cadeaux… un sourire.

- Tu es si belle quand tu souris.
- Et toi si beau quand tes cheveux sont en bataille.

Harry se trouvait assis devant le Miroir du Rised.

Chapitre 29 : Mais où se cache-t-il ?


Ron et Hermione se baladaient dans les couloirs et revenaient d’une longue promenade dans le parc. Ils savaient que Harry leur avait dit de ne plus se cacher, mais ne voulaient pas trop en profiter.
Même s’il ne montrait plus sa peine, ses amis se doutaient qu’elle était encore présente et ce changement de réaction, que pouvait-il bien signifier ?

En retournant à leur salle commune, ils entendirent les échos d’une discussion assez mouvementée qui se tenait dans une classe et ne purent s’empêcher de se diriger vers elle…

- Etes-vous sûr de ce que vous dites Albus !!!
- J’en ai bien peur Minerva, les témoins en ont été formels.
- Mais comment est-ce possible ?
- Elle lui obéit sûrement à cause du médaillon, mais ce qui est évident, c’est qu’il doit lui faire confiance pour la mettre à la tête d’un groupe de mangemorts.
- Sait-on ce qui a disparu du ministère pendant l’attaque ?
- Non, pas encore. Arthur me préviendra par hibou dés qu’ils ont trouvé et m’a certifié que l’affaire restera confidentielle…
- Albus… doit-on craindre le pire à propos de la prophétie ???
- Attendons Minerva, attendons…

Ron et Hermione n’en revenaient pas, le chef de groupe de pouvait être qu’elle, ils en étaient persuadés.

- Ron !!! Viens vite, il faut prévenir Harry.
- Vu l’heure, il doit être dans la salle sur demande. Tu ne trouves pas qu’on devrait attendre qu’il revienne ?
- NON !!! C’est trop important…

Ils se précipitèrent tous deux au cinquième étage et rencontrèrent Dobby qui sortait de la pièce.

- Dobby !!! Harry est là, nous devons absolument le voir, demanda Hermione.
- Non, Dobby n’a plus vu Mr Harry Potter depuis le début des vacances. Dobby est inquiet pour Harry Potter…
- Tu en es bien sûr ???

L’elfe de maison fit signe oui de la tête.

- Mais pourtant Harry se dirige toujours par ici tous les soirs comme à son habitude, répondit Ron.
- Harry Potter doit peut être changer de chemin, mais Dobby sait que Harry Potter ne vient plus depuis près d’une semaine... Dobby ne sait pas où va Harry Potter.

Ils commencèrent à se poser beaucoup de questions, mais n’avaient pas le temps pour le moment de chercher les réponses.

- Merci quand même Dobby, on va voir s’il n’est pas ailleurs… Au revoir Dobby, dit en cœur les étudiants.
- Dobby est Heureux de vous aider…

Ils décidèrent de retourner à la salle commune, il y serait peut-être.



Harry venait de s’installer dans un des fauteuils lorsque ses amis passèrent par le tableau de la grosse Dame.

- Harry !!! On te cherche partout et il faut qu’on te dise quelque chose, dit Hermione.
- On vient de la salle sur demande et… AIE.
- Quoi Ron ???
- Rien, je viens de me prendre le pied contre celui de la table…

Hermione lui fit de grands yeux après lui avoir donné un coup de pied ne pouvant signifier qu’il ne devait pas lui poser de questions à ce sujet pour le moment.

- Vous avez dû me rater de peu.

Ron et Hermione se regardèrent surpris de cette réponse… Pourquoi voulait-il absolument qu’on croie qu’il s’y trouve ?

- Que deviez- vous me dire ???
- Euh….
- Oui… pourquoi me cherchiez-vous ???
- Ah oui, on a surpris une conversation entre Dumbledore et Mcgonagall, ils discutaient…

Ils lui expliquèrent tout ce qu’ils avaient pu entendre sans rien omettre.

- Ce qui est certain Harry, c’est que maintenant nous savons où se trouve Amber, en conclut Hermione.
- De toute façon, il fallait sans douter… ce n’est pas par hasard qu’on lui a envoyé le médaillon, répondit Harry.
- Je me demande ce que cherchait Voldemort au ministère ? se posa hermione.
- Probablement une arme quelconque…
- Pensez-vous que nous allons la revoir ???, demanda Ron.
- Aurais-tu oublié que les ennuis nous retrouvent toujours, renchérit Harry d’un ton sarcastique.



Le lendemain dans les couloirs sombres et interdits du château…

- Hermione, je ne trouve pas cela normale de suivre Harry.
- Ronald, crois-tu vraiment qu’il nous aurait dit où il allait tous les soirs ?
- Non mais, on aurait du quand même lui demander hier.
- Tais toi et avance, on va se faire semer…
- Je me demande pourquoi il est revenu ici ?
- Ce qui est certain, c’est que le passage est plus facile sans les obstacles, mais par contre, je pense savoir pourquoi il vient ici…
- Pourrais-tu m’éclairer Hermione car moi, j’ai beau chercher, je ne trouve pas !!!

Harry était plongé dans ses pensées lorsque ses amis vinrent s’asseoir de part et d’autre de lui.

- Harry, aurais-tu oublié ce que Dumbledore a dit à propos du miroir ?
- Non, et vous ? Pourquoi m’avoir suivit ?
- On s’inquiète pour toi et Dobby aussi.
- …
- Harry… remonte avec nous, tu te fais du mal pour rien.
- Non… tu te trompes Hermione !!!
- Je ne te comprends pas ?
- Je parle vraiment avec elle.
- Tu sais bien que ce n’est pas possible et puis, on ne l’entend pas…
- C’est normal, c’est par la pensée.
- Harry, tu le vois bien, toi-même tu le dis… c’est ce que tu espères au plus profond de toi que tu imagines qu’elle… Pourquoi souris-tu ?
- Elle vient de me dire que pour une fois MISS je sais tout se trompait…
- Harry ne te moque pas !!!
- Mais je ne me moque pas, c’est elle qui le dit et si tu veux tu peux lui poser une question où elle seule pourrait te répondre…
- D’accord, demande lui sur quelle épaule se trouve mon grain de beauté ?

Pour seule réponse, elle n’eut que des éclats de rire de Harry.

- Mais enfin pourquoi ris-tu ?
- Tu veux vraiment le savoir…
- Dis toujours…
- Bon, tu l’auras voulu… Tout simplement parce qu’elle m’a dit que c’était bien joué mais que tu n’avais pas de grain de beauté. Par contre, elle serait ravie de me décrire ton tatouage sur la fesse gauche…

Hermione se redressa d’un coup sec.

- Mais ce n’est pas possible !!!!
- Hermione ??? Comment ça se fait que Harry est au courrant et pas moi…

Ron qui n’avait rien dit jusqu’à lors était scandalisé par la révélation que son meilleur ami venait de faire.

- Je ne lui ai jamais dit, il n’y avait que Ginny au courrant !!!
- Donc tu me crois maintenant…
- Mais comment est-ce possible ?
- L’amour Miss Granger…